Le parti Fiverenana an-doharano estime que toutes les voies explorées par le pouvoir en place, par la communauté internationale, voire par le Ffkm pour sortir le pays de la crise, sont aujourd’hui sans issue. Aussi, ce parti présidé par José Razafimandimby réitère que la seule solution est que les militaires et les magistrats prennent la responsabilité de déclarer « l’état de nécessité nationale » afin d’instaurer un nouveau pouvoir conduit par un premier ministre civil avec les pleins pouvoirs. Au lieu de résoudre la crise, la feuille de route a plutôt provoqué des situations complexes inextricables parmi les partis politiques signataires. La communauté internationale s’est ainsi permis des ingérences inadmissibles qui bafouent la souveraineté nationale. José Razafimandimby s’insurge contre la manière de faire de la dernière mission du Groupe international de contact qui a fait des déplacements jusqu’au domicile des anciens présidents Ratsiraka et Zafy, voire au domicile de l’épouse de l’ancien président Ravalomanana à Faravohitra. Quant au Ffkm qui devait être une autorité morale écoutée, il ne maîtrise plus la situation face au foisonnement des « sectes » et autres religions. Le Ffkm devrait céder sa place de leader aux autorités traditionnelles qui sont, de l’avis de Fiverenana an-doharano, capables de remettre de l’ordre dans le pays et dans la société.
Recueilli par Valis




