Accusé d’être peu soucieux du bien de la nation et d’être irresponsable et donc devant déposer sa démission, le Premier ministre a tenu une conférence de presse ce dimanche 3 février en début de soirée à son arrivée à Ivato. Omer Berikziky a ainsi expliqué à qui l’on sait, qu’il ne fuit pas ses responsabilités et qu’il ne démissionnera pas de son poste ; il conduira le pays jusqu’aux élections. À charge pour la personne qui se croit disposer de l’autorité de limoger ou de licencier de le faire si elle en est capable.
À propos des remarques relatives au projet de décret sur le découpage territorial et le nombre de députés par circonscription, Omer Beriziky avoue que conformément au règlement intérieur, leur examen n’a pu avoir lieu parce que le ministre responsable était absent. En outre, il n’y a pas le feu car les législatives ne se tiendront qu’au mois de juillet 2013, confirme-t-il. De plus, le découpage territorial et le nombre d’élus par circonscription doivent être bien étudiés et tenir compte de la démographie, ajoute le Premier ministre.
Dans la foulée, il a remis les pendules à l’heure à l’endroit des responsables de la RNM-TVM ; la RNM et la TVM ne sont pas la propriété privée du ministre de la Communication mais sont des chaînes publiques. Les opposants doivent avoir accès à ces chaînes publiques nationales dit-il. Par ailleurs, tous les citoyens de toutes les parties de l’île ont le droit d’avoir accès aux mêmes informations. Tout cela contribue à entretenir un climat d’apaisement indispensable aujourd’hui, a-t-il fait comprendre.
Enfin par rapport aux promesses d’augmentation des salaires des fonctionnaires de 10%, le Premier ministre a précisé que cela dépend surtout du budget national. Il examinera incessamment la question avec le ministre des Finances.
Recueilli par Bill
