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samedi 15 novembre 2025
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Rinah Rakotomanga placée en détention provisoire dans l’affaire Madagascar Airlines

samedi 15 novembre | Mandimbisoa R. |  581 visites  | 4 commentaires 

Le couperet est tombé pour Rinah Rakotomanga et son compagnon. Ils sont placés sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora, a annoncé ce samedi matin la ministre de la Justice, Fanirisoa Ernaivo, via sa page Facebook. L’incarcération du couple intervient dans le cadre de l’enquête menée sur des soupçons de malversations au sein de Madagascar Airlines, anciennement Air Madagascar dont Rinah Rakotomanga avait présidé le Conseil d’administration d’avril 2022 à novembre 2023.

Plusieurs chefs d’inculpation ont été retenus contre Rinah Rakotomanga et son compagnon d’après la ministre de la justice : détournement de deniers publics, complicité de détournement, favoritisme et abus de fonction. Les enquêteurs soupçonnent Rinah Rakotomanga d’avoir attribué des marchés publics à une entreprise liée à son compagnon, en exerçant des pressions sur le conseil d’administration de la compagnie aérienne.

Cette nouvelle rebondit alors que son prédécesseur à la tête de Madagascar Airlines, Mamy Rakotondraibe, est lui-même placé en détention provisoire dans une autre affaire liée à la CNaPS-SMGD. Rinah Rakotomanga, proche collaboratrice de l’ex-président Rajoelina est une figure bien connue de la sphère politico-médiatique : ancienne journaliste, ex-directrice de la Communication de la Présidence puis conseillère à l’ambassade de Madagascar en France. Elle a été démise de ses fonctions de conseillère auprès de l’ambassade de Madagascar en Chine il y a quelques jours.

Après la chute de Rajoelina, elle est rentrée à Madagascar et s’était illustrée par son implication dans une manifestation pro-Rajoelina sur la place du 13 Mai, aux côtés de Marie Michelle Sahondraharimalala et de la députée élue à Ambositra, Haingo Nambinina. Quelques jours plus tard, un arrêté d’Interdiction de Sortie du Territoire (IST) avait été prononcé à son encontre avec une vingtaine d’autres personnes.

Alors que des rumeurs la disaient déjà hors du pays, elle a finalement été arrêtée le dimanche 9 novembre dans une villa isolée à Antetezambaro, à Toamasina, en compagnie de son compagnon. Elle n’aurait pas répondu à la convocation du BIANCO, d’où cette arrestation. Après leurs interrogatoires au BIANCO, Rina Rakotomanga et son compagnon étaient déférés devant le Pôle anti-corruption (PAC), qui a ordonné leur placement en détention provisoire.

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4 commentaires

Vos commentaires

  • 15 novembre à 09:24 | Isandra (#7070)

    « Après la chute de Rajoelina, elle est rentrée à Madagascar et s’était illustrée par son implication dans une manifestation pro-Rajoelina sur la place du 13 Mai, aux côtés de Marie Michelle Sahondraharimalala et de la députée élue à Ambositra, Haingo Nambinina. Quelques jours plus tard, un arrêté d’Interdiction de Sortie du Territoire (IST) avait été prononcé à son encontre. »

    Cela explique tout, et

    C’est la ministre de la Justice en personne qui tient à informer cette nouvelle, elle qui faisait plusieurs publications contre Rinah quand elle était en exil judiciaire,...

    La ministre a t elle prise cette affaire comme une affaire personnelle ?

    En tout cas, toutes les indices nous montrent que derrière cette affaire, la vengeance n’est pas loin.

    Répondre

  • 15 novembre à 09:28 | Isandra (#7070)

    Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence.

    A l’issue de leur assemblée annuelle du 4 au 14 novembre à Antananarivo, la Conférence des évêques de Madagascar a diffusé un message adressé à l’ensemble de la population, aux autorités politiques et aux jeunes. Un message dans lequel les évêques rappellent de prime abord que Madagascar traverse une période de changements profonds, initiée par les mouvements populaires de la jeunesse, qui ont conduit à l’établissement d’un Gouvernement de transition chargé de refonder la République.

    Selon le message, le peuple a exprimé la demande d’un changement concret dans la gouvernance. Les prélats insistent ainsi sur le fait que la politique doit protéger le bien commun et non les intérêts d’une minorité ou de cercles d’influence. Le clientélisme et la corruption, trop souvent présents dans l’histoire récente, doivent être abandonnés.

    Les évêques appellent donc à une réforme profonde des pratiques et des mentalités notamment une politique désintéressée qui cesse de privilégier amis et réseaux au détriment du bien public. Néanmoins, ils expriment déjà leur inquiétude face au risque de voir revenir d’anciens acteurs et méthodes politiques préjudiciables, et mettent en garde contre des personnes rémunérées pour contrecarrer les réformes. « Soyons vigilants », préviennent-ils.

    La violence et la vengeance ne peuvent accompagner le développement, appuient en outre les évêques. Cela, disent-ils, n’apportera ni apaisement ni paix. « L’unique voie est celle de la réconciliation, de la solidarité, de la justice et du pardon », écrivent-ils, reconnaissant tout de même que l’application de la justice et de l’équité ne sauraient pas être assimilés obligatoirement à de la vengeance.

    Les prélats insistent par ailleurs sur le respect de la durée de la transition, fixée à deux ans, période nécessaire pour mettre en place des bases solides pour le développement et répondre aux besoins immédiats des populations, notamment en matière d’électricité, d’eau potable et d’infrastructures.

    Ils exhortent les autorités à gouverner pour le bien commun, réduire le faste et les privilèges, gérer les ressources de manière équitable et prendre en compte les réalités régionales, afin d’éviter la concentration du pouvoir dans les grandes villes. Les réseaux privilégiés qui considèrent Madagascar comme leur propriété doivent disparaître, et les projets durables doivent être menés à terme.

    Dans la partie finale de leur message, les évêques soulignent le rôle crucial des jeunes dans cette transition. Leur engagement, moteur du mouvement populaire, doit s’exercer dans le respect des traditions et des valeurs de la société. Il est essentiel de créer des conditions d’éducation et de travail dépolitisées pour leur permettre de contribuer pleinement au développement."

    Répondre

    • 15 novembre à 10:05 | RATOVO (#10503) répond à Isandra

      ISANDRA NANDRA !

      Le couperet est tombé et ça va faire très mal aux volomboasary . A travers cette petite récréation à Antanimora c’est bien Rainilainga qui est atteint . La justice contre l’impunité se déroule à merveille avec un karcher manapenitra et la caravane passe tandis que les chiens aboient ! Le retour de manivelle est douloureux . Ranoromaro l’autre amazone du "vola ,vody, voninahitra doit avoir le sommeil agité . Vas -y Michael c’est bon , bon ...

  • 15 novembre à 09:39 | Maestro (#7313)

    Voilà !!!! N’ayez aucun sentiments les Gars délit / Punition ( à la hauteur du délit ). Les Terroristes ont agi en toute impunité depuis 2009 et il est temps de Nettoyer le Pays avec Force et Conviction , le Fihavanana était une faiblesse. Target la tête de l’Organisation à savoir Rajoelina Familia , Django à deux Balles , Ntsay et quelques autres encore.
    Vive Madagascar ! Force et Honneur !!!

    Répondre

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