Interrogés par la presse à propos de la session parlementaire et des différentes interprétations de la feuille de route, le président du parti MTS, par ailleurs vice-président du CST, Roland Ratsiraka, et son secrétaire général, également ministre des Transports et membre de l’ESCOPOL, ont des lectures différentes.
Le CST Rolland Ratsiraka trouve d’abord qu’au vu de l’évolution dans l’application de la feuille de route de ces derniers jours, il aurait été plus judicieux de ne pas convoquer cette réunion du Parlement mais d’attendre la recomposition ou le restructuration comme indiquée dans la feuille de route, et confirmée dans le cadre de mise en œuvre qui vient d’être établi par la Troïka de la SADC. Dans cet esprit, Roland Ratsiraka a même fait comprendre que c’est pure perte que cette réunion parlementaire car beaucoup parmi ses membres n’en feront plus partie et tentent de s’accrocher au pouvoir et aux privilèges acquis. Donc pour Roland Ratsiraka, il s’agit de recomposition et non d’augmentation d’effectifs comme on veut dire par élargissement.
Ce qui n’est pas du tout l’avis du secrétaire général du MTS, Benjamina Ramamantsoa. Pour ce dernier, la feuille de route est limpide : elle parle plutôt d’élargissement. Si les trois mouvances insistent pour la recomposition, disait-il, c’est parce qu’elles espèrent un partage équitable des sièges fifty-fifty au sein du Parlement. Ce qui, à son avis, est inadmissible.
À noter que le vice-président du CST, Roland Ratsiraka, n’a pas assisté à la cérémonie d’ouverture de cette deuxième session parlementaire ordinaire, étant convaincu qu’elle n’a pas de raison d’être dans le contexte de l’heure. Lui-même s’interroge si après recomposition de ces institutions il en ferait encore partie.
Recueilli par Valis
