@ Vohitra,
On a, tout de même, quelques difficultés à croire qu’il aura suffi d’un putsch des colonels, pour que, comme par miracle, l’état de droit ressuscite de ses cendres, encore, fumantes ..
Beaucoup de bonnes intentions, certes, mais, pour combien de temps, encore ?’…
L’euphorie de la foule ferait-elle, suite, à celle d’un microcosme, qui, hier, était une courroie de transmission, essentielle, d’un pouvoir, monarchisant et qui s’annonce, désormais, redevenir d’ardents défenseurs de la séparation des pouvoirs ?.
Sans sanction, ni mise à l’écart des brebis galeuses de ce ministère de la justice, ces déclarations d’intention ont un caractère, factice, qui donne l’impression de profond malaise au sein d’une profession qui multiplie ses attitudes contradictoires, en les adaptant en fonction du régime en place !..
La spontanéité de ce quarteron de colonels à prendre, en mains, un pouvoir, explosé de toutes parts, interroge aussi, sur la facilité avec laquelle le fugitif, s’est carapaté, pourtant, surveillé comme huile sur le feu par ceux, sensés, le protéger !..
Le système de cyber-espionnage Predator, acheté en 2003, serait-il toujours opérationnel, à ce jour ?
Toutes les hypothèses peuvent être invoquées pour donner un sens, critique, à cette exfiltration par un avion, militaire, qui, de facto, aura violé, l’espace aérien, Malagasy, considéré, pourtant, par la charte de l’ONU comme un acte hostile et une atteinte à l’intégrité territoriale du pays…
En théorie, bien sûr, mais, pourquoi les colonels n’ont-ils pas manifesté la moindre réprobation à l’égard d’un président, gaulois, commanditaire de cette pantalonnade d’une époque que l’on croyait révolue, qui s’est ensuite, vite, empressé de soutenir la transition dans ce mémorable, en même temps !..
Les zones d’ombre semblent s’accumuler au-dessus d’une transition, imprécise sur de nombreux points dont celui relatif à l’annonce de la date d’élections claires, à défaut d’imaginer qu’elles puissent être transparentes !..
En effet, tout semble indiquer que ce qui avait été mis en chantier, hier, en termes de projets, en cours, serait poursuivi jusqu’à leurs termes, difficile dans ce contexte de continuité d’une politique d’aménagement, peu cohérente, de ne pas émettre des doutes sur la réalité d’un changement, annoncé !..
Après être passés, de la critique, feutrée, hier, au stade de décideurs, en accédant, facilement, au pouvoir, tout indique que la conduite vers ce nouveau cap, leur imposera de mettre beaucoup d’eau dans leur vin, au risque, dès lors, qu’il prenne un sérieux goût de piquette durant sa mise en œuvre, bien plus délicate, qu’annoncée et surtout, que promise !..