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Politique

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Session parlementaire : cap sur le budget 2026 et les priorités nationales

mercredi 22 octobre | Mandimbisoa R. |  1540 visites  | 2 commentaires 

La deuxième session ordinaire du Parlement s’est ouverte mardi 21 octobre. Cette session est traditionnellement consacrée à l’examen et à l’adoption de la loi de finances de l’année à venir. Elle revêt une importance particulière cette année car elle s’inscrit dans un contexte de transition politique où chaque décision parlementaire est scrutée à la loupe, tant par la population que par les partenaires internationaux.

Siteny Randrianasoloniaiko, élu récemment nouveau président de la chambre basse a affirmé hier que cette session doit avant tout permettre d’adopter des lois et un budget en phase avec les besoins réels de la population. Ce dernier a appelé le gouvernement à soumettre dans les meilleurs délais le projet de loi de finances afin de laisser aux parlementaires le temps nécessaire pour un examen approfondi et un débat constructif. Le budget 2026 devra traduire une politique de rigueur et de responsabilité, adaptée à la conjoncture actuelle, sans pour autant freiner les ambitions de redressement et de développement durable de Madagascar, a-t-il déclaré.

Même son de cloche du côté du Sénat, où la session a été officiellement ouverte à Anosikely. Le président par intérim, Jean André Ndremanjary, a réaffirmé la disponibilité des sénateurs à jouer pleinement leur rôle législatif et institutionnel. Face au contexte politique et social tendu, il a insisté sur la nécessité de trouver des solutions durables aux attentes des jeunes, qu’il a décrits comme porteurs d’un espoir légitime pour la refondation nationale.

Depuis plusieurs années, la société civile a demandé aux députés ainsi qu’aux sénateurs d’être attentifs aux budgets alloués aux secteurs sociaux comme l’éducation, la santé et l’eau tout en les invitant à regarder de près les dépenses exorbitantes pour des secteurs qui n’ont pas de réels résultats.

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2 commentaires

Vos commentaires

  • 22 octobre à 11:38 | Jipo (#4988)

    De former des voeux (pieux) & avoir des objectifs ( vu leurs salaires) c ’est bien la moindre des choses, de les atteindre est une autre histoire, manque assurément le devoir de résultat sous couvert de révocation, qui mettrait un petit coup de pression sur ces arrivistes budgétivores , plus véloces à défendre leurs fondements que faire avancer les choses ...
    Mais bon, en attendant va falloir se contenter de ce qu’ on a et faire avec ?

  • 22 octobre à 23:29 | SNUTILE (#1543)

    Est-ce qu’ils savent déjà où trouver de l’argent parmi la population ?

    - 1 - Taxe foncière sur les bâtis en béton -
    En effet les case en tôles, en bois signe de pauvreté ne subissent pas cet impôt en taxe.
    Des constructions massives en béton d’Hotels, d’habitation, de commerce avec des étages jusqu’à 4 paliers voire 5 dans les grandes villes comme Antsiranana en exemple.
     Combien d’Ariary peuvent-elles rapporter en fiscalité foncière pour l’année ?
     Sont-elles recensées décemment dans le répertoire nationale ? A qui appartiennent elles légitimement pour des poursuites en cas de manquement à la législation ?
     Toujours sur ces constructions en béton nombreux sont avec des PERMIS DE CONSTRUIRE non règlementaire et susceptible demain de destruction.
    * Et des amendes peuvent déjà pleuvoir sur les propriétaires pour réparation du tord causé avec la complicité des agents formels ou informels dans la fonction publique ou infiltrés avec force et ruse.

     2 - Toujours sur ces construction en béton nombreux sont sur des TERRES DOMANIALES. Et toujours dans l’illégalité avec la complicité de fonctionnaire, construisent en béton en raisonnant que l’Etat ne pourra pas détruire de tel édifice en béton et immense dans sa pauvreté.
    *Encore des amendes au profit de l’Etat qui doit leur faire comprendre la construction de la ville est sur le plan cadastral depuis bien avant les 1ère construction des bâtiments de l’Etat pour le public en commun. des amendes jusqu’à la démolition de l’illégalité, tant pis pour le fonctionnaire indélicat qui sera pris en rancœur par la victime. Il comprendra très vite après son métier.

     3- L’impôt sur le revenu des commerçants grossistes et de leurs sous-traitants détaillants en franchise qui inondent le trottoir de la ville avec les mêmes produits importés. Ils doivent être déclarés comme des salariés soumis aux cotisations sociales complètes et patronales. Toujours pour la dissuasions à la pratique d’esclavage passive.

     4 - L’impôt sur les revenus et la stricte contrôle des revenus en provenance de l’étranger par le biais des familles « assez aisées » si elles encaissent le double du smic mensuellement.

     5 - Recensement de tous les véhicules du deux roues, trois roues, quatre roues. Toujours pour combler les inégalité tout le monde paie la taxe de véhicule commercial : Par la moyenne des taxes.
    Car ça revient aux mêmes.

     6 - Tous les véhicules doivent avoir leur taxe douanière et leur TVA d’importation pour même ceux qui ont été exonéré auparavant et évidemment sauf pour ceux qui ont déjà payé. Tous alignés sur la même ligne.
    ...........
    Et
     7 - Les fiscalités sur les loyers mensuels
    .....
    La répartition du budget et des aides internationales nominatives par province d’abord avec le nom du récepteur Gouverneur qui distribue auprès du directeur des finances qui distribue aux directeurs d’ administrations concernés etc. Des noms et des noms de bout en bout pour poursuivre s’il y a conflits de bout en bout, et comme en paquet cadeau.