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Politique

Andry Rajoelina, proche des paysans

Une campagne qui ne dit pas son nom

samedi 24 novembre 2012 | Bill |  2020 visites 

Après les populations des bas quartiers de la capitale avec un clin d’œil aux rugbymen et aux fans de cette discipline sportive, sans oublier les artistes et les jeunes et les fêtards qui auront aussi leur complexe d’Antsonjombe, c’était au tour des travailleurs indépendants, des paysans et des riziculteurs des environs de la capitale et de Bevoay dans le Menabe d’être aux centres des préoccupations et interventions du président de la Transition ce vendredi 23 novembre 2012. Le président de la transition, Andry Rajoelina avait la veille profité du lancement du projet de l’Agence française de développement (AFD) en partenariat avec la vice-primature en charge du développement et de l’aménagement du territoire et la commune urbaine d’Antananarivo, intitulé « projet lalan-kely », pour soigner son image et marquer sa présence à quelques mois des élections.

Avec les divers problèmes tels le phénomène Remenabila, les polémiques autour des accusations ou des questions gênantes relayées par le missionnaire d’Amnesty international, les atermoiements des partenaires financiers associés aux hésitations des bailleurs de fonds dans le déblocage des fonds pour les élections et surtout la confiance de la population qui ne peut que s’émousser au vu de l’actualité politique et économique et sociale qui divise les populations, Andry Rajoelina ne peut que manifester sa présence et exprimer sa volonté d’être proche de ces populations. Ainsi, le programme « mora » a-t-il repris avec du riz blanc à 800 ariary, accessible à tous les ménages et non plus de manière discriminatoire comme auparavant. Ce vendredi 23 novembre, ce fut lors de la cérémonie d’inauguration du siège social du réseau CECAM à Andohatapenaka que le président de la transition a fait comprendre aux paysans riziculteurs et à tout bon Malgache qu’il conduit une politique appropriée car avec la réhabilitation de la prise de Bevoay, il est dorénavant possible d’accroître la production de riz et par la même occasion rompre avec les importations mais surtout devenir exportateur de riz car il y aura 100 000 hectares de nouvelles rizières. Mieux, car les riziculteurs pourront profiter de greniers à riz ; trois greniers à riz, offerts grâce aux subventions de l’Etat accordées par l’intermédiaire de la CECAM si on a bien compris. Bevoay sera doté d’un guichet unique CECAM. Quant aux petits travailleurs indépendants, Andry Rajoelina les a encouragé à saisir les opportunités offertes par la CECAM en matière de prêts. « Nous avons déjà réhabilité la prise d’eau de Bevoay pour pouvoir récolter plus de 600 000 tonnes de riz. Pour avoir ces résultats, les agriculteurs ont besoin de matériels agricoles adéquats nécessitant une importante somme d’argent. Ainsi, la CECAM peut leur accorder les crédits nécessaires et l’État malgache remboursera », a-t-il expliqué.