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Rapport économique 2025 - Madagascar
4 septembre 2025
Source : Ambassade de Suisse pour Madagascar, les Comores,
Maurice et les Seychelles
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Executive Summary
En 2024, la conjoncture économique s’est légèrement dégradée. La croissance, estimée à 4,6% en 2023 est descendue à 4,2% en 2024. D’après les prévisions du FMI, elle devrait encore ralentir à 3,9% en 2025. Ce taux reste insuffisant pour améliorer les conditions de vie de la population, face à la croissance démographique et à une inflation qui reste élevée.
Le taux d’inflation de l’année 2025 devrait en effet se situer à 8,4%, une augmentation par rapport à 2024 (7,6%).
La pauvreté RÈGNE à Madagascar qui fait partie des pays les plus pauvres, avec un PIB par habitant de 456 USD en 2024.
La faiblesse du pouvoir d’achat se traduit par des dépenses presque exclusivement orientées vers les biens essentiels pour une grande partie de la population.
Les freins à la croissance et au développement sont principalement dus à la MAUVAISE GOUVERNANCE ET à la CORRUPTION GÉ-NÉ-RA-LI-SÉE.
La Grande Île est également sujette aux aléas climatiques qui détruisent les infrastructures, paralysent l’économie de certaines régions et accentuent le phénomène de migrations internes.
De plus, la crise des services publics, marquée par des coupures quasi quotidiennes d’eau et d’électricité, alimente de fortes tensions et freine l’économie, mettant en péril les PME et décourageant les investisseurs.
En début d’année, le FMI et la Banque mondiale ont exigé un plan de redressement, actuellement en phase de mise en oeuvre. Malgré les initiatives du gouvernement pour améliorer le climat des affaires, les facteurs déterminants pour l’investissement privé (sécurité juridique, infrastructures, éducation, accès au crédit) ne sont pas suffisamment développés. En 2024, les exportations de biens ont reculé de 17,2%, sous l’effet d’une crise des exportations de nickel, vanille, girofle et cobalt.
Au premier trimestre 2025, les exportations ont encore diminué de 11,9% par rapport à la même période en 2024. À l’inverse, les importations ont augmenté, portant le déficit de la balance commerciale de Madagascar à 1 278,1 millions de dollars pour les six premiers mois de l’année 2025.
Le pays reste fortement dépendant des importations de carburant et de produits de première nécessité. La Politique Générale de l’État, feuille de route de l’actuel mandat du Président Andry Rajoelina, repose sur trois axes : le capital humain, l’industrialisation et la transformation économique, et la gouvernance.
Cette politique fait face à des contraintes structurelles persistantes : accès limité au capital, délestages récurrents, infrastructures dégradées, instabilité politique et manque de main-d’oeuvre qualifiée.
L’avenir économique du pays demeure INCERTAIN.
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Bonne nouvelle pour les ÂNES_NANDRA de MT...