Les syndicalistes dénoncent

« Les assises nationales sont fractionnelles. Elles élaborent des recommandations sans base démocratiques fiables, ni consensuelles. Leurs recommandations sont plutôt des attisements des intérêts partisans dans lesquels le « fihavanana malagasy » et la lutte contre la pauvreté ont été relégués à leur moindre expression ». Ce sont les termes d’un communiqué du syndicat FISEMA signé par le secrétaire général et le secrétaire général adjoint de ce syndicat ce samedi 4 avril 2009.

Le FISEMA déplore lors de ces assises la logique de la domination et de l’accumulation capitaliste habillée de la pseudo-démocratie derrière laquelle se cachent les organisateurs de ces rencontres. Pour les secrétaires généraux de ce syndicat, il est peu probable qu’il y ait retour au calme et à la stabilité car aucune amélioration tangible de niveau de vie, ni stabilité pérenne ne sont à espérer de ces assises. La population demeurera encore dans l’incertitude et dans la pauvreté pour une durée indéterminée, en raison du chômage, de la précarité de l’emploi et donc des revenus et de l’absence de protection sociale adéquate.

Le FISEMA réaffirme que le dialogue et la négociation globale avec la participation de toutes les forces vives et de toutes les parties impliquées directement et indirectement dans la crise constituent la meilleure démarche. Le FISEMA adhère aux solutions proposées par le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes et le Comité préparatoire des Etats généraux de la démocratie et de la valeur républicaine (CCOC/CPEGDVR).

Recueilli par Valis