Répondre à un commentaire
Pour participer à ce forum, merci de vous connecter avec l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Répondre à un commentaire
Pour participer à ce forum, merci de vous connecter avec l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Publicité
Articles populaires
Derniers commentaires
Je rejoins Vohitra quand il fustige la pseudo révolution de 1975. C’est de là que datent tous nos maux. On paie encore et toujours le prix d’une aventure où un abruti mégalo et imbu de lui-même nous avait menés, à l’insu de notre plein gré. On aura tout connu. 1) Et le culte de la personnalité érigé en étendard par un vaurien. Je me rappelle encore les discours fleuve de cet abruti mégalo (qui duraient parfois des heures et des heures !!!) qu’il fallait se farcir. La RTM chamboulait son programme afin de nous faire entendre la bonne parole. On se serait cru en Corée du Nord, Kim Il Sung était, du reste, le modèle absolu de ce vantard. Une souffrance intellectuelle, une insulte à l’intelligence du Malgache, c’était juste du lavage de cerveau. Cette période débile m’ a vacciné à jamais contre ces tribuns habitués à promettre la lune... 2) Puis le tribalisme porté aux nues par un pouvoir aux mains d’une meute revancharde. Le nivellement par le bas en fut le logiciel, la dictature du prolétariat le bras. Une hérésie qui, en tuant la petite bourgeoisie, avait porté le coup ultime à la marche vers le développement. L’idéologie avait définitivement pris le pas sur le raison. 3) Et aussi la politisation à outrance de l’Armée devenue une force de répression de la plèbe, au service d’une caste, d’une nomenklatura décidée à préserver ses privilèges.
Ces maudits paramètres, parmi d’autres, héritage maudit de l’Amiral, hélas, ont laissé des traces, certains perdurent même. « Des fléaux qui ont fait émergé les fameux « tsy maty manota » dans tous les régimes politiques successifs depuis cette date du 15 juin 1975... », dixit Vohitra. Là où la bât blesse, c’est que le politicien malgache n’arrive toujours pas à faire sienne cette devise essentielle qui est de servir et non de se servir. Cet idéal propre à un homme d’état de laisser sa trace dans l’Histoire de son pays a disparu chez nous avec Andranampoinimerina et Radama 1er. On avait cru en Ravalomanana avant qu’il ne s’égare dans ses méandres.