° Les paysans sont peu représentés dans la foire internationale de Madagascar ou FIM à Andranomena, mais ils ont pu nous dévoiler leur problèmes, et les solutions. En voici leurs propos que nous avons recueillis à cette foire, hier matin.
° Razafindravelo Norbin, Président de l’union des groupements de producteur de vanille FIMVA à Andapa. Pour lui, le plus grand problème des paysans est le manque de moyen financier.
- Madagascar Tribune : Quels sont les problèmes que vous rencontrez dans votre culture de vanille ?
– Razafindravelo Norbin : « Tous nos problèmes tournent autour de l’insuffisance des moyens pour avoir un meilleur rendement ».
• Comment avez vous résolu ce problème ?
– « Nous avons fait des demandes auprès du PSDR, et ce dernier nous a donné des financements. Nous avons pu ainsi construire un magasin de stockage, avoir des formations en matière de gestion. Et par-dessus tout, nous avons élargi nos débouchés ».
• Maintenant quels sont les progrès que vous avez constatés dans votre condition de vie ?
– « Maintenant, nous avons un produit plus compétitif, et un plus grand débouché. Nous avons aussi constaté l’amélioration de notre pouvoir d’achat ».
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° Imbina Paul, Président de l’union des groupements des planteurs de canne à sucre biologique de Fanandrana Tamatave II. Pour lui les problèmes des paysans tournent autour de l’insuffisance des moyens techniques.
- Madagascar Tribune : Quels sont les problèmes que vous rencontrez dans votre culture de canne à sucre ?
– Imbina Paul : « Nous avons rencontré le problème de manque de semences et de machine agricole. Nous n’avons pas d’unité de transformation ».
• Comment avez-vous résolu ces problèmes ?
– « Nous avons fait des demandes auprès du PSDR, et il nous ont aidé à bâtir une unité de transformation. Il nous a fait procurer un magasin de stockage, avec un bureau pour notre association. La superficie de notre champ de culture a été aussi élargie jusqu’à 140 ha ».
• Maintenant quels sont le progrès que vous avez constatés dans votre condition de vie ?
– « Nous avons maintenant moins de problèmes qu’avant pour écouler nos produits. Nous avons eu plusieurs intentions d’achat ».
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° Rafidimanantsoa Jean François Resice, dit Léon, Président de l’Union de producteurs de grain sec d’Ambato boeny, FFMVA. Pour lui, les agriculteurs à Madagascar souffre d’un manque d’infrastructure, de formations et de gestions.
- Madagascar Tribune : Quels sont les problèmes que vous rencontrez dans votre production de grain sec ?
– Rafidimanantsoa Jean François : « Nous avons eu des difficultés pour trouver des machines agricoles. Nous n’avons connu peu de genre de technique de production. Et nous avons très peu de connaissances en matière de gestion ».
• Comment avez vous résolu ces problèmes ?
– « Nous nous sommes adressés au PSDR, et il nous a donné les machines, les techniques de productions, sans oublier les formations en matière de gestion ».
• Maintenant quels sont le progrès que vous avez constaté dans votre condition de vie ?
– « Notre rendement a beaucoup augmenté. Ainsi nous avons pu scolariser nos enfants. Personnellement, j’ai maintenant un enfant qui est en train de préparer son baccalauréat ».
Recueilli par Manjaka Hery