<doc14775|right>Suite aux articles de presse relatifs à des préparatifs d’expédition de cargaisons de bois de rose dans le nord est du pays, mais suite surtout aux déclarations rapportées par certain titre de journal selon lesquelles des opérateurs ou des trafiquants de bois de rose, défiant l’autorité de l’État, ont annoncé l’ouverture de la saison de coupe de ce bois précieux, le ministre de l’Environnement, de la Forêt, de l’Écologie et de la Mer, Ralava Beboarimisa, a effectué ce vendredi 13 février une descente sur le terrain avec une équipe composée des techniciens de son département, des responsables de la Gendarmerie et du chef de district d’Antalaha… Il était intervenu en milieu de journée dans le journal radiophonique de la radio Antsiva pour faire le point de sa visite inopinée à Antalaha. Il affirme alors qu’à l’issue de ses visites des lieux à Antalaha, aucune coupe fraîche de bois de rose n’a été vérifiée ni rapportée par ses interlocuteurs. Des dispositifs de contrôles sévères ont été décidés, telle la surveillance des comportements des opérateurs suspects et le renforcement des gardes des stocks saisis avec l’aide de la Gendarmerie ; ou encore les fouilles systématiques de tout véhicule susceptible de transporter du bois de rose. Le ministre remarque que les agents du Bianco travaillent étroitement avec son département dans cette lutte sur le terrain.
Des survols de la région ont été effectués jusqu’à Maroantsetra et au dessus des mers environnantes, déclare le ministre en réponse aux questions du journaliste de la radio Antsiva, tout en ajoutant qu’il y a aussi la surveillance satellitaire en appui. Des vérifications sont en cours poursuit-il car des soupçons existent. Les États-Unis ont promis d’aider le pays à combattre le trafic. L’Agence américaine USAID elle aussi a exprimé sa disponibilité d’autant que des programmes en faveur de l’Environnement sont élaborés ; il reste la coordination et la communication.
Recueilli par Bill




