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Selon le président Béatrice Atallah, la Cenit n’est en aucun cas le blocage aux élections. Elle est en mesure de demander à la Cour électorale spéciale (Ces) de l’autoriser à organiser des élections au mois de décembre malgré le code électoral, et ce pour des raisons de cas de force majeure. Réagissant par rapport à cette pression de la communauté internationale et au problème auquel le pays est confronté, Béatrice Atallah a exprimé son souhait de voir une Cenit vraiment indépendante, financée entièrement par l’État. Cela ne l’a toutefois pas empêchée de dire que pour l’instant, certains volets sur financement international (Pacem) ne sont pas suspendus. Les matériels nécessaires pour le deuxième tour de la présidentielle sont déjà arrivés. En matière de formation, 416 individus bénéficient de formation sur la prévention des conflits et alertes précoces. Le Pact qui est financé par l’Union européenne poursuit ses formations de médiateurs.
Ainsi, selon Béatrice Atallah, deux élections sont possibles cette année. Quant aux communales, c’est encore flou et incertain à son avis car la loi à leur sujet n’est pas encore adoptée par le Parlement.
En fait la Cenit soutient que du moment que les problèmes politiques sont résolus, elle peut tout mettre en branle pour organiser ces élections. Il lui faut 35 jours pour l’impression du bulletin unique et 20 jours pour le déploiement.
Par rapport aux législatives, la Cenit a enregistré ce 29 juillet, quelque 650 candidatures et les Organes de vérification des candidatures (Ovec) continuent leur travail de réception des dossiers.
Recueilli par Bill
