Razafimalala Clovis, président de la Fédération des associations de défense de l’Environnement, dénommée Lampogno, a appelé ce mercredi 19 août à Nanisana l’Etat à prendre ses responsabilités car l’exploitation et l’exportation de bois de rose s’intensifient. Les trafiquants sévissent en toute impunité dans les zones protégées de Masoala, Makira et Antongil depuis les mois de juillet, déplore-t-il. L’Etat est introuvable soit à Mananara Avaratra, soit Maroantsetra ou au niveau central, fait-il comprendre alors que des navires embarquent au vu et au su de tous des cargaisons de bois de rose sans qu’aucune autorité ne lève le petit doigt. Et la plus ahurissant, à son avis, c’est que les parties impliquées dans ce trafic donnent l’impression de jouer la comédie : « les trafics se déroulent à Maroantsetra mais c’est dans la capitale, à Antananarivo, qu’on martèle la lutte contre le trafic et qu’on tape sur la table ; de plus, de présumés missionnaires responsables envoyés depuis la capitale, côtoient allègrement les trafiquants », se plaint Razafimalala Clovis.
D’après ce dirigeant de fédération d’association de protection de l’Environnement, il est dans la capitale avec sa délégation pour le procès d’un de ses membres qui se déroulera très prochainement, incarcérés pour diffamation contre un individu, qui serait un gros trafiquant de bois de rose. Ce défenseur de l’Environnement a cité un nom et cette personne a porté plainte.




