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Par rapport aux réflexions et déclarations du représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar sur les intentions de l’État d’intervenir dans la fixation des prix des carburants, le ministre de la HAT en charge des Hydrocarbures, Mamy Ratovomalala, réagit poliment pour faire comprendre au représentant du FMI d’aller voir ailleurs, au Togo.
Pierre Van den Boogaerde, représentant du FMI à Madagascar, avait déclaré ne pas croire à une entente sur les prix entre les compagnies pétrolières. Il avait déploré que les efforts de plusieurs années pour que la fixation des prix des carburants soit automatique et apolitique, efforts qui avaient débouché sur la loi de 2004, soient remis en cause.
Mamy Ratovomalala a dit : « c’est son droit le plus absolu d’exprimer ses opinions et de partager ses réflexions mais il faut qu’il fasse des comparaisons et voir par exemple ce qui se passe dans les autres pays ou en France s’il y a compétition des compagnies de distribution ». Au Togo, c’est l’État qui fixe les prix, poursuit-il tout en ajoutant que chacun a ses priorités et pour le gouvernement de la HAT et son président, les leurs sont de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Et conclut-il, devant de pareilles situations, il ne peut être indifférent.
Pour rassurer les esprits critiques, Mamy Ratovomalala a exprimé ses réticences pour une reprise en main par l’État des importations. Ce serait une marche arrière dit-il. Toujours est-il que le ministre des Hydrocarbures insiste sur le contrôle que l’État doit exercer sur tout le mécanisme car il pense que les compagnies pétrolières ne respectent pas ce mécanisme.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Monsieur Pierre Van den Boogaerde,représentant du F.M.I. à Madagascar,ne prenez pas les « Malgaches » pour des canards sauvages.
Madagascar est en transition,suite à une fausse manoeuvre dans l’utilisation de sa constitution, mais « c’est » encore un Pays Souverain.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Oui Mr Basile,Madagascar pays « souverain »mais quand on a pas les moyens financiers et qu’on est sous perfusion depuis un demi siecle on se fait tout petit !
Mate
« Quand on veut vivre au dessus de ses moyens,il faut s’attendre à des surprises ».
ce qui se passe en 2009/2010,ceci pourrait être une chance pour le Peuple Malgache :
« Front pour le changement pour (à) Madagascar ».
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefariosoa@gmail.com
Basile,
Mais bon dieu ! qu’attend le peuple malagasy pour réagir,celà fait plus d’un an que çà traine,pendant ce temps là les « dirigeants » touchent leurs gros chèque à chaque fin de mois,pour eux tout va bien,la crise ?vous avez dit la crise ? tsara bé.
basile,
Madagascar est un pays souverain mais pas ses dirigeants actuels .
AOKA HAZAVA dixit Guy Willy Razanamasy
Retour aux anciens prix du carburant.
Des stations ont déjà procédé au réajustement :
gasoil à 2480 ariary le litre,
essence 91 à 2970 ariary
et le sans plomb 95 à 2990 ariary
ce 11/07/10
Pour le FMI, i.e son idéologie, l’état ne peut intervenir que là où le marché ne le veut pas. Je croyais que le FMI a révisé son jugement, surtout après les nombreux échecs de la mise en place de sa politique dans beaucoup de pays, par exemple l’Argentine. Apparemment, cela n’est pas encore le cas pour ce monsieur.
Ce n’est pas très malin d’avancer comme simple argument l’exemple du Togo, un des pays les plus pauvres.
Le marché pétrolier est ce qu’il est. Même en Iran, 2è pays exportateur, il y a des problèmes de produits raffinés (puisuqe’il y a très peu de raffineries.
Dans le domaine du pétrole, il n’y a pas de solution type ’’y a ka’’.
Revenir au schéma de la Solima serait une grave erreur de jugement
« Le marché pétrolier est ce qu’il est »....« Dans le domaine du pétrole, il n’y a pas de solution type ’’y a ka’’. »
C’est râleur économiste résilié qui parle !!!
Rabri technicien dit qu’il est grand temps qu’on montre nos vraies couilles : On découvre partout dans le monde qu’il a des solutions alternatives au pétrole :
* de l’éthanol (alcool éthylique, déjà sous forme de toaka gasy à Mada)issu de la fermentation de la canne à sucre. Le Brésil en est l’exemple. Pourquoi pas nous ???
* de l’huile végétale. Pour éviter la concurrence avec l’huile alimentaire il faut développer la culture de jatropha pour en extraire de l’huile. En France par exemple, il y a des milliers de petits malins qui contournent l’emprisonnement par les sociétés pétrolières et qui arrivent à faire rouler leurs voitures 24h/24, 365jrs/365 avec 100% de l’huile végétale.
Conclusion : Place aux techniciens pour conduire ce pays. Créons un CONSEIL SCIENTIFIQUE de valeur et influent qui a son mot à dire sur le développment économique du pays. Ce CONSEIL aura ainsi son véto déterminant concernant tous ces projets qui sont parachutés de partout : Corée (Daewoo), d’Inde (Varun), de Chine (riz hybride, minerai)
Rabri,
Je ne suis pas économiste et encore moins résilié ou résigné. Je suis un simple citoyen qui essaie de participer à un débat nécessaire dans tous les donmaines
Les aletrnatives, C’est sûr que ce sont des vrais solutions mais l’effet ne sera pas immédiat. Et puis, comme vous dites, il faut une vraie politique avec des vrais connaisseurs pour cela.
Le Brésil a commencé il y a plus 20 ans sa politique d’augmenter la production de canne en vue d’en faire de l’ethanol (additif) aux hydrocarbures. C’est seulement maintenant qu’il en voit le bénéfice. Et encore, cette politique est menacé pas la découverte de nouveau gisment dasn les eaux territoriales du pays.
Le pétrole, tel qu’il est actuellement est soumis à règles du marché financier (basé plus sur les anticipations) et pas seulement de simples règles du marché (offre et la demande).
L’Etat malgache ne pèsera pas lourd face à ce marché financier.
Justement, ce n’est pas parce que c’est dirigé par des techniciens que cela va dans le sens de l’intérêt général. Vous parlez du riz hybride chinois ; plus grave, ce sont des dons. Le peuple malgache n’est pas du tout conscient du danger que peut représenter le riz hybride pour l’agriculture locale et les paysans. Un autre journal a même applaudi. Madagascar est devenu la convoitise de beaucoup pays, mais pour les intérêts de ces pays et non pour Madagascar lui-même. D’une manière générale, beaucoup de ces aides octroyées ne sont pas désintéressées.
Pour avoir un petit aperçu de ce que représente le riz hybride, cette lecture :
http://www.grain.org/hybridrice/?id=420
Rainivoanjo,
Si c’était des techniciens très compétents et patriotes, ils n’auraient jamais accepté l’introduction du riz hybride chinois
Sur le plan technique, c’est qu’un riz, une fois hybridé (issu du croisement entre 2 variétés différentes), ne peut pas donner « naissance » à des semences performantes (faible rendement de plus de 30% par rapport au riz hybride semé lui-même).
Conséquence pour l’agriculteur : il sera éternellement dépendant d’un centre de production de semences hybrides , d’où le CYCLE INFERNAL !!
Malheureusement jusqu’à maintenant, nos techniciens ont toujours été sous la dépendance des décisions politiques : ny vola, ny vola ihany !!!
Et puis à quoi çà sert de se lancer dans le riz hybride alors que le SRI mis au point par le père De Laulanié depuis 1985 ( rendement moyen de 12 à 15 t/ha, pointe jusqu’à 23t/ha) n’est pas encore vulgarisé à Mada jusqu’à maintenant !!
@rabri 10 juillet 13:00
Vos observations sont judicieuses, mais dignes d’un vazaha qui n’est jamais venu à Madagascar !
– « De l’éthanol issu de la fermentation de la canne à sucre. Le Brésil en est l’exemple. »
Vous semblez oublier que le Brésil a de longue date une culture industrielle, chose que Madagascar n’a pas !
Le Brésil conçoit et fabrique des moteurs, et en modifie, capables de consommer de l’éthanol.
– « De l’huile végétale... ».
C’est d’avantage un problème de fiscalité que le lobby pétrolier qui empêche la consommation d’huile végétale par des moteurs.
Ce qui limite cette utilisation c’est la généralisation des moteurs HDI pilotés par informatique. Les écologistes qui ont voulu cette généralisation au titre de la limitation de la pollution, concourrent massivement au maintient de la consommation de mazout pour les véhicules diesel.
– « Place aux techniciens pour conduire ce pays. »
Mais cela fait plusieurs décennies que Madagascar est conduit par des techniciens. L’ennui est que ces techniciens sont tous hors Madagascar, pour ne pas dire non-malagasy.
Pour en revenir à la réplique de Mamy Ratovomalala, cela me rapelle ce qu’avait dit Ratsiraka quand il a décidé de quitter la zone franc.
Stomato,
C vrai que j’habite en France pour l’instant mais suis malgache de souche (gasy ray, gasy reny).Mais à vous lire, je vous renvoie la balle car d’après vos propos, vous m’avez l’air D’UN MALGACHE qui VOIT TROP GRAND ( = donc assimilé à un européen finalement). Ka iza no tena gasy : izaho sa ianao ???
Les preuves :
1° vous dites sur la canne à sucre : le Brésil a depuis longtemps fait une culture industrielle de canne à su
cre. Faut-il vraiment avoir une culture à grande échelle pour pouvoir prétendre utiliser l’éthanol via la canne comme carburant ???? Les cultures de canne à Mada sont déjà suffisantes pour envisager l’utilisation de ce type de carburant. Quant à la transformation des moteurs, qui vous dit que nos génies de garagistes des coins de rue (=les informels)ne l’ont pas déjà envisagé voire même l’avoir initié
2° sur l’huile végétale, vous parlez aussi de généralisation de moteurs HD pilotés par informatique. Excusez-moi mais vous êtes un peu à côté de la plaque :-). Venez un peu en France et je vous emmène voir tous ces milliers de petits malins qui profitent déjà de l’utilisation de l’huile végétale à 100% dans des moteurs diesel relativement « vieux » donc au diable vos moteurs pilotés par informatique !!!!!!!! et comme je le dis ci-dessus, nos petits garagistes futés et ingénieux ont peut être déjà initié ce procédé mais ils se cachent quelque part loin du tapage médiatique et de la guillotine des compagnies pétrolières.
3) Quant aux techniciens, là au moins nos idées se rejoignent vaguement car je suis d’accord que ce sont les techniciens d’ailleurs qui nous dictent la loi ( pour ne citer que ces P.U.T.I.N.S de « scientifiques » du CIRAD sur le plan agronomique par exemple qui veulent nous dicter tout en agriculture), d’où ma proposition de créer un Conseil Scientifique influent qui a son droit de véto pour tout projet qui ne va pas dans le sens de l’intérêt général sur tous les plans (technique, social, économique et environnemental )
Heureusement que rabri a reconnu ne pas vivre à Madagascar ! Sinon,il aurait compris que le problème de la canne à sucre à Madagascar (et donc de la production d’éthanol) concerne à la fois la surface cultivée qui diminue chaque année (Madagascar est actuellement un grand importateur de sucre raffiné) et aussi surtout des usines obsolètes incapables de produire correctement même du rhum à 40° alors qu’il faudrait produire de l’éthanol, soit donc de l’alcool pur : essayez un peu de mettre de l’alcool officinal à 60°dans vos voitures flex-fuel et vous constaterez immédiatement les casses moteurs car cet alcool contient de l’eau ! En effet 60° signifie 60% de volume d’alcool ! De plus, les usines de Madagascar sont tellement vieux que la production y revient plus cher que d’importer directement le sucre. Bien sur rabri va répondre « y a ka » changer les machines, augmenter la surface cultivée... Mais avec quel argent, alors que la récolte se fera après 6 mois, la production 3 mois après la récolte, et surtout qu’il faut que les pétroliers doivent accepter de mettre en place la distribution de l’E85, etc. Donc entre temps qu’est-ce qu’on fait ici ? Ceci est à comparer avec ce que Total fait avec le schiste bitumeux de Bemolanga ! Car si le précédent titulaire (Madagascar Oil Services) avait annoncé une production à partir de 2010-2012, Total annonce le début vers 2018 !
En ce qui concerne l’utilisation l’huile, il ne faut pas trop rêver aussi car à Madagascar le gasoil (même après l’augmentation des prix) coûte moins cher ! et il faudra aussi faire les mêmes investissements (production de jatropha, extraction, distribution, etc.), car la solution des « petits génies » reste un bidouillage de secours pour un petit nombre.
Cela sera peut-être possible si rabri, basile et compagnies en France sont assez patriotes pour nous envoyer tous ces véhicules à 1.000 euros (8 ans), qui restent plus économiques et surs que les antiquités (au moins 20 ans) qui roulent majoritairement à Madagascar.
Gasy tsotrizao,
1) Aza zatra loatra ny projet de grande envergure e ! Atomboka aty ambany aloha (association, les informels, ...) dia avy eo miakatra tsikelikely manao pression ny politiciens avec des arguments bien solides ( impact sur le social, l’économie LOCALE, l’environnement,...)
2) Ataovy approche globale koa : production de canne à sucre par des villageois avec les conséquences sur l’amélioration de leurs revenus familiaux, avec encadrement impliquant non pas seulement la « technique » mais aussi l’administratif (= encadrement de proximité) pour un meilleur impact socio-économique.
Sur le plan technique, n’oublions pas les résidus de canne à sucre ( = les bagasses) qui sont de très bons combustibles pouvant remplacer le bois en UTILISANT UN CUISEUR A BOIS ECONOME . C’est long à détailler mais on verra tout çà en oeuvre dans quelque temps (sans prétention !!!) au sein d’une petite communauté mais pas à l’échelle étatique. Après, NY SOA FIANATRA !!!!!!