Je vais avoir un mot de sympathie confraternelle pour Ron Weiss car j’ai été dans le passé dans une situation comparable à la sienne. Ron Weiss a signé un contrat de travail difficile (redresser la Jirama) et dangereux (contexte politique). Son salaire s’en trouve justifié d’autant qu’il avait déjà réussi au Rwanda et n’avait rien à prouver.
On veut en faire un bouc émissaire 18 mois après sa prise de poste, sous la pression des syndicats. C’est une énorme erreur.
Ron Weiss sait tout aujourd’hui des problèmes de la Jirama : ses achats léonins qui enrichissent des fournisseurs peu scrupuleux, le retard coupable pris par les grands projets hydroélectriques, les fraudes du pauvre en aval, qu’elles émanent des employés ou des consommateurs.
Ron Weiss a certainement la connaissance de ces problèmes et des éléments de solution. La Refondation serait très avisée de coopérer avec lui, même si elle devait décider de ne pas le maintenir en poste.