Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
dimanche 22 juin 2025
Antananarivo | 14h53
 

Politique

Mgr Odon Razanakolona

« Sortie de crise d’abord »

samedi 14 mars 2009 |  1798 visites  | 3 commentaires 

« Que les choses soient claires, la mission qui nous a été confiée dans cette médiation est d’abord la sortie de crise ; c’est après cela que nous cherchons les voies pour mettre en place un autre environnement. Car cette autre étape ne peut s’effectuer en deux jours. Ne nous faisons pas d’illusions. Nous nous leurrons dans ce cas. Donc soyons bien clair, et c’est pourquoi nous, FFKM, avons été appelé par les Nations unies pour faire la médiation ». Telles sont les précisions que le président du FFKM, Mgr Odon Razanakolona a estimé nécessaire de faire pour éclairer l’opinion.

Recueilli par Valis

3 commentaires

Vos commentaires

  • 14 mars 2009 à 08:38 | meloky (#637)

    Aoka akarina ambony dia ambony ny fahendrena Malagasy ary ezahina ny hivoaka ny krizy satria : Hita tokoa fa tafiditra lalina amin-kizo isika ; mbola fahendrena Malagasy ihany koa ny fiandrasana ny fialana ampahatsorana fa tsy mila kisa ny ekipan’izao fitondrana izao. Faharoa dia ny fananganana avy hatrany ny tetezamita izay lalana ivoahana avy hatrany. Raha sery vitan’anamalaho ve dia kobonina hiombo lava izao, izany hoe : raha mbola vitan-tsika eto ve ny alaolana dia sanatriavina handratovana any Afrika ny fifampidinihana, toa mazava sady mangarangarana daholo izao ny lalana fa tsy misy fivoahana amin’ny krizy raha tsy ny fialan’i Ravalomanana avy hatrany dia vita !!! Dia mirary soa fa adin’ombin’ny mpiray tanana io ka ny resy tsy akoraina ary ny rehetra no mpandresy koa dia tsy hobiana. Izay mahasoa ny firenena no jerevana tsara.

    • 14 mars 2009 à 14:24 | fandresena (#299) répond à meloky

      fahendrena ve ny miverina hobaikon’ny frantsay mandrapahafaty ? fahendrena avy aiza ? ary iza no nampianatra izany ? Ny tena fahendrena dia ny miaro ny tanindrazany mba hananaan’ny tanindrazana fahafahana mitanatana ny hareny fa tsy hamemlona ny maiso de retraite ’ny vazaha ! alefaso lavitra ny fisainana dia diniho lalina fa tsy resaka Ravalo no olana fa resaka frantsay mihamahantra ka tsy maintsy miverian manjanaka am fomba mihaja. aza mitonona ho Malagasy rehefa tsy hiaro ny tanindrazana miaraka amin-dRavalo fa hatreto dia izy ary izy irery ihany no sahy nanilika ny frantsay satri izay no hetahetan’ny vahoakany sy hampandroso ny firenenny.

  • 14 mars 2009 à 13:51 | andry (#884)

    Si Ravalomanana est destitué par un mouvement de rue et à la faveur d’une défection des militaires, il le devra sans doute à une série d’abus et d’erreurs politiques, à sa mainmise arrogante sur le secteur économique et à son incapacité profonde à comprendre les réalités populaires, qui l’avaient pourtant porté au pouvoir en son temps.

    Si Rajoelina et ses alliés prennent le pouvoir par la rue, ils pourront crier victoire mais feraient bien de profiter précieusement du moment, car le prix à payer sera plus lourd qu’ils ne l’auront jamais imaginé. Le renversement d’un chef d’Etat par voie de foule n’a de légitimité quelconque - si légitimité il y a - que par la grosseur de la foule et par la gravité des crimes commis par le chef d’Etat en question. Le cas Ratsiraka/Ravalomanana en 2002 était limite, mais a fini par passer car Ravalomanana avait la « légitimité » d’un scrutin populaire national préalable (résultats du 1er tour). Inutile de revenir ici sur les crimes réels ou supposés de Ratsiraka : il purge déjà sa peine (il faut l’espérer). En tout cas, il a fallu de longues années pour que la notion d’« Etat malgache » reprenne un tant soit peu de sens. Et de crédibilité. Le cas Ravalomanana/Rajoelina est-il comparable ? Cela dépend de ce que l’on veut.

    Qui reconnaîtra et/ou accordera crédit à un gouvernement Rajoelina-Roindefo ? Pas les bailleurs de fonds : ils ont déjà fait savoir que l’aide sera immédiatement supendue. Aucun des pays en relation avec Madagascar : ils sont tous en train de rappeler leurs représentants et de dire à leurs ressortissants de plier bagages, les Etats-Unis en tête. Mais qu’importe, n’est-ce pas : du moment que le peuple aime ses dirigeants, l’avenir n’est-il pas assuré ? Fort bien, mais quel peuple, et quels dirigeants ? Le peuple de Madagascar tout entier ? Il va falloir demander précisément à Toamasina, Antsiranana, Toliara, Fianarantsoa et Mahajanga ce qu’ils pensent vraiment de Rajoelina, maintenant qu’ils ont goûté à du Ravalomanana. Le peuple d’Antananarivo ? Il faudrait exterminer d’abord tous les pro-Ra8, mais manque de pot ils sont encore nombreux et cela prendra un peu de temps. Les sans-parti pris ? Ils sont encore plus nombreux et de plus en plus irrités : entre un président mégalomane qui confond gouvernement et société familiale, et des voyous caillasseurs plus aptes à brûler le bien d’autrui qu’à convaincre, il faut les comprendre.

    Le nouveau gouvernement (il faut bien lui donner un nom) « de transition » (et espérer que ce soit vraiment le cas) aura à faire face à une vague de mécontentement deux fois plus virulente qu’il n’en a réussi à susciter contre Ravalomanana. Il aura en prime à affronter des difficultés économiques à côté desquelles celles du même Ravalomanana après son coup de force de 2002 feront figure de partie de plaisir : suspension de l’aide étrangère, crise financière mondiale, rétractation d’investissements, pour ne dire que l’essentiel du menu. Sans parler du chaos social. Mais les mécontents, on peut sans doute leur fermer le bec, comme l’ont fait Ratsiraka et Ravalomanana. Quant à la pauvreté, eh bien, les Malgaches sont habitués. On pourra toujours prendre soin des amis et de la famille en attendant - comme l’ont fait Ratsiraka et Ravalomanana. C’est de bonne guerre, après tant de sacrifices. Il faut bien que le V de la victoire ait un sens.

    Mais qui va payer la facture ?

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}