Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 10 octobre 2025
Antananarivo | 14h50
 

Socio-politique

Crise socio-politique

Mouvement GEN Z : les forces de sécurité renforcent la répression

vendredi 10 octobre | Mandimbisoa R. |  1077 visites  | 54 commentaires 

Un homme insulté, agressé puis traîné sur la chaussée sur plusieurs mètres avant d’être laissé pour mort. Cette scène insoutenable, montrant un manifestant violemment malmené par des gendarmes lors de la mobilisation de jeudi à Anosy, a profondément choqué l’opinion. La brutalité des forces de l’ordre envers ceux qui expriment leur mécontentement face à la gouvernance actuelle est intenable. Les condamnations pleuvent. Des violences, en totale contradiction avec l’appel au calme lancé par le président Rajoelina lui-même, ne font qu’attiser la colère et la haine à l’égard de son régime.

Deux semaines après le premier soulèvement du 25 septembre, le pays demeure enlisé dans une crise politique sans précédent. Dans les rues, les manifestants tiennent bon, malgré l’essoufflement visible du mouvement. En parallèle, les violences policières, souvent qualifiées de bavures, se multiplient. Sous couvert de maintien de l’ordre, les gendarmes répriment avec force toute tentative d’expression, bafouant ainsi le droit constitutionnel à la liberté de manifester.

Hier encore, Mikolo, figure emblématique de la jeunesse « Gen Z », a été arrêté à Anosy après avoir interpellé à genoux les forces de l’ordre pour demander que sa génération puisse s’exprimer librement. Des témoins affirment avoir vu des militaires piétiner sa tête dans le pick-up où il a été embarqué. Les explications officielles sont pour le moins déroutantes. Le général Jean Herbert Rakotomalala, commandant de la Gendarmerie nationale justifie cette violente arrestation par le fait de préserver la vie de Mikolo. A en croire, ce général de la gendarmerie qui est intervenu hier sur la chaine publique TVM, les forces de sécurité auraient reçu des renseignements selon lesquelles plusieurs manifestants devaient être sacrifiés pour accuser les forces de l’ordre et attiser la haine contre le pouvoir. Dès l’arrestation de Mikolo, des appels à la libération ont inondé les réseaux sociaux. L’étudiant a finalement été libéré hier dans la soirée. Sur sa page Facebook, il a témoigné des violences et des insultes qu’il a reçues.

Autre épisode de répression : des médecins bénévoles intervenus à Anosy et Antanimbarinandriana évoquent l’utilisation des balles réelles par les forces de sécurité, De son côté, l’EMMONAT dément cette information et parle de gestion démocratique des foules.

À Befelatanana, les impacts visibles sur les murs de l’hôpital témoignent également des tirs en direction de l’établissement. Les forces de l’ordre ont une fois de plus lancé des grenades lacrymogènes aux alentours de l’hôpital incommodant patients et personnel de santé se trouvant à l’intérieur de la maternité.

Pendant ce temps, les mensonges et provocations venus des cercles proches du pouvoir se poursuivent. La télévision nationale a affirmé que l’homme traîné à Anosy était ivre. Sur les réseaux sociaux, des partisans du régime multiplient insultes et moqueries, qualifiant le mouvement de minoritaire.

-----

54 commentaires

Vos commentaires

  • 10 octobre à 09:27 | Inglewood (#6780)

    Monsieur Mandimbisoa R. ,

    Il faudrait aborder dans votre papier ce qui s’est passé à Diego.
    Le cas de cet étudiant assassiné ( projection par balle réelle ) qui a atteint sa tête , Riverdo, et qui n’avait apparemment rien à voir avec les émeutiers / casseurs d’une bijouterie.

    L’étudiant était dans un autre secteur bien loin de là où se trouve la bijouterie en question. (?)

    Le député de la circonscription et la famille du défunt contredisent largement les déclarations du président français de Madagascar.

    Ce n’est plus une armée conventionnelle que vous avez là mais plutôt une armée de barbouzes.

    Nous comptons sur votre journal en ligne. Merci.
    Cordialement,

    Répondre

    • 10 octobre à 10:37 | bekily (#9403) répond à Inglewood

      Bonjour
      1)Rajoelina ne cesse de MENTIR, DENIER ET DEFORMER LA REALITE
      AINSI cet étudiant de Diego TUE PAR BALLE EN D’AUTRE SITE est déclaré par Rajoelina comme un « casseur de bijouterie »
      UN.MEURTRE DE PLUS CLASSE SANS SUITE(?)
      Ce à quoi la famille A REAGI DE SUITE !
      2) Rajoelina pleurniche.par ailleurs pour
      « DEMANDER UNE ANNÉE DE PLUS, et »PROMET COMME D’HABITUDE quitter le pouvoir.
       soi disant pour lui laisser « le temps de résoudre les problèmes de delestages » de la JIRAMA qu’il a allègrement enterré depuis 2009, à la fois par INGERENCE PERMANENTE DANS SA GESTION et par CORRUPTION ( les entreprises publiques étant les vaches à lait du pouvoir corrompu et mafieux.)
       MENTEUR INVETERE SANS VERGOGNE PATENTÉ
      Rajoelina de fait veut s’accorder une année de grâce pour :
      ***** faire DEGAGER les HABITANTS DE SAKATIA , afin de réaliser son programme hotelier pour SON FILS ARENA Français et le francafricain RAVATOMANGA
      ***** tout faire afin de retenir et réaliser le projet BASE TOLIARA qui lui rapporterait UN KOLIKOLY TRES JUTEUX, comme cela se pratique en industrie.extractivve.dans tous les PAYS PAUVRES........qui , eux , RESTERONT PAUVRES ( source du journal économique LES ECHOS).

      LE MACHIAVÉLISME ET L’ARROGANCE DE RAJOELINA ET INCOMMENSURABLE
      Dans toute son « apparence de clown de cirque »

      Mais son niveau intellectuel étant vu et connu de tous ....au ras du bozaka !

      Il est PATENT que les EXPOSÉS sont PRÉPARÉS PAR LE BUREAU FRANCAFRIQUE. DU QUAI D’ORSAY ,
      transitant par l’ambassade de France,
      puis lus ,et répètes AVEC GERARD PERCEAU.

      Et Babakoto 1*. TRES BON COMÉDIEN
      ET PARFAIT MENTUR-MANIPULATEUR RESSORT LA LEÇON...
      PAR DESSUS SES LUNETTES SANS CORRECTION.

      LES TENTATIVES DE MANIPULATION VONT BON TRAIN
      PROMESSES... .SUR PROMESSES
      AUSSITOT DÉMONTRÉES COMME MENSONGES CHAQUE FOIS.

      GEN Z n ’est pas un rezimanta de flagorneurs
      à faire clap clap .en fozaland...

      TOUS LES MENSONGES DE BABAKOTO 1* ,
      ses mensonges par définition,
      ne sont que des ANTICHAMBRES de coups fumants de CORRUPTION DERRIÈRE !

      TOHIZO
      AMAFISO
      NY TOLONA
      MAHEREZA TOMPOKO !!!!!

    • 10 octobre à 11:00 | râleur (#3702) répond à Inglewood

      Cela prouve que A.Rajoelina ne fait que répéter comme un perroquet ce que ces conseillers lui racontent sans le moindre recoupement. En résumé : il confirme qu’il est idiot !

    • 10 octobre à 12:52 | Isandra (#7070) répond à Inglewood

      Raleur,

      Tout simplement, il se fie des rapports officiels, dont il n’a fait que rapporter la version des faits, mais, non pas, des rumeurs politique politiciennes,...ou des bruits de couloir,

  • 10 octobre à 09:36 | RATOVO (#10503)

    Le tyran sanguinaire RAINILAINGA a bien parlé de « guerre » sur la chaîne télévisée Mayotte 1ère . Un terme lourd de sens et dangereux qui traduit l’état d’esprit répugnant d’un président Français de Madagascar qui se terre désormais dans le bunker d’Iavoloha . Ces thuriféraires au lieu de se verser dans le solelakabodisme feraient mieux de préparer les mouchoirs en voyant RADOMELINA recevoir un coup de pied « manarapenitra » au cul . Tôt ou tard il va rendre des comptes au peuple Malgache ! Chiche ...

    Répondre

    • 10 octobre à 12:51 | bekily (#9403) répond à RATOVO

      HY Ratovo
      Rajoelina le Francais fait son cirque
      En pays conquis :
      MAYOTTE DEPARTEMENT FRANCAIS

      ATTENTION
       la France file du mauvais coton politiquement
      geopolitiquement ( dans toute l’Afrique )
      économiquement ( CAC 40 en berne et risque de pénalités au sein de l’UE )

      AVEZ VOUS REMARQUÉ LE BLACK OUT QUASI TOTAL DES MEDIAS FRANCAIS SUR LES EMEUTES AU MAROC
      ET CELLES MALGACHES SURTOUT ?
      les grands supports médiatiques appartiennent quasiment à BOUYGUES ET AU GROUPE BOLLORE ( 2 FRANCAFRICAINS)

      Les ECHOS appartenant à B.LEVY essaient de respecter leur cachet de grand journal économique ...

      PRUDENCE CONTRE SA RIPOSTE !
      malgré les problèmes socio- economico-politiques graves de la France.
      La FRANCAFRIQUE , bureau intouchable du quai d’Orsay, n’hésitera jamais
      A tout faire
      POUR EXERCER SON INFLUENCE BARBOUZE
      A MADAGASCAR
      pour ne pas compromettre LES INTERETS FRANCAIS

      Avec la COMPLICITE DETRAITRES INDIGÈNES ( RÂVATOMANGA, RAJOELINA, HIRIDJEE EN TETE

      Nous savons que cette FRANCAFRIQUE n’hésite pas à financer des PUTSHS ( ex en 2009 chez nous) pour PLACER SES PANTINS
      et perpetrer des ASSASSINATS ( ex Ratsimandrava et Sankara).
      triste interprétation. de MACHIAVEL.

      La francafrique est un SYSTÈME MAFIEUX DE CORRUPTION sans existence juridique et fonctionnant avec des RÉSEAUX INFORMELS comme toute mafia...qui dédouane la responsabilité juridique de l ’ETAT FRANCE

      Heureusement
      L’AFRIQUE SE RÉVEILLE ET SE DEBARRASSE DE CE CARCAN MALEFIQUE FRANCAFRICAIN.

      SURTOUT
      NE LACHEZ RIEN
      ADAPTEZ VOS STRATEGIES DE DEFENSE ET D’ATTAQUE

      ET FAITES ABOUTIR VOS PROJETS
      LE PLUS VITE POSSIBLE.

      La France ne peut rester à Madagascar en PAYS CONQUIS !
      MAIS
      Comme PARTENAIRES ,comme tout autre ÉTAT ou Entreprise LAMBDA

      EN AUCUN CAS
      PLUS D’ ASSOCIATION DESEQUILIBREE
      PLUS DE FAUSSE COLLABORATION AVEC en ARRIERE VUE :
      **** LA RE- COLONISATION DE FAIT
      OU
      **** LE NEOCOLONIALISME VICIEUX ET ENCORE PLUS RAVAGEUR QUE LE COLONIALISME LUI MENME ....

      DENONCER DE SUITE LES ACCORDS DE COOPERATION BILATERALE SGNES avmec la France en1960

      Tsiranana s’était fait GRUGE VERTEMENT..
      IDEM pour le soi disant flamboyant HUBERT RABENORO ( au mental et intellect purement embourbés de colonisé français abouti et consentant)

      Autant accepter un joug chinois ou autre
      dont les autres Africains ont pu se débarrasser en cas de tentative abusive de préempter une partie des pouvoirs du pays....( cas de tentatives des Russes sur la douane )

      De toute façon un LIEN qui dure DEPUIS 1896 est MALSAIN DANS SON AMBIGUÏTÉ. avec L’INDÉPENDANCE CONDITIONNELLE DE 1960

      A PARTIR DU MOMENT OU
       LA FRANCE après 1945 ou enn1960 N’A PAS
      FAIT DE MADAGASCAR
       UN DEPARTEMENT-
       c’est un REFUS D"EGALITE EN DROIT.
       l’Algérie était un département MAIS avec inegalite de statut interne, d’où la guerre.

      Des Français traînent meme même un rejet viscéral des JUIFS.
      Tentation d’extrême droite... accentuée par des Arabes extrémistesArzbeswque rejettent même les Français.
      Tel est le paradoxe français.
      Heureusement contrebalances par des francais humanistes qui font l’honneur de la France.

      IL Y A DES RATES DE L’HISTOIRE
      IL EST TEMPS D’Y REMÉDIER

      HS
      en Nouvelle Caledonie
      Valls. essaie de rembobiner le film du
       STATUT D’ ÉTAT ASSOCIE
      heureusement REFUSE par les Calédoniens
      PAS DUPES !!!!!

  • 10 octobre à 09:36 | walesa (#5863)

    RatZoel s’accroche à son abreuvoir, comme la mierde de pigeon tombé du ciel sur un costume immaculé. Cela ne pressage rien de bon pour la nation mais non plus pour ce crétin orgueilleux sans cerveau, qui se met au dessus des intérêts publiques. Il ne comprend toujours pas, qu’il n’est plus mamim-bahoaka, un sucre du peuple, car le peuple malgache ne crois plus à ses promesses !

    Répondre

  • 10 octobre à 09:36 | MALIBUC (#9345)

    La répression plutôt que la démission.
    Pourtant il y a quelques jours son altesse Rajwel Vazaha prônait le dialogue, évidemment ce sont encore des mensonges toujours des mensonges.
    Il faut partir prezida de merde avant que cela tourne en guerre civile à moins que c’est ce que vous vouliez.
    La pression des instances internationales feront peut-etre bouger les choses, va savoir....

    Répondre

  • 10 octobre à 09:39 | Jipo (#4988)

    Re salama , voilà donc le choix de notre décérébré, il avait la possibilité de sortir la tete ( haute), il a choisi la force et confrontation, cela montre bien le dédain qu’ il a pour les Malgaches, pour ne pas dire : le confirme, il signe par cette position sont arret de mort , la rampe de lancement est chargée, on attend que l’ intéressé .
    Je doute qu’ il ait des nuits sereines depuis son retour n’ est-ce pas isandra , on compte sur vous pour le cajoler ...

    Répondre

  • 10 octobre à 09:49 | Isandra (#7070)

    Tandis que les manifestants multiplient leur provocations,...leurs insultes, voire injures contre ces forces de sécurités, qui ne font que maintenir l’ordre, et protéger le peuple, leur biens,...

    Répondre

    • 10 octobre à 10:14 | walesa (#5863) répond à Isandra

      Ha ha ha ! Isandra ne soyez pas comme votre 3eme bureau ! Abandonnez votre naïveté paranoïaque ! Vous cherchez la guerre fratricide ??? Vous cherchez alors un vrai barbecue !

    • 10 octobre à 11:02 | citoyendumonde (#4292) répond à Isandra

      Miala Rajoelina mpamono olona

    • 10 octobre à 11:57 | lé kopé (#10607) répond à Isandra

      Pourquoi les forces de l’ordre n’ont pas bougé lorsque les casseurs ont dévalisé les magasins , alors qu’ils agressaient et tiraient à balles réelles sur les manifestants ?

    • 10 octobre à 12:06 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Lékopé,

      Si, elles ont pu protéger des bâtiments administratifs et certains magasins dans le centre ville, et poussant les casseurs professionnels,...c’est la raison pour laquelle plusieurs endroits ne sont pas touchés,...

      Les émeutes sont très difficiles à éteindre quand elles s’allument, c’est pourquoi, même en France, dont la police est dix fois équipée que la nôtre n’y arrive pas, par ex : les émeutes après la mort de Nahel, dont les coûts de dégradation son estimés 1 Milliards d’Euros.

    • 10 octobre à 14:38 | Jipo (#4988) répond à Isandra

      PROTEGER LE PEUPLE (désarmé) A COUPS DE FUSILS !!!
      Ah ? ils sont glorieux vos babakombas ...

  • 10 octobre à 09:54 | Isandra (#7070)

    Ce que cette rotaka provoque dans la quotidienne des gens sans toucher le coté purement économique.

    "Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue érigent également des barrages afin d’empêcher les gendarmes et policiers de faire leur travail de dispersion. Au final, à chaque camp son barrage ! Conséquences, les habitants de la ville des mille ont du mal à se faufiler entre les barrages. Les véhicules des particuliers n’en peuvent plus autant. Mais le plus navrant et le plus stressant dans tout ce bric-à-brac, c’est le mouvement des taxis-be, seuls moyens de transport de la grande majorité des gens. Déjà, en période « normale », sans mouvement de grève, ils ne font qu’à leurs têtes, qu’à leur loi. Les barrages partout dans la ville leur facilitent la tâche. Les itinéraires prévus dans les cahiers de charge sont ignorés. Les usagers, l’éternelle victime, peinent à suivre le rythme !

    En réalité, l’abracadabrant vécu en ce moment n’est que le prolongement de l’anarchie et de la gabegie qui règnent depuis toujours dans la Capitale. L’équipe dirigeante qui se succédait à l’Hôtel de ville d’Analakely n’a pas pu faire autrement que montrer son impuissance à juguler le mal. Les plus perdants dans cette foire sont les contribuables qui, en fait, paient de leur sueur l’argent pour faire tourner la lourde machine de la Commune mais en retour ils subissent les impacts négatifs et déconcertants de l’anarchie.

    Au moins deux facteurs expliquent ce chaos. D’abord, le manque de rigueur des dirigeants. Apparemment, on a l’impression qu’on laisse faire ! Tout observateur de la vie publique constate facilement le laxisme et se demande pourquoi on n’ose pas faire appliquer la discipline à Antananarivo. Les agents de police nationale ou communale se contentent de faire « chanter » leurs sifflets sans aucune prise de mesures coercitives. Sous d’autres cieux, les agents de police ne plaisantent point sur le respect de la discipline, du code de la route. A Paris tout comme à Londres, à Dakar ou à Port-Louis, on ne badine pas avec le respect du code la route. Dans la Capitale malagasy, chacun fait sa loi. Taxis-be, taxis-motos, taxis-bicyclettes, les charrettes à bœufs et à main circulent dans tous les sens selon le code la …rue. Quel gâchis ! Deuxième facteur, la corruption généralisée. Il suffit pour le chauffeur verbalisé de « s’acquitter » d’une certaine somme d’argent, souvent dérisoire, pour récupérer les papiers du véhicule confisqués. Le statu quo en dépit des beaux discours.

    Répondre

    • 10 octobre à 11:03 | citoyendumonde (#4292) répond à Isandra

      Miala Rajoelina mpamono olona

  • 10 octobre à 10:00 | Isandra (#7070)

    DANS SA SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE MADAGASCAR PEUT IL SE PAYER LE LUXE DE PLONGER DANS UNE CRISE POLITIQUE LAVARENY ?

    A Madagascar, la politique et l’économie entretiennent depuis toujours une relation d’amour et de méfiance mêlées. Chaque crise politique, qu’elle prenne la forme d’un coup d’État, d’une contestation électorale ou d’un blocage institutionnel, laisse derrière elle des cicatrices économiques profondes. Aujourd’hui encore, le pays se trouve à la croisée des chemins : une économie aux fondations fragiles, portée par quelques secteurs exportateurs, mais freinée par l’instabilité chronique du pouvoir. La crise politique n’est pas seulement un drame institutionnel ; elle est un frein à la croissance, un poison pour la confiance et une bombe à retardement pour l’emploi et les investissements.

    Une économie déjà vulnérable avant la tempête
    Avant même les tensions politiques récentes, l’économie malgache reposait sur un équilibre précaire. Le pays dépend fortement des exportations de matières premières (vanille, nickel, cobalt, textile), des transferts de la diaspora et de l’aide internationale. Cette dépendance expose l’économie à deux vulnérabilités majeures :
    • les fluctuations des prix mondiaux, qui rendent les recettes d’exportation instables ;
    • et la fragilité des institutions publiques, qui conditionnent l’accès aux financements extérieurs.
    Dans ce contexte, chaque crise politique agit comme un tremblement de terre : les investisseurs reculent, les aides sont suspendues, et la monnaie se déprécie.

    L’instabilité politique, ce “coût caché” du développement
    La Banque mondiale estime que l’instabilité politique coûte à Madagascar plusieurs points de croissance par an. Mais au-delà des chiffres, c’est la confiance qui s’effondre en premier.
    Quand les institutions se fragilisent, les opérateurs économiques adoptent une attitude d’attente :
    • Les investisseurs reportent leurs projets, craignant des changements de politique ou de fiscalité.
    • Les ménages réduisent leurs dépenses par peur de lendemains incertains.
    • Les bailleurs suspendent ou retardent leurs décaissements.
    Résultat : la machine économique tourne au ralenti.
    Dans les rues d’Antananarivo ou de Toamasina, cette méfiance se traduit par une réalité simple : moins de travail, moins de liquidités, plus de survie.
    Les premiers symptômes : inflation, dépréciation, chômage
    Lorsqu’une crise politique éclate, ses effets économiques se font sentir rapidement :
    • La monnaie locale, l’ariary, se déprécie sous la pression de la fuite des capitaux et de la baisse des exportations.
    • L’inflation s’accélère, notamment sur les produits importés (carburant, riz, farine).
    • Les entreprises locales, confrontées à la baisse de la demande et à l’incertitude, réduisent leurs effectifs ou suspendent leurs activités.
    Le citoyen ordinaire, lui, voit la crise à travers son assiette : le prix du riz augmente, les transports deviennent plus chers, et les petits boulots se font rares.
    Autrement dit, la crise politique finit toujours dans le panier de la ménagère."

    Répondre

    • 10 octobre à 10:01 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Le secteur privé pris en otage
      Les entreprises malgaches, petites ou grandes, sont souvent les premières victimes collatérales des soubresauts politiques.
      Elles doivent composer avec :
      • des retards de paiement de l’État,
      • une administration paralysée,
      • des restrictions bancaires,
      • et une insécurité croissante.
      Les opérateurs du secteur privé parlent d’un climat des affaires “asphyxié”, où l’incertitude politique est devenue une taxe invisible. Pour les entreprises exportatrices, la crise signifie aussi des ruptures de contrats, des hausses de coûts logistiques, et un accès plus difficile au crédit international.

      L’État fragilisé et l’aide internationale suspendue
      Madagascar dépend encore largement de l’aide publique au développement. En période de crise politique, cette aide se réduit considérablement. Les partenaires internationaux comme la Banque mondiale, FMI, Union européenne exigent généralement des garanties de stabilité avant de relancer leurs financements.
      Résultat : le budget national s’effondre, les projets d’infrastructure sont suspendus, et les programmes sociaux ralentissent. Le pays se retrouve piégé dans un cercle vicieux : moins de stabilité, moins d’aide et plus de pauvreté.

      Une économie de survie et d’informalité
      Quand la crise s’installe, l’économie formelle se rétracte, mais l’économie informelle, elle, s’étend. Les vendeurs de rue, les petits artisans, les travailleurs à la journée deviennent le cœur battant d’une économie de survie. Cette informalité, bien que résiliente, ne paie ni impôts ni cotisations sociales, et prive donc l’État de ressources essentielles.
      Elle entretient aussi la précarité, puisque la majorité de ces travailleurs n’ont ni protection sociale ni sécurité de revenus.

      Le coût humain : une pauvreté qui se renforce
      Derrière les indicateurs macroéconomiques, la crise politique a un visage humain.
      Selon les estimations, plus de 75 % des Malgaches vivent sous le seuil de pauvreté. Une instabilité prolongée accentue ce chiffre :
      • les jeunes diplômés émigrent ou rejoignent l’économie informelle ;
      • les femmes, souvent premières à perdre leur emploi, voient leur autonomie économique reculer ;
      • les enfants sont retirés de l’école faute de moyens.
      Autrement dit, chaque crise politique repousse d’autant le rêve d’un développement inclusif.

      Sortir du cycle : la stabilité comme premier levier économique
      Aucun programme économique, aussi ambitieux soit-il, ne peut réussir sans stabilité politique.
      Les réformes fiscales, la promotion du secteur privé, ou la lutte contre la corruption exigent un cadre institutionnel solide. Cela suppose :
      • un dialogue politique réel entre les acteurs ;
      • des institutions indépendantes et crédibles ;
      • une justice économique capable d’appliquer les règles sans pression politique."

    • 10 octobre à 10:02 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Les exemples de pays africains comme le Rwanda ou le Botswana montrent que la stabilité politique, plus que la richesse naturelle, est le premier moteur de croissance durable.
      Et maintenant ? Une urgence de confiance
      L’économie malgache n’a pas besoin d’un miracle, mais d’une restauration de la confiance.
      Les opérateurs privés, les bailleurs, et surtout les citoyens veulent des signaux clairs :
      • une gouvernance transparente,
      • des décisions économiques cohérentes,
      • et un calendrier politique prévisible.
      Car au fond, la stabilité politique n’est pas seulement une affaire de dirigeants : c’est un bien public, un investissement collectif.

      Une crise politique est bien plus qu’un débat institutionnel : elle est un frein économique majeur. Chaque période d’instabilité coûte des années de développement perdues, des emplois sacrifiés et des vies précarisées.
      L’économie malgache ne manque pas de potentiel, elle manque de sérénité.

      Sans stabilité, aucun projet, aucune réforme, aucune aide ne peut produire d’effets.
      La véritable urgence, aujourd’hui, n’est donc pas seulement de relancer l’économie, mais de réconcilier la politique avec la confiance. Car à Madagascar, plus qu’ailleurs, la prospérité commence là où la crise s’arrête." Rakotoarisoa Andriatahiana.

    • 10 octobre à 11:04 | citoyendumonde (#4292) répond à Isandra

      Miala Rajoelina mpamono olona

  • 10 octobre à 10:41 | walesa (#5863)

    Isandra La Folle ! Cette crise est très facile a évincer. Il a un SEUL nom : ANRajoelina ! Un seul homme et son comportement paranoïaque ! La crise c’est lui ! Qu’il quitte le pouvoir pour le bien de la Nation !

    Répondre

    • 10 octobre à 10:58 | Isandra (#7070) répond à walesa

      Walesa,

      La crise, ce sont les Mpirotaka, qui tentent de prendre en otage les Malagasy, le départ ou Chaos.

      Le Président élu démocratiquement ne s’assied que sur le fauteuil sur lequel la majorité des Malagasy l’ont mis pour cinq ans.

  • 10 octobre à 10:52 | kartell (#8302)

    Aujourd’hui, un président, affaibli, tente de se donner du temps en promettant de faire ce qu’il n’avait jamais pu faire, en plus d’une décennie de pouvoir, personnel..
    Son bling-bling a fini par le démasquer, le roi est nu et il a peur, désormais, d’être contraint à quitter un pouvoir qu’il pensait conduire jusqu’au bout de la nuit !..
    Il cherche, visiblement, à gagner du temps en promettant beaucoup avec aucun moyen financier, son clan de courtisans dont il avait usé toutes ses têtes, influentes, l’oblige, désormais, à piocher dans celui d’une armée, fidèle, mais, jusqu’à quand ?..
    Il est clair que son pari durant son show ne pourra être tenu du fait d’une conjoncture internationale, « trumperisée » et d’un soutien, hier, indéfectible, macronien, aujourd’hui, en voie de déliquescence, avancée…
    Bref, tous les voyants sont au rouge et sa tentative de pirouette est vouée à se terminer en jus de boudin..
    Le pays serait-il prêt à perdre encore un an, compte-tenu de son bilan actuel, et encore, faudrait-il, que ce champion du déni puisse tenir sa promesse ?.
    Bref, sa tentative à prendre à témoin son opinion publique dans un mea-culpa, ultime, dénote une nouvelle tentative de manipulation, motivée par l’urgence à étouffer dans l’oeuf, cette chienlit.
    On notera que ceux qui ont été invités lors de sa « conférence » à former le public étaient essentiellement ses courtisans, fiers de rendre un service à leur mentor, en danger…
    Qui pourrait s’étonner qu’une pareille pantalonnade puisse apaiser ces tensions de rue ?..
    Mater la rébellion de rue en instaurant un climat de peur reste l’unique réponse donnée à son bilan catastrophique et surtout, visiblement, sa seule issue pour tenter de réagir..
    Mais, le contexte international plaide, hélas, dans son sens, l’affaiblissement de son bailleur historique, en plein chaos politique joue en sa saveur…
    De toute évidence, chasser, le naturel, il revient au galop en démontrant que cet engrenage vers un état aux relents, autocratiques jusqu’ici, sous-jacents, est devenu une réalité en donnant à ce régime son authentique visage et à son président, sa vraie vocation !..

    Répondre

  • 10 octobre à 10:53 | RAVELO (#802)

    Arrête tes copié collé pauvre nandra ;tu ne comprendras jamais que personne ne les lit
    Sors tes propres arguments si tant est que tu en aies.
    TIC TAC ,TIC TAC
    Ohatry ny itako i RADOMELINA mipitrapitra ao iavoloha,tsy sahy miseho masoandro intsony,
    Mbola tsy nanapa-kevitra ny hoeny kianjan’ny 13 Mai akory ny pokona dia efa izao ny anao !!
    Mbola aiza re e !

    Répondre

  • 10 octobre à 11:02 | RN13 (#11689)

    La lutte continue. Si vous etes loin, vous pouvez faire un don pour soutenir nos heros, chaque euro aide :
    https://www.gen-z-madagascar.com/#don

    Répondre

    • 10 octobre à 11:41 | Isandra (#7070) répond à RN13

      Toa misy tsy mazava hono ny fitantanana an’ireny cagnotte ireny :

      https://www.facebook.com/malabary2/posts/25071919679079396?ref=embed_post

    • 10 octobre à 11:49 | RN13 (#11689) répond à RN13

      Je ne reponds plus au #7070, traîtres de la nation qui sont payés pour mentir et pour se moquer de la profonde souffrance du peuple Malagasy

    • 10 octobre à 11:58 | Isandra (#7070) répond à RN13

      RN13,

      Tandis que nous, comme le Président, nous sommes attachés au débat, aux échanges cordiales.

  • 10 octobre à 11:02 | râleur (#3702)

    « les forces de sécurité renforcent la répression »
    Touut animal qui agonise a tjrs des soubresauts violents !
    Puis, avec des étrangers (blancs) vus sur les réseaux sociaux, on peut penser à des mercenaires français (ou israéliens) qui appliquent ce qui a été fait contre les gilets jaunes en France

    Répondre

  • 10 octobre à 11:30 | Cadichou (#9836)

    La Mandoline tu n’es pas digne d’être naturalisé français, tu te sers de la France pour le pognon, pour vivre en toute impunité pendant que ton peuple crève de faim, tes discours sonnent faux.
    Qu’as tu donné en échange à nos gouvernants français...Les îles Éparses avec quelques kilos d’or des droits de stationnement pour nos navires de guerre.
    Touts tes dirigeants sont corrompus.
    Je ne souhaite pas te croiser en France, tu salis le drapeau bleu, blanc, rouge, tu salis la France.

    Répondre

    • 10 octobre à 12:39 | MagZ (#11849) répond à Cadichou

      Bonjour Cadichou,
      En tant que française je peux affirmer qu’être français, et/ou naturalisé, ne nécessite aucune dignité, au contraire. Pour manger à la gamelle, et ne pas avoir d’ennui, il faut courber l’échine et obéir aveuglément au régime en place. Poser des questions est à vos risques et périls, vous serez, de façon mimétique, car la bonne parole est dispensée par les médias des oligarques, affublé d’un qualificatif adéquat se terminant par « iste », au goût du jour. La plupart des français sont des « mougeons » (mi mouton, mi pigeon) qui suivent n’importe quel berger même s’ils n’ont que du mal à en dire.
      Le drapeau français que vous auriez l’idée de brandir fièrement en France actuellement, vous coutera une belle amende de 135€, idem pour le drapeau Pal*stini*n, en revanche le drapeau Isra*li*n au fronton des mairies ça passe. Vous ne pouvez plus, non plus, déclarer qu’il n’existe que 2 genres chez les humains, des étudiants se sont fait virer de leur université pour avoir osé l’affirmer.
      Ce qui se met en place mondialement, actuellement, est d’une gravité qui dépasse les « élus » de première ligne qui ne sont que des brêles cupides, devenus les idiots utiles de la machine pyramidale qui nous broie, pour ne pas dire génocide. La France est un exemple parfait d’ingénierie sociale bien rodée, où tout le monde est corrompu et en dissonance cognitive quasi permanente.

  • 10 octobre à 11:33 | Isandra (#7070)

    ZAVATRA HAFA MIHITSY NO KASAIN’IREO MPANAO POLITIKA.

    VONONA ANEFA NY MPITANDRO NY FILAMINANA HITANDRO HATRANY NY FILAMINANA :

    https://www.facebook.com/reel/2893135444203879

    Répondre

    • 10 octobre à 13:32 | walesa (#5863) répond à Isandra

      Toi, crapule tu confirme, que vous êtes prêts tuer les innocents ! Un peloton d’exécution

    • 10 octobre à 14:44 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Walesa,

      Citez nous ici les cas de vrais manifestants tués, à part Rivaldo, dont le cas est à qualifier,...

      Selon les autorités 12 morts le total, dont la plupart sont des pilleurs et victimes des bousculades pendant les émeutes du jeudi noir.

  • 10 octobre à 11:34 | lemama (#5841)

    GET OFF NOW DJ ASSASSIN VOMI DE CHIENS ! Ça rime...

    Répondre

  • 10 octobre à 11:42 | lemama (#5841)

    Les ESCLAVES VENDUS LÈCHEQ du DJ ASSASSIN Dondrona Vomi de Chiens de ’’ MT ’’ font des heures sup. pour répandre la Théorie du Complot.
    Hé les ÂNES_NANDRA (de MT) du DJ ASSASSIN, les primes sont bonifiées ?!

    Répondre

  • 10 octobre à 11:48 | lemama (#5841)

    CRIMINEL au service d’un DJ ASSASSIN VOMI DE CHIENS
    https://www.facebook.com/reel/833909692533359

    Répondre

  • 10 octobre à 11:57 | lemama (#5841)

    C’est un geste ignoble et inacceptable.
    Dégageons ce DJ Vomi de chiens, assassin, ses CHIENS, ses ESCLAVES et TOUTES ses ORDURES.

    Répondre

  • 10 octobre à 12:05 | RN13 (#11689)

    Répondre

  • 10 octobre à 12:18 | spliff (#5871)

    “Pas de korontana…”
    C’est tout ce qu’ils ont à dire…

    Pendant qu’un gendarme en uniforme maintenant avec brutalité une femme en position de soumission brûle les cheveux de celle-ci…
    Le maintien de “l’ordre” selon Rajoelina quoi…
    Le niveau d’éducation des gendarmes…. Identique à celui de leur président…
    Et la population serait censée avaler ça au calme…

    Gen Z n’est pas qu’un mot… c’est un changement d’époque que Rajoelina ne comprend pas… lui n’est qu’un reliquat contemporain de ces vieux dictateurs africains puants… qui sont seuls à croire que leurs blablas poussifs puissent encore convaincre qui que ce soit qui ait un cerveau qui fonctionne.

    La seule photo qui vaille le coup est celle du prix de ses accoutrements face aux bidons jaunes

    Dans le genre enc.lé, c’est quand même un morceau le mec…

    Répondre

    • 10 octobre à 12:41 | Isandra (#7070) répond à spliff

      Spliff,

      C’est toujours déplorable toute forme de violence,...

      Toutefois, il faut dénoncer aussi les agressivités et les violences des manifestants, aussi bien verbales que matérielles,... dont les forces de l’ordre sont les cibles privilégiés et l’utilisation des femmes et des enfants sous forme des boucliers humains, par ex : Anosy, une femme s’est approché les forces de l’ordre avec des pierres de pavé,...

      Sans parler de publication des photos des ces hommes de treillis sur les réseaux sociaux,...

    • 10 octobre à 14:50 | spliff (#5871) répond à spliff

      “déplorable” ?
      C’est tout ?
      Vous imaginez-vous à la place de cette femme et qu’on vous lance à la figure un laconique “déplorable” ?
      Non mais ça va dans votre crâne ?

      Et ensuite vous vous plaignez que les photos des gendarmes soient publiées ?

      Mais sur quelle planète vivez-vous ?
      Le gendarme est supposé incarner un ordre régalien selon un code de conduite et des objectifs très cadrés.
      Quand il devient voyou à l’extrême lui-même, sa photo sur internet devient instantanément fair game…
      Quand on n’est pas éduqué soi-même, on peut pas espérer que les forces qu’on est supposé contrôler le soient… et c’est pire quand on n’a aucune conscience de ces mécanismes hiérarchiques : on passe son temps à éviter les vraies responsabilités.
      Eh bien la nature humaine vous renvoie l’ascenseur… faut pas venir pleurer…

      Quelle bande d’enc.lés…

  • 10 octobre à 12:22 | rakotobe (#7825)

    LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR, Andry Nirina Rajoelina.

    Objet : Appel à la justice et à la dignité suite à un acte de violence commis par un gendarme

    Monsieur le Président,

    C’est avec une profonde tristesse et une vive indignation que je m’adresse à vous aujourd’hui, la République et la Constitution sont mises à mal.

    Le 09/10/2025, enregistré dans une vidéo, un événement d’une gravité extrême a choqué l’opinion publique : un gendarme, censé protéger la population, s’est rendu coupable d’actes inqualifiables à l’encontre d’une femme sans défense. Non content de l’avoir insultée et violentée, il a poussé la cruauté jusqu’à brûler ses cheveux. Un geste d’humiliation et de barbarie qui ne peut, en aucun cas, être toléré dans un État de droit.

    Ce crime ne concerne pas seulement une victime. Il touche à l’honneur de toute une Nation. Il met en lumière une fracture grandissante entre ceux qui portent l’uniforme et les citoyens qu’ils ont juré de protéger. C’est une image capturée parmi tant d’autres. Quand la force publique devient instrument d’abus, la confiance s’effondre et avec elle, l’idée même de justice.

    Monsieur Andry Nirina Rajoelina,

    Vous avez une mère. Vous avez une femme. Vous avez une fille. Je le crois sincèrement, vous êtes un chef de famille qui appellerait et se battrait pour la justice si une telle humiliation ou une telle barbarie arrive à vos proches.

    Monsieur le Président,

    Vous avez entre vos mains la responsabilité et la direction des forces de sécurité. Vous avez la responsabilité de faire en sorte que toute la lumière soit faite sur cet acte ignoble et que justice soit rendue, sans complaisance ni protection hiérarchique :
     une enquête indépendante et transparente,
     des sanctions exemplaires à l’encontre du coupable,
     et une réforme réelle de la formation et du contrôle des forces de l’ordre.

    Nul n’est au-dessus de la loi dans une République.

    Dans l’espoir que cet appel trouve un écho dans votre conscience et dans vos actes, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses.

    RAVOAJARISON Michel, Citoyen malgache
    Antananarivo, le 10/10/2025

    Répondre

  • 10 octobre à 12:29 | Isandra (#7070)

    LES AUTORITES AUSSI DOIVENT TENIR COMPTE CE GENRE DE SONNETTE D’ALARME.

    "Les répercussions des événements du 25 septembre se font fortement sentir dans la capitale et au-delà. Face aux violences et aux pillages survenus jeudi soir, le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités compétentes à agir rapidement pour garantir la sécurité des entreprises et de leurs salariés.

    Selon l’organisation patronale, la situation est jugée « critique ». De nombreux établissements privés, commerces et infrastructures ont été la cible de dégradations et d’actes de vandalisme. Plusieurs témoignages d’entrepreneurs font état de stocks détruits, de locaux incendiés ou encore de machines endommagées, compromettant ainsi la continuité des activités économiques déjà fragilisées par le contexte national. « Les entreprises malgaches représentent des dizaines de milliers d’emplois et une part essentielle de la stabilité sociale. Chaque perte subie met en danger non seulement la survie des sociétés, mais aussi celle des familles qui dépendent de ces revenus », a indiqué le GEM dans un communiqué diffusé à la presse vendredi matin.

    Outre les pertes matérielles, le secteur privé exprime sa vive inquiétude pour la sécurité des salariés. Beaucoup d’entre eux ont été surpris par les violences alors qu’ils quittaient leur lieu de travail, et certains ont subi des menaces directes. « Nos collaborateurs ne doivent pas devenir des victimes collatérales d’événements qu’ils ne contrôlent pas », insiste le GEM, rappelant que la protection des travailleurs doit rester une priorité absolue dans la gestion de la crise. Plusieurs entreprises auraient par ailleurs suspendu temporairement leurs activités, le temps que la situation se stabilise. Dans certains quartiers de la capitale, des responsables d’ateliers ou de petites usines ont préféré fermer leurs portes pour éviter de nouvelles attaques.

    Cette nouvelle crise intervient dans un contexte économique déjà tendu. De nombreux secteurs – textile, agroalimentaire, BTP, tourisme ou encore services – sortent à peine des difficultés liées à la pandémie et aux perturbations internationales. Le GEM rappelle que la confiance des partenaires internationaux, déjà chancelante, pourrait être durablement affectée si un climat d’instabilité venait à s’installer. Pour le secteur privé, l’enjeu dépasse la simple survie des entreprises touchées : il s’agit de préserver la dynamique de création d’emplois et de garantir la stabilité sociale du pays. Dans son communiqué, le GEM conclut par un appel solennel à la responsabilité de chacun, autorités comme citoyens, afin que Madagascar ne bascule pas dans une spirale de violences préjudiciable à tous."

    Répondre

    • 10 octobre à 12:30 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Et les forces de l’ordre font tout que le jeudi noir ne se reproduise plus,...!

    • 10 octobre à 13:48 | RATOVO (#10503) répond à Isandra

      RY NANDRA BOLOKY !

      Le morpion grand Rainilainga s’accroche coûte que coûte au pouvoir en se barricadant dans le bunker d’iavoloha . Maintenant LA FOLLE MPISOLELAKA se réfère à deux pétasses pour avoir les copiés-collés Be molotra et Rinah Rakotomanga !

  • 10 octobre à 12:48 | Vohitra (#7654)

    Ce n’est plus de la répression, ce stade est déjà dépassé.

    Ce que j’ai pu observer dans les derniers 48 h, c’est de la bestialité pure et simple !

    Oui, de la bestialité !

    Des gendarmes se comportant comme des chasseurs, comme des anciens Afrikaners du temps de l’apartheid en train de chasser les militants de l’ANC.

    Balles réelles confirmées, et des brutalités gratuites provenant de sadiques et assoiffés de sang !

    Et ceux qui étaient autour de moi hier ont avancé même un autre point de vue dérangeant mais après mûres réflexions, l’idée peut tenir la route...

    Soit ces gendarmes sont :

    * Drogués et devenus agressifs sous l’effet de la fatigue

    * Des tribalistes qui croient qu’ils ont pour mission principale d’exterminer la population des Hautes Terres centrales du pays (revoyez ce qui était arrivé à cette fille universitaire à Fianarantsoa)

    Ou les deux à la fois...

    Spliff avait mentionné supra ce qui était arrivé à la fille d’hier, obligée de se mettre à genoux, les mains écartées de sa tête, puis le gendarme avait brûlé ses cheveux !

    Les gendarmes sont devenus des hors la loi et des extrémistes en uniforme !

    C’est intolérable ce qui se passe maintenant.

    Répondre

    • 10 octobre à 13:10 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      ITV,

      « Des tribalistes qui croient qu’ils ont pour mission principale d’exterminer la population des Hautes Terres centrales du pays. »

      Ce n’est pas à la radio milles collines, ça ?

      Il ne manque plus que ça, ils sont prêts à tout, pour pousser la population tananarivienne à la casse pipe,...

      Ingahindriana est en train de mettre davantage les huiles sur les feux,...aiguiser les colères de Merina,...

    • 10 octobre à 13:12 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Oui VOHITRA
      de la BESTIALITÉ
      C’est le SEUL QUALIFICATIF JUSTE.

      Drogue ? Sûrement
      Guerre ethnique provoquée par Rajoelina le Francais ?
      TRES PROBABLEMENT
      RAJOELINA le Français 8
      VU .COMME UN VAZAHA par les moins avertis des côtiers.tente la tambouille de la guerre ethnique conseillée par la France sûrement.
      comme l’essaya Ratsiraka..avec les résultats que l’on connaît.

      Lors des rotaka. a Tamatave j’’étais personnellement TEMOIN pour affirmer que les emeutiers.ratsrakistes etzirntcramasses en brousse, joignent ldes prostituée et des prisonniers évadés .. tous très ALCOOLISES ( pas dewdroguexa l’époque)

      Alors que l’ensemble de la population tres cosmopolite vivait en tres bonne intelligence , si ce n’ était en toutes amitié

      OUI ENCORE POUR RENFORCER LA LUTTE

      LA DETERMINATION

      DE SE. DEBARRASSER DE RAJORLINA
      PUIS DE SA CLIQUE FRANCAFRICAINE

      MÊME LES PIEDS DEVANT !

    • 10 octobre à 13:15 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      au casse-pipe,...

  • 10 octobre à 14:09 | luczanatan (#321)

    Stabilité ?
    La stabilité serait en France comme à Madagascar le moyen de sauver l’économie.
    Sans blague ?
    Depuis des années de « stabilité » quant aux partis au pouvoir en France ou quant au forces claniques au pouvoir à Madagascar, on voit où cela nous a conduit dans chaque pays : au désastre financier, politique, social. Et si quelques secteurs îlots surnagent il faudrait rester stable pendant que tout s’écroule à côté ?
    Il doit bien avoir un proverbe malgache pour dire : « on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs ».
    Les jeunes, des jeunes se sacrifient aujourd’hui pour tous.
    Non le coup de l’instabilité ne marchera pas :
    beaucoup sont prêts à souffrir pour qu’on reparte de zéro en ayant balayé les élites égoïstes, fatiguées, gavées, méprisantes et surtout incompétentes.

    Répondre

  • 10 octobre à 14:13 | RN13 (#11689)

    Voila un bon resumé de la hypocrisie et l’echèc du PFM assassin :

    Répondre

  • 10 octobre à 14:14 | Isandra (#7070)

    LE PM REMONTE LE MORAL DES TROUPES SUR LA PLACE DE 13 MAI :

    « Le Premier ministre, le général Fortunat Ruphin Zafisambo, s’adresse aux forces de défense et de sécurité en mission de rétablissement de l’ordre public durant un rassemblement dans le Centre-ville ce jeudi vers 12h30. “Assurer le maintien de l’ordre n’est pas facile”, confie-t-il ensuite à la presse, indiquant être passé devant le parvis de l’Hôtel de ville pour »remonter le moral des troupes« . Il souligne également que ses priorités sont »la stabilité et l’économie".

    Qui est en même temps la démentie de fakes news affirmant que les dirigeants se barricadent,...le PM peut se balader même sur la place de 13 mai, comme le Président du sénat, hier d’ailleurs, à Anosy. Pour vous dire qu’ils peuvent circuler sans problème où ils veulent.

    Répondre

Réagir à l'article

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, merci de vous connecter avec l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.