Andry Andriamanga de l’Alliance Voahary Gasy (AVG) apporte des précisions sur la vente des stocks de bois de rose. Cette vente que la Présidence de la transition envisage de vendre par appel d’offres international concerne les bois de rose saisis et sécurisés ; c’est-à-dire les cargaisons de bois de rose saisies et entreposées auprès des lieux de séquestre de la Gendarmerie nationale, des services des Forêts, des camps militaires ou ailleurs dans les enceintes des Régions. Ces cargaisons consistent en près de 20 000 pièces. Les bois de rose entre les mains des opérateurs, déclarés ou non, constituent une autre catégorie et ne sont pas concernés par ce projet de vente.
Comme convenu avec la Présidence et le comité de pilotage, un calendrier du processus de vente a été présenté. Ce calendrier a été compressé au maximum notamment au niveau de l’étape du comptage de vérification du nombre exact de rondins et de leur lieu de mise sous séquestre car personne n’est sans savoir que dans certaines régions, des stocks saisis ont été déplacés sinon ont été volés ; ce qui nécessite au plus 15 jours de contrôle sur place. Mais le déclenchement du processus de vente dépend de la Cites qui décide du quota autorisé sachant que le bois de rose figure parmi les espèces menacées de disparition et dont la vente doit être régulée et règlementée. Or jusqu’à maintenant la Cites n’a pas encore communiqué ce quota.
Recueilli par Bill




