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Environnement

Trafic de bois de rose

Le gouvernement Vital veut prôner la fermeté

jeudi 14 juillet 2011 |  1549 visites  | 10 commentaires 

Une réunion, présidée par le Premier ministre, le général Camille Vital, entre la Primature, le ministère de l’Environnement et des Forêts, le ministère des Finances et du Budget, le ministère de la Justice, le ministère de la Défense Nationale, le ministère de la Sécurité Intérieure, l’État-major de l’Armée malagasy, la Gendarmerie nationale, la Douane, l’Agence portuaire maritime et fluviale, d’un côté, et les compagnies maritimes et fluviales, les compagnies de cabotage et les transitaires, d’un autre, s’est tenue le matin du 13 juillet au Palais de Mahazoarivo.

À l ‘ordre du jour figurait évidemment la lutte contre les trafics de bois précieux à Madagascar, notamment le bois de rose. Le Premier Ministre a rappelé le décret n° 2010 - 141 du 24 mars 2010 interdisant, dans son article 1, la coupe, l’exploitation et l’exploitation du bois de rose à Madagascar, et dans son article n°2, l’interdiction de transport et de commercialisation de ce bois.

« Toutes les autorités et responsables concernés, à tous les niveaux, sont appelés redoubler de vigilance. La loi sera appliquée pour tous les auteurs de trafics, sans distinction. Et je réitère : personne n’est au dessus de la loi et les peines prévues seront appliquées », a souligné le Premier ministre

Pour sa part, le ministre de l’Environnement et des Forêts, le général Raveloharison Herilanto, a élaboré les aspects transport ou mouvement de bois, exportation, fraude et usage de faux du trafic. En tout cas, aucun agrément d’exportation ou autorisation de transport du bois de rose n’a été émis et ce, à aucun moment. Toute autorité sera, par conséquent, en face d’un délit dès qu’un mouvement est aperçu. Dorénavant, tout matériel utilisé pour ce trafic sera saisi tels les camions, les boutres, les canots, bateaux, containers, … Les transporteurs sont appelés à ne plus accepter ce type de marchandise. Idem pour les transitaires qui figurent parmi les premiers responsables pour toute exportation.

Plusieurs décisions ont aussi été prises : un responsable du ministère de l’Environnement et des Forêts sera détaché auprès de chaque port, notamment Toamasina et Vohémar pour surveiller tout mouvement suspect de container. Pour un temps déterminé, la Gendarmerie nationale mettra à la disposition des unités de lutte contre le trafic ses vedettes rapides basées à Nosy Be et à Sainte-Marie pour la surveillance des côtes nord-est et nord-nord est de Madagascar, mais aussi une autre vedette rapide basée à Mananjary pour le contrôle du canal des Pangalanes Pour sa part, l’Agence portuaire maritime et fluviale a été rappelé pour une application plus efficace de l’interdiction pour les boutres de voyager la nuit. Et entre autres parmi les décisions prises, le contrôle sur la RN5a, reliant Maroantsetra à Toamasina, notamment la portion Soanierana Ivongo à Toamasina, sera intensifié surtout la nuit.

La réunion avait aussi pour but d’amplifier le contrôle et la surveillance tant au niveau du traitement des dossiers d’exportation que jusqu’au niveau du port d’embarquement. Pour le cas du port de Vohémar, la fermeture n’a jamais été envisagée mais le contrôle à l’intérieur du port sera désormais strict.

D’après un communiqué de la Primature

10 commentaires

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