Hier 12 mars, la radio nationale malgache (RNM) rapporte des informations relatives à la résolution de la crise malgache, de l’Agence France Presse relayées par la Radio mondiale RFI. Il s’agit du président du Sénégal, Abdoulaye Wade qui pourrait entrer dans les médiations.
Selon ces informations, le leader du mouvement de la Place 13 mai, Andry Rajoelina, a sollicité le président sénégalais le 26 février 2009 tandis que le président Ravalomanana a adressé au même président sénégalais une lettre en date du 11 mars, qui lui demande la même chose.
A la suite de ces demandes, le président Wade les invite à une rencontre à Dakar pour une date non indiquée afin de trouver une solution de sortie de crise.
Edem Kodjo de la Francophonie aussi
Pendant ce temps, la médiation du Conseil des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) piétine. Les assises sont reportées sine die alors que, selon RFI, la Francophonie elle aussi vient étoffer les rangs des médiateurs. Une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie conduite par l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo, est dans le pays depuis hier.
Bref, toute l’Afrique s’inquiète au même titre que les organisations régionales (SADC, COI, Union Africaine) et la communauté internationale. D’ailleurs des représentants de cette communauté internationale a rencontré hier le « nouveau chef d’Etat major général des armées », le colonel Ndrianalijaona André à Andohalo ; sans doute pour être informé des tenants et aboutissants du mouvement déclenché depuis le CAPSAT.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Quelle inspiration peut-on espèrer au-delà de notre horizon. Mieux vaut resoudre á la Malagache pour pouvoir satisfaire les fonds et les souhaits du peuple mais non pas l’honneur des individus. Le respect du peuple soit-il elevé bien haut en laissant de côté l’ambition personnelle. En basant á ce principe, on peut stipuler le meilleur resolution de l’impasse.
Que ce soit le Dakar II, La communauté internationale, le FFKM, Le COI... ne resoudrons ce problème tant que les deux adversaires politiques campent sur leurs positions. Pour Le Président RAVALOMANANA sauvegarder la Constitution et pour Andry RAJOELINA dégager le Président. La solution serait la Cohabitation à la Française. Laisser le Président terminer son mandat, nomner officiellement le Premier Ministre de l’Opposition diriger le Pays pendant trois ans. En 2012, il y aura une éléction présidentielle en bonne et du forme. Entre temps nous, petits Malgaches intégres pourrons travailler dans la paix, dans la dignité et la sécurité.
je suis aussi pour cette solution mais j’ai peur que mème pour la mettre en place il faudrait l’imposer par la force à Ra8 car avec lui il faut tout imposer c’est ce que l’armée à compris
LE RENVERSEMENT DE RAVALOMANANA PAR LA FORCE N’EST PAS UNE SOLUTION
D’après les dernières nouvelles, il ne manquerait plus que le ralliement aux putschistes de l’ensemble de la gendarmerie et de la police, pour que Ravalomanana soit renversé.
Mais les putschistes savent-ils que le renversement de Ravalomanana par la force ne sera pas une solution durable, ni sur le plan local, ni vis-à-vis de la communauté internationale ?
Sur le plan local, je ferai partie de ceux qui trouveront cet acte contestable dans un Etat de droit, et mettront tout en œuvre pour le contester. Cela n’apportera donc nullement le retour au calme escompté.
La communauté internationale, par la voix de Jean Ping de l’UA a prévenu que toute prise de pouvoir par la force sera inacceptable. Et d’ailleurs, y a qu’à voir où en sont aujourd’hui la Mauritanie et la Guinée équatoriale, qui ont connu des coups d’Etat militaires. Il faudra attendre 2 ou 3 ans, pour que les bailleurs de fonds (à commencer par le FMI) consentent à redonner l’aide financière. Et ceux qui estiment que Madagascar peut se passer de l’aide financière internationale trahissent leur ignorance de la misère de ce pays devenu un des plus pauvres au monde !
Pour qu’une solution à la présente crise (y compris le renversement éventuel de Ravalomanana) soit incontestable, donc durable, il faut qu’elle soit légale et légitime.
Pour qu’elle soit légale, il faut qu’elle repose sur des dispositions de la Constitution malagasy. Et en démocratie, c’est le peuple qui confère la légitimité.
Nous sommes un Etat de droit, régi notamment par une constitution.
Que nous dit la Constitution malagasy ?
« Article 6 : La souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par la voie référendaire (...) ».
Notre constitution prévoit donc bien le recours au référendum. C’est ce que confirme l’article 54 :« (...) Il [le Président de la République] peut, sur toute question importante à caractère national, décider en Conseil des Ministres de recourir directement à l’expression de la volonté du peuple par voie de référendum.(...) ».
Je suggère donc qu’un référendum soit organisé le dimanche 7 juin 2009 (cela laissera environ 3 mois aux protagonistes pour faire campagne).
La question posée serait la suivante :
« Mety ve ny hanohizan’i Marc Ravalomanana ny asan’ny filoham-panjakana ? » (« Marc Ravalomanana peut-il continuer son mandat de Président de la République ? »).
Si le « oui » l’emporte, on le laisse terminer son mandat, et même se représenter éventuellement une 2ème fois. Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection présidentielle 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009, et application des dispositions de l’article 47 de la Constitution relatives à l’élection présidentielle.
Le référendum se déroulerait sur toute l’île.
Et pour que les putschistes (et leur chef Andry Rajoelina) sachent ce que pense le peuple de leur action, le même jour (dimanche 7 juin 2009) un référendum serait aussi organisé uniquement à Antananarivo, avec cette fois-ci la question : « Ankasitrahanao ve ny fomba hanatanterahan’i Andry Rajoelina ny asan’ny Ben’ny tanànan’Antananarivo ? » (« Approuvez-vous la façon dont Andry Rajoelina accomplit son mandat de Maire de Tananarive ? »). Si le « oui » l’emporte, on le réhabilite maire, et on le laisse continuer son mandat. Si le « non » l’emporte, on organise une nouvelle élection municipale à Antananarivo 3 mois après : 1er tour le dimanche 6 septembre 2009.
Tous ceux qui se proclament « champions de la démocratie » ne devraient pas craindre le verdict populaire !
Bien entendu, tout sera mis en œuvre, pour que ces 2 référendums se déroulent de la façon la plus libre, transparente et irréprochable qui soit.
Pour conclure, voici un article de la Constitution destiné à faire réfléchir les protagonistes : article 43 : Les fonctions au service des Institutions de l’Etat ne peuvent constituer une source d’enrichissement ni un moyen de servir des intérêts privés.
Ra8 ne peut plus diriger le pays car le peuple qu’il a désabusé depuis 2002 en a marre de lui. Le laisser encore est synonyme de cautionner ses soi-disant erreurs et le laisser doublement se venger comme il l’a fait depuis. Mais en réalité, il ne s’agit pas d’erreurs, mais des fautes graves envers le pays. Qu’on le veux ou pas, les mercenaires ont été bel et bien au pays lors des tueries à Ambohitsirohitra.Donc, c’est une haute trahison.
Pour sauver sa tête, c’est sage de quitter le pouvoir doucement.
Je ne suis pas pour personne, mais en tant que malgaches ayant suivi la vie nationale depuis plus de 30 ans, je connais beaucoup de choses.
Asa aloha raha ny Situation mamela an’ndRavalo hanefa ny mandat. Fa raha izaho aloha dia aleo izy maka zoron-trana na mba mandeha toy ny nampanaovany izay nodimbiasiny fa tsy mahavoa. Heveronao fa ireo ekipany tsy miteny ireo ve dia ho voasakanao tsy hamoa fady ; mba ity aho eto. Situation particuliere izao dia aleo ny transition mikarkaraizay ho fifidianana fa tsy izay te-hialokaloka eo !" EFa tsy mahomby dia tsy mahomby. Ny constitution anie natao ho an’ny vahoaka ka raha olona efa tsy nanaja azy io no mbola ekena hanohy fitondrana dia tsy aleo ve hadalana fotsiny ny hanehoana ambahibemaso ny tsy fandehan-draharaha izay efa nekeny izy mivantana !!! Dakar amiko izay olona lavitra any ve mahita ny fahasahirana manjo ny gasy eny ambanivolo izay efa voatsetsitra sady nampahantraina nandritry ny fito taona izao !!!
Quelle honte pour Madagascar, lui qui a été sollicité pour résoudre la crise comorienne. Vraiment quelle honte pour lui de solliciter le Sénégal pour résoudre sa crise. Même les diplomates et la communauté internationale n’ont pas osé avancer de telle solution, en souhaitant toujours une solution à la Malagasy. Et ce que je souhaite aussi pour ce peuple si aimable de Madagascar.
ny ani senegal aza tsy vitany ny blem be ny ko aninona any ny gasy ,aleo maiala ravalo e , zay no fahendreny , mba hiova ndray aloha ny eto am tanana , tena mandainga tsy misy hoatrazany ,za mba mpandainga fa zany no tena tsy misy ilana azy am zay de faly manaraka daholo ny alika rehetra , a gauche de a gauche ,mamplaelo le toetsaian , marina fa mbola tsy hay ,ny ampitso fa mety le sakanana refa tsy mety ny atao manova famindr sy mahazo lesona am fianana any aorina
DAKAR I
DAKAR II
DAKAR III
Les malgaches sont-ils des débiles ?????
Faut-il aller au Sénégal pour régler nos problèmes internes.Un peu de dignité mes chers compatriotes