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jeudi 18 décembre 2025
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SADC : la situation politique et sécuritaire de Madagascar au cœur d’un sommet extraordinaire

jeudi 18 décembre | Mandimbisoa R. |  357 visites  | 3 commentaires 

Le colonel Michaël Randrianirina, a participé au Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenu par visioconférence le 17 décembre 2025. À l’ordre du jour : l’examen de la situation politique et sécuritaire à Madagascar, dans un contexte où les autorités affirment vouloir consolider l’apaisement et relancer un processus de réformes présenté comme une « Refondation ».

Dans un communiqué, la Présidence salue la tenue de cette réunion régionale, qu’elle décrit comme marquée par un esprit de dialogue, de responsabilité et de solidarité. Elle a insisté sur une approche fondée sur l’accompagnement, la concertation et le respect de la souveraineté des États membres. Le sommet, souligne-t-elle, s’inscrit dans une logique de soutien à la paix, à la stabilité et à l’ordre constitutionnel.

Les autorités indiquent avoir pris note avec satisfaction de l’appréciation portée par la SADC sur le retour au calme sur l’ensemble du territoire national. Cette évaluation, mise en avant par l’exécutif, vient appuyer le message central que les autorités cherchent à projeter : la situation serait en phase de normalisation, ouvrant la voie à une séquence politique censée rétablir durablement l’ordre constitutionnel démocratique.

Autre point jugé déterminant par la Présidence : l’accueil favorable réservé au lancement des consultations nationales, engagées le 10 décembre 2025. Présentées comme une étape clé, ces consultations doivent, selon l’exécutif, alimenter un consensus autour des réformes prioritaires : renforcement de l’État de droit, restauration de la confiance entre citoyens et institutions, et consolidation de la paix sociale.

Le SADC a affirmé vouloir poursuivre son accompagnement dans la conduite du processus de Refondation et la mise en œuvre concertée de la Feuille de route. Les mécanismes évoqués relèvent de la facilitation, de la médiation et de l’appui, dans un esprit de partenariat, de confiance et de responsabilité partagée.

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3 commentaires

Vos commentaires

  • 18 décembre à 10:27 | Jipo (#4988)

    Salama djiaby.
    Que de gesticulations (consensuelles & inclusives) mais surtout confondantes .
    L’ utilité de cette SADC(comme bien d’ autres : HCC en tete) a montré ses limites et devant un tel résultat la raison voudrait qu’ elle fasse à minima profil bas et non s’ obstiner à essayer de montrer une utilité quelconque qui n’ a jamais existé autre que dans son profil usurpé, ostentatoire et prétentieux .
    Des organisations maçonniques/mafieuses dont les objectifs plus que troubles au service de toujours les memes avec les méthodes que chacun connait et prétend combattre tout en les protégeants et entretenants à savoir : la corruption comme carburant & locomotion .
    Quand je crie « Libertalia ’ s still alive », vous en avez sous les yeux la plus édifiante preuve sans que cela ne gène personne au demeurant ...
    D’ en conclure par juste une question : qui d’ autre qu’ une dictature peut éradiquer ce genre de « démocrassie » ?
    Assurément pas le monde des bisounours du camp du bien alors que reste-t-il ?
    Autre que nos valeureux embrayages criant à l’ unisson la bouche en Q de poule & en coeur : « ââhh que fachô ! je suis tous charlie & touche pas à mon barbouze » ...

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  • 18 décembre à 11:24 | Vohitra (#7654)

    A quoi perdre du temps à dialoguer avec de telle institution dans le contexte actuel du pays ?

    L’ancien président de la SADC, un français criminel et despote pilleur de la Nation Malagasy est toujours en fuite, dans un élan de bon sens et pour faire valoir l’esprit de coopération au sein de cette institution, les instances décisionnelles telles « la troïka » de la SADC aurait dû apporter depuis des mois sa réelle contribution afin de capturer et ramener au pays le bandit fuyard dénommé Rajoelina...

    Autrement, c’est vraiment inutile de porter une quelconque attention sur les préoccupations des dirigeants et membres de la SADC, une institution qui n’est même pas capable de condamner les actes de vandalisme perpétrés par Paul le rwandais et sa milice M23 à l’Est de la RDC actuellement, une reprise du pillage à peine quelques jours après la signature d’un accord sous l’égide de Washington...

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  • 18 décembre à 11:41 | rendre visible l’incision le (#11616)

    Aslm alkm
    La SADC joue le rôle de balise et de panneau de signalisation voire le cas échéant d’arbitre et d’organisation de dépannage. Tant que vous n’êtes pas confrontés aux problèmes vous ne voyez pas son utilité. Essayez de voir plus loin que votre nez votre honneur Jipo. La loi du plus fort est dynamique et peut changèr de camp à tout moment et à l’improviste.

    Répondre

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