Cet exercice est usage dans un pays démocratique comme les ministres ont fait au Sénat :

Par ex :

"Le ministre des Travaux publics RAFIDISON Richard Théodore a été auditionné cette semaine au Sénat, où il a apporté des précisions sur plusieurs projets d’infrastructures routières d’envergure en cours ou à venir dans le pays. Une occasion pour lui de répondre aux préoccupations des sénateurs et de dresser un état des lieux des grands chantiers routiers.

Parmi les projets évoqués figurent plusieurs routes nationales stratégiques :

– RN43 (Analavory – Sambaina) Des travaux sont actuellement en cours, financés en partie par le Fonds Routier. Le tronçon Faratsiho – Sambaina sera quant à lui réalisé dans le cadre du projet MROR, en partenariat avec la Banque mondiale. Le début des travaux est prévu pour juillet 2025.

– RN3 (Anjozorobe) Ce tronçon fait face à une dégradation avancée. Une enveloppe de 1,5 milliard d’ariary a été allouée pour des interventions urgentes sur les points les plus critiques. Des financements complémentaires sont envisagés pour 2026.

– Fly Over Anosizato Concernant ce projet d’infrastructure urbaine majeure, l’appel d’offres lancé en 2023 n’a pas abouti en raison des conditions imposées par le bailleur BADEA. Le processus a été rouvert à l’échelle internationale, et le projet est désormais accessible à toutes les entreprises étrangères intéressées.

– RN7 (Antananarivo – Antsirabe – Ambositra – Ambohimahasoa) Le ministre a reconnu un retard dans l’avancement des travaux, en raison des exigences rigoureuses de la Banque mondiale. Néanmoins, les travaux ont débuté, avec le soutien du Fonds Routier pour les zones non couvertes par le PDDR, notamment à Ambohimandroso.

– RN4 (Antananarivo – Mahajanga) Les travaux préparatoires ont été finalisés en mai 2025, et les entreprises commenceront les travaux à la fin du mois de juin, avec des interventions prévues tous les 60 à 70 kilomètres.

– RN2 (Antananarivo – Toamasina) L’entreprise chargée du chantier est déjà mobilisée, après avoir récemment obtenu l’approbation technique nécessaire. Des opérations de maintenance ont permis de maintenir le trafic, et les travaux de réhabilitation peuvent désormais débuter.

Le ministre a conclu en soulignant que le Fonds Routier intervient également dans les zones non prises en charge par les bailleurs internationaux, afin d’assurer une amélioration continue du réseau routier national.

« L’état des routes ne sera plus le même dans les années à venir. De grands changements sont à venir », a-t-il affirmé.

PS : Il est bien de souligner qu’il est très difficile de trouver de financements pour réhabiliter certaines routes lesquelles ont été réhabilitées pendant les mandats du régime précédent et censées durer plusieurs années, mais, à peine 5 ans, elles étaient déjà dans un état lamentable,...non encore amorties,...