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Politique

Commission Electorale de District (CED)

Pas de locaux adéquats, pas de véhicules, manque d’ordinateurs...

mardi 5 juillet 2011 |  893 visites  | 5 commentaires 

Des représentants des Commissions électorales de district (CED) de la capitale ont partagé à la presse ce lundi 4 juillet au siège de la CENI à Alarobia, leurs soucis mais surtout leurs craintes parce que le défi du 31 juillet risque d’être perdu si leurs problèmes ne sont pas résolus rapidement et de manière efficiente.

Leur premier souci est leur indépendance ; ils ont insisté pour que les chefs de district ne s’immiscent pas dans l’organisation des élections , et que la CENI reste maître des opérations. Leur second souci est d’ordre matériel et financier. Ces CED craignent que la résolution des obstacles à la finition de la liste électorale traîne et que par conséquent le délai imparti ne soit respecté. Ces CED relèvent comme obstacles, le manque de locaux adéquats au travail qui leur est demandé. L’insuffisance des ordinateurs a été évoquée par ces CED de la capitale ainsi que leur besoin d’un véhicule de service qui leur soit affecté ; en clair, tout cela signifie aussi un budget de fonctionnement.

À noter qu’ailleurs un chef de région a également fait remarquer cette insuffisance des ordinateurs mais surtout le manque de personnels pour la saisie. Et ce chef de région a même indiqué que lors de la dernière opération pour le référendum de novembre dernier, il avait fallu deux mois pour faire la saisie de quelque 58 000 électeurs.

Les représentants des CED de la capitale ont exprimé leur souhait d’être reçu par le président de la HAT car, à leur avis, tout n’a pas été dit au président de la HAT à Iavoloha, tels ces obstacles et cette pression psychologique que rencontrent des agents électoraux sur le terrain.

Recueilli par Valis

5 commentaires

Vos commentaires

  • 5 juillet 2011 à 07:55 | Ravao (#5319)

    Bjr, ce n’est pas étonnant. Ce manque a déjà annoncé ses couleurs. Qu’on se rappelle de ces travaux de vacances pour étudiants, lycéens et collégiens qui sont déjà tous en classe alors qu’on les sollicite à faire des recensements.Pourtant rien ne doit manquer. S’ils sont vraiment tia tanindrazana, qu’il donnent leurs4X4, leurs ordi. car tout ceci finalement ,ils les ont acquis aux frais de la princesse.mais la simple raison est qu’il ne faut surtout rien faire , que tout traîne pour que la clique gagne sur tous les terrains !

  • 5 juillet 2011 à 11:16 | kotondrasoa (#3872)

    Le titre suffit à l’article. Pas de moyens financiers, pas d’élections et jusqu’à la Saint Glinglin.

    La CENI veut utiliser les Fokotany, sans se référer aux organes qui les commandent, les Préfets, les Chefs de district et autres ; ils auraient du plutôt dire que ces derniers ont l’obligation d’obéir à leurs injonctions.

    Et ils veulent voir le Président de la Hat car rien ne se fait sans lui et ils n’ont plus confiance à l’Avocat.

    Et le délai d’un mois sera respecté, même s’ils se tournent les pouces ; on fera du neuf avec le vieux du 17 novembre 2010.

  • 5 juillet 2011 à 12:22 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Il faut une liste par bureau de vote et une liste par commune.

    Il faut commencer par les « FOKOTANY » et faire confiance aux employés municipaux.

    Les nombreux recensements posent d’importantes difficultés de gestion et de réalisation.

    En milieu rural,les recenseurs parcourent parfois des longues distances.

    Dans les villes,certaines personnes refusent carrément d’ouvrir leur porte aux recenseurs.

    Puis il faut dactylographier les listes.Il n’est pas rare qu’un recenseur aguerri doit recommencer plus d’une fois cette procédure.

    Les coûts de confection des listes électorales sont « PROBIHITIFS »,il devient nécessaire de les rationnaliser.

    POUR QUOI NE PAS REQUISITIONNER TOUS LES ADMINITRATEURS CIVILS,en activité,en disponibilité ou à la retraite ???

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 juillet 2011 à 14:03 | Ravao (#5319) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Le petit a dû faire appel aux étudiants, lycéens et collégiens car peut-être qu’ils vont faire cette liste (presque) gratuitement. Quant aux chefs fokontany et agents communaux : comment les rémunérer ? je vous ai parlé de cette commune d’Ambovombe-centre où 10 mois de salaire ne sont pas payés. Ils vont peut-être se nourrir d’amour et d’eau fraîche.Le ministère concerné ne bouge pas le petit doigt. Nous allons croire naïvement que les administrateurs et Cie vont être assez patriotiques pour effectuer ces travaux ?

    • 5 juillet 2011 à 15:19 | Stomato (#3476) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      En somme la préconisation de Basile RAMAHEFARISOA se résume en YAKA FOKON.

      De toutes façons ces plaintes ne sont pas un scoop, ça fait 50 ans que c’est la même rengaine.

      Mais jamais l’amorce d’une solution pérenne n’est proposée. C’est toujours la mendicité au nom de la fierté nationale.

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