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Votre analyse relève de l’eurocentrisme.
La démocratie va très bien pour l’Europe Occidentale. Qu’elle soit celle d’Athènes, ou le centralisme démocratique, ou celle des Etats Unis, elle n’a jamais été une référence universelle. Parce que les êtres humains ne sont pas des clones.
Les 2 plus grands conseillers de Radama étaient de Anakara : des côtiers dans le sens propre du terme. Tsiranana n’a jamais été un côtier parce que les Tsimihety sont un groupe à la marge des Antakara et des Zafimbolamena du Boina.
L’histoire d’une hostilité entre « côtiers » et Tananarive (et non les Merina qui ont toujours trouvé des alliés hors de ses freontière) est un montage de l’administration coloniale qui a repris un slogan des Créoles réunionnais installés sur la côte Est pour dénoncer ce qu’ils pensaient être une complaisance de la Résidence générale avec le gouvernement de Rainilaiarivony. Donc à l’époque de Le Myre de Villers.
Le thèse de Guy Jacob est disponible et téléchargeable : elle décrit très bien la période 1880 -1896.
Raison-Jourde ne connaissait que l’Imerina et le protestantisme. Jean-Pierre Raison s’y connaît mieux.
Randrianja et Ellis ont repris une l’idée fausse de Montagné disant que les Merina se sont installés sur les Haute Terres parce que les premiers venus les ont chassés. de la côte Est.
Montagné. « Essai de grammaire malgache », p 25 :
L’arrivée des Hovas à Madagascar
On ne peut préciser la date de leur apparition sur la terre malgache. D’après les traditions sakalaves ils seraient arrivés après les Arabes dont la première immigration est fixée communément à la fin du VIIe siècle.
D’après ces mêmes traditions les Hovas auraient été jetés sur la côte par la tempête (vraisemblablement au Sud-Est). Mal reçus des habitants de l’île, persécutés, éprouvés aussi par la fièvre, ils se décidèrent à gagner l’intérieur du pays. Leur nombre était alors bien réduit ; une dernière défaite les avait fort maltraités et il ne leur restait peut-être pas une centaine d’hommes en état de porter les armes. On a ajouté également qu’ils ont trouvé en Emyrne les Vazimbas, peuplade dont on ignore l’origine qui leur firent la guerre et parvinrent à les chasser de leur territoire.
Montagné. Essai de grammaire malgache, p 25 :