Des années 50 à 64 le pouvoir administratif était exercé par les Services Provinciaux en liaison étroite avec les administrés sous la supervision d’un Chef de Province. A partir de 64 l’administration centrale (dite de Tana) a pris le contrôle du système administratif avec (déjà) les dysfonctionnements à leur paroxysme aujourd’hui : népotisme, clientélisme, incompetence, bureaucratisme, corruption. Ce qui a eu pour effet de disperser (mis en retraite ou démissionnés) nombre de fonctionnaires « provinciaux » vazahas et malgaches compétents. Curieusement ce phénomène s’est accompagné d’une intensification de la coopération bilatérale franco-malgache innondant les ministères de cooperants aussi inutiles qu’incompétents.
Un livre intéressant pour bien comprendre cette période : « Prison pour un expert » de Edouard Chapuis.