L’appel lancé par le président de la Haute autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina, relayé par la Médiature de la République chargée d’organiser avec la société civile, l’atelier ou le séminaire sur les élections s’est déroulé sans encombre ce 2 février 2010 au Centre de conférence international d’Ivato.
Outre les membres du gouvernement et des membres de la HAT, des représentants ou des chefs de partis politiques, des leaders d’associations et d’organisations religieuses ont participé à la rencontre. Ils étaient entre 281 et 330 personnes. Parmi la société civile, la présence du KMF-CNOE et du SEFAFI en plus du GESCI a été remarquée. Le parti MONIMA lui aussi y a participé et a déposé ses propositions avant de quitter les lieux au bout de deux heures environ, déclarant que la préparation de la réunion avait été bâclée. Le TIM lui même s’y est fait représenter par des observateurs.
Les législatives au mois de mai 2010
Selon Monique Andréas Esoavelomandroso qui a ouvert la séance et dirigé les débats, la Médiature demeure toujours ouverte à toutes les propositions. Faisant le point de la situation, elle avoue que des propositions de textes ont été recueillies. Et l’assemblée semble d’accord sur les points suivant :
– une élection ne peut être organisée qu’en saison sèche ;
– une consultation populaire se tiendra dorénavant un jour de semaine pour des raisons de disponibilité des électeurs qui sont de confession religieuse différente (donc pas le vendredi, ni le samedi, ni le dimanche) ;
– les législatives seront organisées soit le 19 mai, soit le 24 mai ;
– le CENI doit être installé ; il doit être indépendant. Toutes les opérations électorales lui reviennent. Et il doit être représentatif des régions lui aussi ou du moins ses membres doivent aussi provenir des régions ;
– les dons en période de campagne électorale sont interdits.
Elle ajoute que la question du vote de la diaspora et celle des cautions pour les candidats ont été évoquées lors de cette rencontre. Des préalables ont aussi été émis par les anciens détenus. Ces derniers réclament la promulgation d’une ordonnance d’amnistie générale à leur endroit. Pety Rakotoniaina précise que cette amnistie doit couvrir les peines déjà prononcées et les dossiers en cours. C’est la condition sine qua non avant toute consultation populaire dit-il.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
– Les Malagasy à l’exterieur du pays doivent pouvoir voter
(Par vote éléctronique si besoin...= resultat en temps réel !)
Dans un environnement économique mondialisé, le développement de Madagascar ne se conçoit plus sans les « Zanaka ampielezana ».
Les Malagasy ont bessoins de « se donner la main », ici ou ailleurs. .
Le developpement, la fierté d’être Malagasy,... ne se décrète pas. Cela commence par de petite chose, une attitude ,un comportement positif...
Elections ???
Souhaitable pour les malgaches immatriculés aux consulats ou à l’Ambassade.
Basile RAMAHEFARISOA