Pour que le système mafieux de Rajoelina, Ravatomanga résistait pendant de longues années, il y avait toute une organisation et chacun avait son rôle :
1- Rajoelina était devant la scène pour amuser le public avec ses projets sans queue ni tête permettant de sortir l’argent public et des promesses a faire dormir debout la population. Il n’avait pas peur de mentir, il se contredisait, il versait des larmes de crocodile quand il le fallait
2- Ravatomanga tenait la caisse. Tous les grands projets passaient entre ses mains, il achetait des vieux équipements qu’il revendait à l’état au prix fort. Ses entreprises du groupe Sodiat gagnaient tous les gros contrats publics. Sa polyclinique soignait les hauts fonctionnaires et faisait payer l’Etat des sommes faramineuses or que nos hôpitaux publics étaient devenus des mouroirs
3- la justice : pour faire taire ceux qui crient oh voleur et contre l’injustice, les procès dans nos tribunaux étaient expeditifs. Nos juges fermaient les yeux et obéissaient aux ordres. Pour moi ils sont complices
4- les préfets surtout celui de Tana qui sous prétexte pour faire régner l’ordre envoyaient l’Emmonat pour tuer les civils non armés
5- certains élus ( députés, sénateurs, maires) qui se la jouent surtout dans les petites villes et font régner la terreur
6- les gouverneurs qui sont nommés pour reporter directement à Rajoelina
7- les mpisolelaka payés à deux balles qui font de la propagande sur fb et les forums
8- quelques grandes gueules qui veulent donner des leçons et qui espèrent quoi en fait ?
Aujourd’hui on cherche un Premier Ministre : il y a des figures qui ne passent pas parce qu’elles ont des liens étroits avec Rajoelina, Ravalomanana ou Ratsiraka.
Si jamais on cherche un compromis pour soi disant calmer la situation et on efface tout, dans peu de temps les mauvaises pratiques vont revenir et nos jeunes ont lutté pour rien. Ce qu’il ne faut pas oublier, ces gens qui nous avaient gouvernés ont tous leurs centres d’intérêts à l’extérieur, Madagascar pour eux est un pays d’expatriation. Leurs enfants et familles sont bien à l’abri de la misère de notre pays.