Il est difficile de parler de crise selon le Dr. Hans-Dieter Stell, le Chargé d’Affaires par intérim de l’ambassade d’Allemagne dans son discours d’ouverture d’un atelier sur l’ « impunité, amnistie et réconciliation » organisé par la SEFAFI à l’hôtel Panorama (Andrainarivo) ce 19 octobre 2102. De son point de vue, le terme de crise ne sied pas au cas que vit actuellement Madagascar car une crise est limitée dans le temps. Ce qui n’est pas le cas dans le pays ; il estime que l’expression « situation malgache » est plus appropriée. Si la Grande île a-t-il relevé est dans la situation actuelle, c’est parce qu’il y a des questions non résolues.
Il a fait référence à l’histoire de l’Europe pour démontrer que sans une convergence d’intérêts, l’on n’aurait pas abouti à son unification. Un pays ne peut se développer tant qu’il n’y a pas cette convergence. Cette convergence d’intérêt existe-t-elle à Madagascar ou persiste-il des non convergences ? s’est-il demandé. Il faut a-t-il conclu arriver à intégrer ces non convergences.
L’ambassade d’Allemagne appuie l’initiative de la SEFAFI depuis toujours du moment qu’elle développe et promeut la démocratie qui est fondée sur la communication, la transparence et le compromis. Insistant sur la notion de démocratie basée sur la communication et le compromis, il ne peut y avoir pour lui de développement sans transparence et sans participation.
D’après toujours le diplomate, il ne peut y avoir de démocratie si le peuple ne gouverne pas. Si Madagascar est dans la situation actuelle, a-t-il expliqué, c’est qu’il y a des questions non résolues.
L’atelier en question est la suite d’autres ateliers organisés par la SEFAFI à Toamasina, à Toliara et à Fianarantsoa.
Recueilli par Valis
