L’appel lancé par un cercle ou un regroupement de citoyens de la diaspora membres ou animateurs d’associations, de partis ou de mouvements à caractère politique réunis à Bagneux, a provoqué des réactions de refus et d’indignation proches de la colère car des groupements ou partis ou mouvements cités n’avaient pas donné de mandat aux dites personnes qui s’affichent comme tel. La manipulation ou le lobbying sont quelque part intentionnels dans la forme mais dans le fond, l’initiative a beaucoup de mérites.
Oser de telles déclarations en pleine période de vives oppositions entre deux camps ou groupements politiques en conflit dans le pays relève sinon du téméraire, du moins de la conviction ferme et pure de l’impérieuse nécessité de cheminer ensemble pour sortir le pays de la crise. Je pencherais plutôt pour cette dernière hypothèse.
L’appel n’a-t-il pas précisé et souligné que les personnes de diverses horizons et tendances politiques n’ont pas abandonné ni renié leurs filiations respectives ? Mais ces personnes ou personnalités ont réussi à s’entendre, à communiquer, à discuter et à trouver les points communs qui rassemblent dans leurs différences.
En tout cas, selon les informations qui sont disponibles, ils étaient 21 personnes signataires de cet « Appel de Bagneux » à la raison républicaine et à la salutaire fraternité. Certaines de ces personnalités déclarent que ce n’est pas leur parole qu’elles ont à défendre et à répandre et à promouvoir, mais la validité de la cause qu’elles ont initiée qui ne doit pas toujours plaire à tout le monde.
Mais n’est-ce pas une autre manière de faire de la politique ? Discuter et débattre sereinement dans la différence, n’est-ce pas une autre démarche, un autre exercice à explorer et à enrichir ? À en croire les échanges que font entre elles ces personnes ou ces personnalités, elles se sont toutes engagées à « réhabiliter la participation politique, à délibérer en proposant ou en s’opposant sereinement ». Si l’on a bien compris leur raisonnement, c’est en quelque sorte une manière de s’acquitter des dettes envers les générations à venir et envers les ancêtres.
Vos commentaires
Itony gazety Tribune itony moa dia efa zatra ny manao avocat de diable. Ka tsy mahagaga raha resaka fisandohana izao dia mbola arovana ihany ! Olona efa mpangala-tsonia izao dia mbola tohanana ihany !
Tsy dia mahataitra moa izany satria efa foto-kevutry ny Tribune hatramin’izay ny fiarovana ny ratsy loha. Hita taratra izany amin’ny fanohanan’ny TRibune an-dRavalo sy ny forongony ! Efa hita fa devoly latsaka an-tany izao ry Ravalo sy ny forongony dia io foana no arovany isan’andro eto ! Mazava moa io satria mbola misy saosy kely mipitika avy amin-dRavalo tonga any am-paosin-dry Ndimby sy ny forongony ! Izany angamba no atao hoe « audace sy génie », izany hoe ilay fahaizana manampi-maso ka manohana anjambany ny devoly. Voa mainka mo nihamafy izany satria na ilay jamba tena izy (ingahy Ratsiraka) koa aza nanatevin-daharana an-dry zareo ! Raha tsorina nefa ny marina dia ny hoe efa RESY IANAREO E ! TENA K.O mihitsy !
Pourquoi cautionner ce genre de chose ? Imaginez demain qu’il y a appel au meurtre et qu’on mette votre nom comme signataire alors qu’on ne vous a rien demandé ? c’est pas malhonnête non ? Non, la fin ne justifie pas les moyens car sinon, c’est la porte ouverte à toutes les dérives !
Jusqu’à maintenant, personne ne connait le vrai du faux..le connaitra-t-on vraiment un jour ? y aura-t il des suites judiciaires pour usurpation de fonctions ?
Si 21 personnes ont réussi a créer cette mini tempête dans le verre malgache, c’est que l’espoir est réel de voir une sortie acceptable par tous dans cette crise. N’en déplaise à Xena, mais il ne faut jamais vendre la peau de l’ours..Surtout si on croit l’avoir tué (et si on croit l’avoir tué seul, de surcroît..)