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Suite :
Vous rêvez de la Russie ?
Alors faites comme certains Africains : allez vous engager dans l’armée russe.
Allez au premier rang.
Allez goûter au froid, à la boue, aux balles.
Partez marcher, nager, ramper jusqu’en Russie si vous êtes vraiment des “patriotes”.
Parce qu’ici, critiquer est facile.
Se lever, agir et risquer sa peau, là… on ne voit plus personne.
Moi, j’ai grandi dans les années 80, sous Ratsiraka, sous influence soviétique.
Je sais EXACTEMENT ce que c’est de vivre dans un pays verrouillé par l’URSS.
Je n’ai pas oublié.
Et je n’ai pas envie qu’on replonge Madagascar dans ce modèle.
Je n’ai jamais cherché à être français : je le suis depuis ma naissance, par ma mère.
Mon père ne m’a pas reconnu, mais je l’aime quand même et je le respect.
À Madagascar, entrer dans l’armée était impossible sans 15 millions FMG ou sans pistons.
Alors oui, j’ai fui la misère et les violences de 1991.
Je suis parti le 8 octobre 1991.
Le 9, Diego brûlait. L’aéroport était en flammes. Il y avait des morts.
En France, je me suis engagé dans l’armée, avec une promesse :
un jour, revenir pour défendre mon pays.
J’ai effectué des opérations extérieures : Afghanistan, Mali, Centrafrique, Côte d’Ivoire, et bien d’autres.
J’ai vu la guerre, la vraie. Celle qui vous arrache des frères et vous casse l’âme.
Et je suis revenu vivant. Par miracle.
Aujourd’hui, je ne fais pas de politique. Je ne fais pas de propagande.
Je n’ai aucun parti.
Je me bats contre les injustices, point.
Et qu’on clarifie quelque chose :
Le Général Bomba Richard Ravalomanana — celui qui m’a traité de “caporal légionnaire” — a fui Madagascar.
Moi, je suis resté debout.
Qu’il le veuille ou non, je n’ai jamais été légionnaire, même si j’ai combattu épaule contre épaule avec eux.
J’ai un respect infini pour ces hommes.
Mais la vérité est simple :
Je suis Troupes de Marine.
Je suis Infanterie de Marine.
Un marsouin.
Un soldat qui marche, qui rame, qui endure, qui revient.
Un soldat qui ne baisse jamais la tête.
Pendant que certains parlent, moi j’agis.
Pendant que certains critiquent, moi je me bats.
Pendant que certains fuient, moi je reste.
Je suis Franco-malgache, et fier de l’être.
Et je me battrai jusqu’au dernier souffle contre l’injustice dans mon pays.
Joachim Chatelar, Facebook du 15/11/2025 à 15h36