@« 7070 »

Votre ex-président qui n’avait pas eu le courage d’affronter le mécontentement de la rue en préférant fuir son pays, pour assurer ses arrières financiers, accumulés depuis son accession au pouvoir en qualité de saigneur d’état !..
En ayant étouffé toute opposition, durant son mandat, il a donné, inévitablement, carte blanche aux militaires pour faire le job : assurer la vacance d’une présidence, désertée par son usurpateur, plus pétochard que téméraire !..
La nature, elle, ayant horreur du vide, il fallait bien que les choses aillent au plus vite possible pour que le pays puisse conserve un semblant dans la continuité de l’état.
Un militaire n’est pas un enfant de cœur, facile, de la sorte, de crier au pronunciamiento, mais, il ne fait que répondre à celui de votre protégé par son effet, boomerang, inattendu : davantage par sa date, surprise, que par sa concrétisation, inévitable, qui serait advenue, tôt ou tard, compte-tenu d’un régime, étrangleur des libertés et aux réalisations, pieds-nickelés et péplums, présidentielles.
Aujourd’hui, la communauté internationale assure son désaveu par principe d’un tel procédé, plus, par habitude, qu’en adéquation d’être convaincue par le recours de son plaignant !..
La fuite de ses deux acolytes, à Maurice, a offert une image, urbi et orbi, d’escrocs qui, sur le point d’être arrêtés, se sont fait la malle !..
Ce régime terrassé par la vox populi donne, en point d’orgue cette image, guère flatteuse, d’association de malfaiteurs, au seul but d’enrichissement personnel…
Désormais, les dés sont jetés, votre mentor a perdu le pouvoir comme il s’en était emparé, après effusion de sang, seule, l’histoire retiendra cela, tandis que les historiens moqueront ses projets, aboutis ou non, en faisant remarquer que pour cela, il avait bénéficié de la complicité, entière, de ceux qu’ils l’avaient fait roi, en coulisse et exfiltré, en catimini, sous prétexte, qu’il aurait été des leurs !..
« Et, pis, c’est tout ! »