1-1, 1-3, 3-1, 1-1, 3-0... Non, il ne s’agit pas encore des scores de la coupe de monde de football. Mais les configurations des discussions au cours de cette crise auront été des plus variées et des plus évolutives. Tous contre Ravalomanana, tous contre Rajoelina, Ravalomanana contre Rajoelina, on aura vu un peu de tout...
Ces décomptes n’incluent cependant pas d’autres acteurs, qu’on pourra appeler au choix facilitateurs, médiateurs, négociateurs, arbitres... Et comme au foot, l’un des petits jeux favoris des spectateurs est de s’interroger en permanence sur la neutralité de ces arbitres.
La discussion semble se bloquer aujourd’hui entre ceux qui récusent un Joachim Chissano et ceux qui ne reconnaissent aucune légitimité aux raiamandreny mijoro ou à la Coalition des organisations de la société civile. Si l’on savait déjà qu’en chaque spectateur de foot sommeillait un sélectionneur national, la crise aura donc aussi permis de découvrir que les observateurs se piquent tous aussi de devenir Président de la commission Arbitrage, et ce pour pouvoir désigner ceux qu’on appelait autrefois les hommes en noir.
L’on se dit alors, puisque chaque camp a nommé son arbitre favori, il ne reste plus à ceux-ci qu’à se concerter pour en désigner un troisième.
Sauf que les choses sont sans doute un peu plus compliquées que cela. Arbitres nationaux et internationaux ont chacun leurs forces et leurs faiblesses. Et l’un de leurs points communs est une faiblesse : leur pluralité. Chacun d’eux a derrière soi des intérêts divers et parfois contradictoires. Déjà qu’un homme seul a parfois déjà du mal à gérer ses contradictions, que dire des groupes ?
À mort l’arbitre ? Je vous laisse arbitrer (!), mais pour ma part, je crie au contraire : à la renaissance, l’arbitre !! Et je m’amuse de certains supporters qui, après avoir crié un temps haro sur Jean Éric Rakotoarisoa, lui trouvent toutes les qualités depuis qu’il a refusé de participer au Comité consultatif constitutionnel. EXPRRRR, écriraient les jeunes.
Oui, nous avons besoin des arbitres internationaux qui sont les mieux placés pour essayer de prendre de la distance et nous rappeller les règles du droit international. Mais oui également, nous avons besoin des arbitres nationaux qui devraient être les mieux placés pour nous dire les yeux dans les yeux que les démons à combattre nous sont intérieurs : corruption, violence et manque d’éducation.
Vos commentaires
Et les Médiateurs nationaux et internationaux qu’en pensez-vous de ceci :
La HAT malgache ne trouve plus de solution pour faire taire ses opposonts. Ils ont encore envoyé des agents, type FIS, en tenue civil et armé de kalachnichov, une arme de guerre dont les militaires seuls peuvent en avoir .
4 terroristes étaient venus au MAGRO Behoririka, là où se tient le rassemblement quotidien des trois mouvances, hier, ces terroristes ont crié : “vous n’êtes plus autorisé à vous réunir ici” . Tout en pointant leurs armes au public présent sur place.
La HAT s’est specialisée dans le terrorisme, la Force d’Intervention Spéciale, par exemple, cherche les gens les plus riches du pays et leurs fait du chantage du kidnapping ou tout simplement de l’arréstation, et une fois en prison , elle cherche les motifs de cette arréstation.
L’EMMOREG du colonel ravalomanana assure une assistance militaire, si jamais la FIS connait un problème tel que l’attaque du FIGN. Une fois entrée au Fort Duchesne, la FIS a derobé plusieurs millions d’Ariary de la FIGN.
Depuis le putsch du 17 mars 2009 que les militaires dérobent le riz, l’huile, les domiciles, la banque centrale et là où il y a quelques choses à prendre. Tout se passe par le terrorisme, aussi bien pour disperser la foule qui manifeste leur déssaccord au coup d’Etat que pour les pillages et vols en tout genre. L’armée malagasy est entrée dans le grand banditisme. La FIS en particulier, le 18 mai a fait une descente à Talatamaty chez un privé, et son voisin, elle ont pris tout ce qui a de la valeur, et les actes se sont fait par des militaires .
Le terrorisme est une arme sauvage. Souvent, l’oppressé l’utilise contre la puissance de feu de l’oppresseur, mais à Madagascar, avec la HAT, ce sont eux qui sont au pouvoir et ce sont eux qui pratiquent les actes de terrorismes.
La HAT est un hors-la-loi, venue au pouvoir par le putsch militaire, restée au pouvoir par la terreur militaire, piller le pays par la force militaire et bloque la liberté d’expréssion par la sauvagerie militaire.
Il n’est plus un débat de savoir si ce sont des putschistes qui sont au pouvoir à Madagascar. Ce pouvoir a été non grata au sommet France-Afrique de Nice, et n’a obtenu aucune reconnaissance ni nationale ni internationale. Il a même affirmé qu’il n’a pas besoin de reconnaissance pourtant cela est la cause de tout les blocages économiques qui déversent des plusieurs milliers de sans emplois, dans la rue. Mais comme les membres de ce gouvernement touchent entre 50 et 80 millions de Franc par mois, plus les vols et les différentes bénéfices : essence, voiture, logement etc… ils ne voient pas le problème de la population, au contraire ils terrorisent la population avec l’usage massif et excessif de l’armée.
NOUE
Vous avez des renseignements intéressants :
1-50 à 80 millions de francs par mois ?La différence est énorme,de l’ordre de 30 millions.
2-vols (volés qui,celui qui s’est refugié à l’hôtel colbert,dites-vous ???)
3- des primes d’essence etc...
POUR ces dernières,je suis d’accord avec « VOUS »,il faut les supprimer et préparer un plan d’austérité pendant la transition et pour la suite à venir.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Isaia 33:1 lozanao, ry ilay mandroba, nefa tsy norobaina ianao ! Ary mamitaka, nefa tsy nofitahina ianao ! Rehefa mitsahatra ny mandrava ianao, dia vao horavana kosa ; Ary rehefa mitsahatra ny mamitaka ianao, dia vao hofitahina kosa...
Mpitoriteny 10:16, lozanao, ry tany, raha zaza no mpanjakanao...
Bonjour Patrick, juste une petite question : une coalition entre arbitres nationaux et internationaux n’est-il pas possible puisqu’on a besoin des deux ?
Bonne question de Mr ou Mme Racynt .
Comme dans un match de foot ( Coupe du monde arrive très bientôt en Afrique du Sud ), on peut combiner un arbitre central ( international ) et 2 arbitres latéraux (nationaux), les 3 pourraient être aidés par d’autres arbitres ( internationaux et nationaux ) sur la tribune ??!!...
Enfin, je ne fais pas confiance aux arbitres déjà connus et méconnus par les spectateurs ( Peuple malgache) à cause de la corruption et de la partialité ...
Wait and see ...
Juste une des questions sur Rakotoarisoa : une pensée est-elle génétique, physiologique ou de quel ordre ?
Dit autrement : ne pas être d’accord avec quelqu’un sur un point A entraîne-t-il NECESSAIREMENT que l’on ne soit pas d’accord sur tout ce qu’il dit ou tout ce qu’il va dire ?
Qu’en serait-il alors de cette idée maintes fois rabâchée : tsy ny olona no miady fa ny hevitra ?
Si l’erreur est humaine, elle n’est pas congénitale : il n’y a pas des personnes qui sont nées pour tout simplement pondre des erreurs. Etre pour une culture du débat c’est admettre que tout un chacun peut avoir tort comme raison. Ce qui serait rigolo c’est que quelqu’un soit déclaré comme toujours avoir du tort, et cela par définition. Ce ne serait même pas de l’intolérance : c’est ce que les malagasy appelle « alako bika tsy tiako tareha ». D’où ma question du début.
Comme dirait un Autre : l’enjeu du débat est la vérité... Ce n’est pas un homme : Rakotoarisoa ou pas, là n’est pas la question.
Quand on ravale tout individu en tout simplement un supporter, n’est-ce pas l’acte de pouvoir penser qui lui est dénié ? Tout ce que dit un supporter peut être vu en cela comme de l’ordre du réflexe et non de la réflexion. On peut le voir comme cela, mais il faut le dire...
Quant à la référence aux jeunes : est-ce une pensée ? Je remercie Dieu que le jeunisme que certains ont voulu instauré dans cette transition commence à perdre de la vitesse... Effectivement, il suffisait de leur donner la parole pour voir la teneur de ce que cette « jeunesse » peut apporter de consistant ou non à l’édification de cette nation.
J’appartiens à une tradition où l’on commence à la ceinture blanche et où l’on finit maître. Entre deux, il y a apprentissage... Et l’exception ne fait que confirmer la règle. Une culture est en décadence quand elle commence à dire : tout ce qui vient de la jeunesse est la vérité...
Cher Patrick,
apres avoir vecu plus de 40ans sous le reigne de diverses magouilles, manipulations et intrigues, c’est un peu normale que chacun de nous et nos enfants finalement soient quelque part des « paranos ». Les« mediateurs », on en eu suffisamment. Ils nous ont dit et repété, tout ce que nous devrions faire depuis le debut. Mais faudrait il d’abord les ecouter et les comprendre. Il Faudrait aussi accepter de se confier à la parole d’hommes politiques et d’affaires malgaches. Nous soupsonnons en permanance une intrigue, une manipulation... En effet, il y a des manipulations, il y a en permanance des intrigues, mais faudrait-il aussi, pour nous prendre le temps de les étrier. les excitations excessives permanantes, nous empechent de reflechir et de prendre le recule inherent aux choix de nos orientations. Sommes trop lent pour les bonnes decisions, donc souvent trop tard aussi.
Le pire scenario qui puisse nous arriver en ce moment, c’est le scenario latino-americain : Les hommes des « soit-disant-églises », ces fanatiques et avide de populisme, usurpent le nom de Dieu. S’ils continue, ils prennent tellement d’importance que le dogmatisme, la demagogie et l’occultisme reste trop predominant dans la vie politique de ce pays - ce qui est devenu en fait le probleme le plus grave dans ce pays.
Dieu n’a pas de partie politique. Dieu n’a pas d’appart à Rome ou á Gaza. Dieu n’est ni blanc, ni noir, ni rouge, ni gris... Mais surtout Ces gens qui en permanance hântent le paysage mediatique de ce pays, sous l’etiquette de Dieu, n’ont rien a voir avec Dieu... Et ils le savent.
La déclaration relative aux raimijoromanoa n’incluait que peu de monde.
La photo relative a cette association met au premier rang le plus jeune politicien devenu maire d’Antananarivo des années 60, ce qui démontre encore une fois l’unilatéralisme de l’autorité de fait.
Et la HAT se met à concourir pour un dialogue national et comme elle est seule à le faire, je ne sais qui sera le deux de ce monologue annoncé.
Le 26 juin est une date symbolique mais n’est pas une fin en soi ou la HAT espère avoir la reconnaissance internationale en organisant ce dialogue du 14 au 17 juin 2 010, tout en écartant déjà les mouvances dont les chefs sont hors-Madagascar et c’est pour cela qu’elle insiste autant auprès de Zafy Albert pour représenter peut-être le deux.
Et je ne me lasse pas de répéter ; puisque le petit se dit n’être plus le chef d’une mouvance, pourquoi ne dissout-il pas la HAT, version profiteurs des Malagasy (karamaina tsy hanao n’inon’inona hafa tsy ny hampanitsaka an’i boaikely) ?
Pour le SMM, n’être plus la marionnette de la HAT, c’est déjà un pas de fait.
Agir pour mettre au grand jour tous les méfaits de la HAT, ce serait encore mieux.
Et si demain, car la hat y pense vraiment, cette hat arrête plusieurs opposants, les membres du SMM vont-ils encore une fois les mettre en prison pour délits d’opinion.
Et le comble des aberrations : le gardien de la radio Fahazavana a été envoyé en prison, au même titre que les journalistes et les techniciens. Comme si garder quelque chose est une faute en soi !
Et puisque faute de places, antanimora et autres ne suffiront plus, pourquoi ne pas encercler les gens directement au magro et ne pas les laisser sortir ? Cette autorité n’est plus à un abus de trop.