De toutes les crises politiques que Madagasikara avait connu (1972, 1975, 1989, 1991, 1996, 2002, 2009, 2018, 2023, et l’actuelle 2025), celle de 2025 en cours est la plus dangereuse et la plus cruciale pour l’avenir du pays, du moins jusqu’à la fin du XXI ème siècle...

Andry Rajoelina a été le catalyseur en 2009, et c’est toujours lui qui reste le réactif pour la synthèse du produit final de cette crise de 2025, soit pour une dissolution de la substance indésirable, soit pour l’obtention d’ un produit de substitution dont une faible quantité sera encore à retraiter pour une solution finale souhaitable...

Le déroulement et l’issue finale de la prochaine concertation nationale déterminera la trajectoire de la crise en cours... Et la réaction en chaîne qui s’ensuivra est la plus critique et la plus vitale pour la vie des 32 millions de Malagasy...

Quel que soit la mouture du produit final, deux contextes prépondérants vont occuper l’univers socio-politique Malagasy :

* une nouvelle exigence de redéfinition du contour de la cooperation bilatérale avec la France

* une ligne de demarcation nette entre les visions et aspirations des grandes villes et ses élites d’un côté, et de la grande majorité des Malagasy vivant dans les zones périphériques à dominance rurale.

Et dans les deux cas, la France ne veut pas lâcher prise...en faisant usage de ses stratégies habituelles en Afrique...