6 commentaires
Huit autres candidats ont été accueillis par le président de la HAT ce vendredi 21 octobre dans le cadre des consulations pour le poste de Premier ministre de consensus. Ce sont : Omer Beriziky, Manantsoa Victor, Manandafy Rakotonirina, Virapin Ramamonjisoa, Monja Roindefo, Jean Victor Robson, Pierrot Botozaza et Robert Razaka.
– Beriziky Omer de la mouvance Zafy Albert : « ...prêt à apporter sa contribution à la sortie de crise grâce à ses expériences dans les relations internationales. Je suis capable de convaincre les bailleurs de fonds et la communauté internationale pour aider Madagascar. Mais il est urgent aussi de remettre en confiance le pays et dans cette optique, il faut manifester un esprit de solidarité au sein du gouvernement d’union nationale. En tout cas, je suis prêt à apporter ma part de briques au processus de sortie de crise même si je ne suis pas désigné Premier ministre ».
– Manantsoa Victor du HPM : « En premier lieu il faut mettre le paquet dans l’instauration d’un climat d’apaisement dans tout le pays afin de faciliter la mise en œuvre de la feuille de route. Dès lors il faut se pencher sur la loi d’amnistie, la réconciliation nationale ainsi que les élections ».
– Manandafy Rakotonirina de la mouvance Ravalomanana : « … tout politique, d’ailleurs je suis un homme politique ».
– Ramamonjisoa Virapin de l’AREMA : « … un programme qui se réfère uniquement à la feuille de route. L’unique solution à la crise se résume à l’application à la lettre de ladite feuille de route ».
– Monja Roindefo du MONIMA/UAMAD : « … ma priorité est l’application de la feuille de route sans toutefois méconnaître les questions sociales et économiques ».
– Robson Jean Victor : « … résoudre les problèmes d’insécurité dans tout le pays, notamment l’insécurité alimentaire et faire en sorte que le secteur économique puisse redémarrer ».
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Valis a recueilli ce qu’il a pu, on le comprend, il ne peut pas être partout à la fois...Alors pour compléter ce « recueil » : Manandafy a argumenté au plan politique, il a dit qu’il était au coeur de toutes les crises (1972, 1991, 2002, 2009) « je suis 1972 »...Qu’il ne connaît pas la banque mondiale ni l’administration (il y aura des ministres pour ça) mais qu’il connaît parfaitement l’histoire politique de ce pays depuis 40 ans.
En résumé, si la transition bis veut dire équilibre des pouvoirs, il faut un PM comme Manandafy. Si par contre elle veut dire la guerre continue, alors déchirons tout de suite la feuille de route !
Pour que la guerre continue , il faut bien une excuse , la feuille de route remplie parfaitement cette fonction , en plus de bouclier , « faites l ’ amour et la guerre »
Bonjour,
Dire que Manadafy est un homme politique et ne connait pas l’administration et la banque mondiale est faux. Du temps où il était membre du conseil suprême de la révolution (CSR) en 1982, il a commencé à servir Ravalo en lui faisant obtenir un prêt de 2 millions d’Euro par la banque mondiale, un prêt considérable et en se détachant petit à petit de son parti qu’est le MFM. Il a servi seulement d’écran son parti. Il a toujours été le conseiller spécial de Ravalo et c’était flagrant depuis 2002. C’est lui-même (Manandafy) qui a dénoncé un membre de ce parti (Pety) et qui a confirmé son arrêstation éventuelle car celui-ci avec le secrétaire général (Feu Germain Rakotonirainy) ont commencé à faire du bruit (ils ont dénoncé la dépréciation du FMG, l’infaltion, la paupérisation et l’insécurité).
Bref, Manandafy, fidèle à lui-même n’a fait que jouer son rôle de « féal » à son patron. Je ne sais pas par quel miracle, il pourrait sortir le pays de la crise. Ce que je crois, ceci n’engage que moi, Ravalo l’a poussé à être candidat à ce poste dans le but de le blanchir et afin qu’il revienne sans être inquiété.
Et si ...
Même si ce n’est qu’un 1° Ministre de transition, Manandafy a beaucoup perdu de son intelligence et de sa vivacité, à savoir sa stratégie politique des années 1980-1990... Trop de « casseroles » politiques ... On voudrait bien lui servir ce poste temporaire (de transition) pour une bonne retraite, vu ses expériences et ses luttes, mais compte tenu de l’âge ... Le plus simple, c’est qu’il soit membre de la Cour Costitutionnelle (Dans quel quota ???) ou du Conseil économique et social, ...
Concernant Pierrot Rajaonarivelo,il peut avoir une tête d’oeuf comme Fabius, Juppé, Giscard,... L’apparence y est mais l’intelligence et surtout l’honnêteté politique ne sont pas conformes aux principes de l’AREMA « de base » ... Trop intéréssé et obnubilé par ses intérêts et ambitions personnels ...
Initiateur de l’AREMA-CAVIAR. MERCI !
MONJA ROINDEFO ? Admissible à condition qu’il respecte et suit la philosophie et la rigueur de son père ... et qu’il défende le cas de M/car partout, comme le Grand Sud.
CE N’EST PAS UNE QUESTION DE PROFIL !
Et si ...
la HAT et Rajoelina se passent des groupes politiques notoires et désignent, nomment un CANDIDE apolitique, ni syndicaliste, ni écclésiaste, ni miltaire, crédible et rigoureux,comme 1° Ministre, expert en gestion politique et en procédures électorales (C’est nécessaire ...).
Juste le temps de la transition ...!!!
Là, bonjour les déceptions ...
C’est une autre possibilité, réaliste et conforme à l’esprit de la feuille de route. C’est ce qu’il nous faut, non ? Juste le temps de la transiton.
Mais ... il faut trouver cet « oiseau rare » qui ne manque pas à M/CAR, île de la spécificité et de l’endémisme.
’faut le trouver !
Bon courage !
Veloma !
P.S. : Pour un gouvernement de transition : un gouvernement de gestion très restreint suffit. Le minimum vital( avec ou sans le Général Vital). humour !!!
Ceux qui se sont exprimés se sont ils éliminés d’eux mêmes. ?
Une feuille de route n’est pas un programme de gouvernement. Pour faire un choix plus objectif, il faudrait surement les entendre sur la manière dont ils comptent s’y prendre pour réaliser les objectifs de la FdR.
12 mois de gouvernement pour réaliser tout ce qui a été énoncé est trop court. C’est dévoiler son incompétence flagrante que de dire qu’il suffit de dire qu’on sait convaincre les bailleurs de fonds pour voir les crédits sur un plateau d’argent.
Le système des bailleurs de fonds repose sur un dispositif basé sur la subsidiarité. Aucune grosse ponte de la BM, de l’UE ou du FMI ne décidera sur quoique que ce soit sans avoir vu des dossiers établis (par des experts qh’ils auront choisis par appel d’offres), techniquement, financièrement, socialement, institutionnellement faisables.
De plus les bailleurs ont leurs propres calendriers dont ceux du conseil d’administration qui décide en dernier.
En face, le gouvernement doit avoir fait preuve de réalisation de certaines conditions évolutives qui seront jugées par les bailleurs au fur et à mesure de l’avancement des études de faisabilité.
Donc, venir voir les bailleurs à Bruxelles, Washington ou Tunis avec une liste des besoins comme celle présentée par Rajaonarimampianina et Sylla est une preuve d’ignorance de ces ministres qui croyaient faire une course au supermarché.
Alors ancien ambassadeur ou non, ces candidats PM qui se sont exprimés ont déjà la maladie des actuels dirigeants : le POPULISME
Une trés bonne analyse Herbert , de plus avec la crise financiére actuelle , sans oublié le printemps Arabe, quel pays aura les primeurs des aides venant aussi bien de la BM du FMI de l’UE etc... A vous lire , on dirait que vous êtes un économiste voir un fonctionnaire international , peut être que je me trompe . N’oubliez pas que toutes ces institutions ont besoin de reflouer leur caisse , que certainement nos ressources (’or , pétrol, gaz ,saphir etc) les interessent et ils vont se dire que nous sommes crédibles à moyen ou long terme . Vous avez oublié la Chine qui est déjà chez nous , avec leur triche d’aprés Hilary Clinton et Sarkozy , elle peut changer la donne , Nous sommes entouré de monde de requin depuis qu’on a trouvé chez nous du gaz et du pétrol . Avez vous remarqué qu’en 2009 , 1 euros = à 13500 fmg , et en 2011 il est à 14500 fmg , dois je comprendre que la HAT maîtrise bien l’inflation ? au plaisir de vous lire