<doc7416|left>La station de Recherche de la FOFIFA à Miadana est située à 54 km de Mahajanga sur la RN4. Miadàna est un fokontany de la Commune de Marovoay – banlieue. La station existe depuis l’ère de la colonisation et fut à cette époque un centre d’élevage de zébus utilisé par les Anglais. Repris par l’Etat Malagasy, il devient une station de recherches de la FOFIFA.
Longtemps délaissée pour des raisons d’ordre politique et économique, la station était presque en ruine dans les années 1990.
En 1999, la station reprend vie avec le financement de l’USAID. Les recherches étaient essentiellement axées sur les croisements génétiques de bovidés ainsi que les techniques culturales. Mais dès que le projet américain est parti, la station n’a pu fonctionner correctement. Aussi, le Ministère de l’Agriculture décide de raviver la station en réhabilitant, dans un premier temps, les infrastructures d’accueil des bovidés.
<doc7417|left>Pour un montant total d’Ar 80 Millions, les abreuvoirs, les lieux de stockage de nourriture de zébus, les hangars d’abri, l’alimentation en eau ont été rénovés.
« On y élève 200 têtes de bovidés appelés Manjan’i Boina » explique le DRDR Boeny, Rakotovao Rolland. « Nous sommes entrain d’étudier ce qui serait mieux en matière de croisement génétique pour ces bêtes. Car il ne faut pas oublier que cette station de Miadàna approvisionne les paysans de divers horizons de Madagascar. Il faut donc que le croisement assure à la fois la continuité de la race du type Manjan’i Boina, il faut par ailleurs que leurs viandes et leur lait soient également rentables ».ajoute-t-il.
Le centre de formation de la station de Miadàna a été rénové et peut accueillir une vingtaine de personnes. Situé dans une verdure époustouflante, le centre de formation est en outre doté de nouveaux mobiliers, de réfectoire et de panneaux solaires.
Le Centre attend alors de par cette réhabilitation, un échange de partenariat avec les opérateurs économiques afin de pérenniser toutes formes d’activités.
Le Chef de Région Boeny a soulevé qu’il n’y aura pas de développement sans recherches. « Il ne faut pas non plus, souligne-t-il, oublier ce détail là et foncer alors dans ce sens afin de maintenir le nom de station de recherches de Miadàna. »
Recueilli par Valis