Dans un contexte marqué par une série d’intoxication alimentaire suspecte et de malaise social, le KMF/CNOE – Fanabeazana olompirenena (Éducation citoyenne) sort de son silence. Dans une déclaration rendue publique le 8 juillet, l’organisation appelle les dirigeants à la transparence et à la responsabilité. « Le peuple a soif de vérité », souligne le communiqué, en réaction aux informations circulant sur des produits alimentaires suspects, notamment des huiles, qui auraient été brûlées publiquement. Le silence ou les réponses évasives des autorités n’ont fait qu’accroître la confusion et l’inquiétude au sein de la population.
Le KMF/CNOE dénonce le manque de communication officielle autour des récents cas de contamination alimentaire, qui ont alimenté de nombreuses spéculations sur les réseaux sociaux. L’organisation réclame des explications claires sur l’origine de ces empoisonnements, tout en soulignant le droit fondamental à l’information. « Ce n’est pas seulement une question de santé publique, mais aussi de démocratie », martèle l’association, qui met en garde contre les conséquences d’un traitement approximatif de la crise.
Dans le même communiqué, le KMF/CNOE relaie également les revendications du personnel de la Jirama en attente d’une audience présidentielle. Au-delà de cette demande ponctuelle, l’organisation citoyenne pointe les nombreux dysfonctionnements qui minent le quotidien des usagers : coupures d’eau et d’électricité fréquentes, mauvaise qualité du service, attente interminable pour les paiements. Des problèmes persistants auxquels les autorités peinent à répondre, malgré les promesses de redressement et d’amélioration.
Dans ce climat de défiance, les appels au dialogue et à la concertation ne suffisent plus : les citoyens attendent des mesures concrètes et des responsabilités clairement assumées par ceux qui détiennent le pouvoir, affirme le KMF/CNOE.
À travers cette sortie publique, le KMF/CNOE rappelle que le développement d’un État ne peut se faire sans respect des droits fondamentaux, à commencer par celui d’être informé de manière juste, rapide et vérifiable.
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Vos commentaires
C’est devant ce « ministère » ( si on peut encore l’ appeler ainsi) qu’ il faut aller faire le pied de grue, voir y envoyer ces syndicats, pour demander pour et à quoi ils sont payés autre qu’ envoyer des analyses à l’ étranger ...
Et ou en sont les résultats ??? !!! ( je ne demande pas « devoir » de résultat...)
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