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Politique

Retrait de candidature

Andry Rajoelina n’y pense pas

mardi 13 août 2013 |  4774 visites  | 158 commentaires 

En marge de la cérémonie de prestation de serment et d’installation des juges électoraux qui composent la Cour électorale spéciale (Ces) nouvelle version, le président de la transition et candidat à la présidentielle a répondu à la presse qu’il n’y aura pas de retrait volontaire et inconditionnel de sa candidature, contrairement à ce que recommande le GIC-M. « Nous n’allons pas satisfaire les attentes de la Communauté internationale mais plutôt répondre aux aspirations du peuple malgache », lance-t-il.

Il a davantage insisté sur le sens que revêtirait la cérémonie par rapport à l’attente de la population : « la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la Ces nous a permis de franchir une étape du processus électoral. Le constat général est que la population malagasy revendique une élection pour mettre un terme à la transition qui a duré près de 4 ans maintenant », dit-il. Mais le président de la transition s’est empêché de préciser qu’il est en grande partie responsable de cette crise qui s’éternise, que sa candidature est une des causes de ce report sine die de l’élection présidentielle.

Quoi qu’il en soit, le président de la transition et candidat à la présidentielle explique que « les nouveaux membres de la CES ont prêté serment et se sont engagés à prendre des décisions en toute indépendance et en toute impartialité, et ce, en respectant la Constitution et les textes en vigueur ». Ainsi, la population est confiante que ces nouveaux membres de la CES respecteront leurs engagements, dit-il.

Le président de la transition a par la suite expliqué qu’il est temps que les autorités transitoires trouvent un moyen pour organiser les élections : « les dirigeants doivent toujours répondre aux aspirations populaires d’autant plus qu’aujourd’hui, Madagascar a besoin d’un dirigeant élu. Il est de leur devoir de chercher tous les moyens afin de rendre les élections effectives ». Est-ce à dire que le pays doit contre vents et marées cheminer vers les élections quand bien même la communauté internationale gèle les fonds nécessaires pour réaliser ces aspirations du peuple ? Doit-on alors penser que les craintes des uns et des autres dont celles des ingénieurs forestiers ou des membres du comité de pilotage du bois de rose seraient fondées ? Ils parlaient ces derniers temps d’un projet d’ordonnance modifiant la loi 2010-141 et qui autoriserait l’exportation du bois de rose pour apparemment pouvoir financer les élections. Doit-on aliéner les financements extérieurs qui sont indispensables pour les pistes, pour les infrastructures rurales, pour les petites et moyennes entreprises qui sous-traitent les travaux des grandes entreprises de travaux publics contre des élections qui ne seront pas reconnues par la communauté internationale ?

Recueilli par Bill

158 commentaires

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