Bien que timide, la rentrée politique du président du Masters Alain Ramaroson ouvre un nouvel espoir pour l’opposition dont l’inertie est constatée ces derniers temps. Alain Ramaroson ne l’a pas annoncé officiellement, mais on constatait qu’il voulait saisir l’occasion pour être le messie en cette période où l’opposition est en panne, faute d’argent. L’homme s’est incrusté pendant quelques années dans son domaine privé à Andoharanofotsy. Il n’a reçu aucune audience politique durant cette « période de répit ». Reste à savoir si Alain Ramaroson fera cavalier seul ou s’il se concertera avec les autres leaders de l’opposition en vue des actions communes plus consistantes.
Tombeur de l’amiral
Alain Ramaroson n’est pas un inconnu du monde politique malgache. Il s’est affiché en vrai militant politique en 1991 en tant que président du Département politique de « Hery Velona Rasalama ». Alain Ramaroson a dépensé de centaine de millions pour chasser du pouvoir l’amiral Didier Ratsiraka. Élu président de la République après le mouvement populaire de 1991, le Pr Zafy Albert l’a nommé ministre de l’Industrie dans le gouvernement d’Emmanuel Rakotovahiny. Un poste que l’intéressé a refusé en ayant peut-être estimé que la récompense est minime par rapport aux efforts qu’il a fourni pour propulser le Pr Zafy au pouvoir. Alain Ramaroson a encore fait parler de lui en 2002. La victime a été la même : l’amiral Didier Ratsiraka. L’ancien numéro Un du Département politique de « Hery Velona Rasalama » a prêté mains fortes à Marc Ravalomanana. Mais une fois élue, Marc Ravalomanana l’a oublié.
