Un dictateur déchu ne présente jamais sa démission... ça a toujours été comme ça depuis...sauf que...

Le dictateur vomi et rejeté par le peuple Malagasy venait de recevoir l’appui et le soutien du Président de la République française.

Emmanuel Macron disait hier depuis Charm El Sheikh en Egypte sa ferme volonté de collaborer avec UA et SADC pour soutenir le gouvernement légal à Madagascar et la nécessité de sauvegarde et respect de l’ordre constitutionnel.

De cette manière, le piège est maintenant révélé et déployé à l’endroit de l’opposition formelle ainsi qu’aux manifestants et la Gen Z.

Faute d’organisation et à force d’hésitations voire de multiples tâtonnements dépourvus de visibilité de cheminement, le mouvement des manifestants a donné les moyens au dictateur déchu et ses soutiens de développer des atouts diplomatiques...

Personnellement, j’ai toujours défendu la thèse d’un « coup d’État en bonne et due forme » afin de prendre et maîtriser puis contrôler le pouvoir et l’autorité « au plus vite » afin d’éviter et enlever à l’adversaire toutes possibilités à espèrer encore soit une négociation soit une tentative de reprise d’autorité...

Une fois que l’autorité est acquise, et que le pouvoir soit établi, il faudra faire fonctionner le plus rapidement possible le service public, et développer dans le calme et sérénité le déroulement de la transition politique...et aboutir finalement à une élection participative et inclusive, indéniablement démocratique.

C’est le cheminement de la prise de pouvoir par « coup d’État au Gabon » pour détrôner la famille Bongo, de père en fils, et la France avait été dépassé par l’apprentissage et l’appropriation du processus par le peuple du Gabon. Une transition réussie et reconnue...avec tact et adresse !

Hier, j’ai développé les démarches pour s’y faire dans le contexte Malagasy du moment...