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Roland Ratsiraka partage ce vendredi 19 juillet à la presse et au public les informations qu’il a obtenu la veille en tant que chef de parti, candidat à la présidentielle, associé au « collectif des candidats » favorable au partenariat avec la communauté internationale dans le processus électoral. Ce président du parti MTS révèle que l’État serait en train de concocter et de rédiger une ordonnance autorisant l’exportation de bois de rose qui rapporterait de l’argent destiné à organiser des élections sans la communauté internationale.
Roland Ratsiraka soupçonne le pouvoir de vouloir ainsi n’en faire qu’à sa tête et de faire élire qui il veut. Sans le dire expressément, il fait allusion au président candidat et avertit ainsi qu’il ne peut admettre ce genre de manœuvre. Si cela s’avérait, dit-il, il sera « masiaka » car les dirigeants ne devraient pas défendre leurs propres intérêts mais plutôt défendre les intérêts du peuple malgache. Le pays n’a plus besoin de dirigeants qui monopolisent la vie nationale ou qui prennent en otage la vie de la nation, dit-il ; on a aujourd’hui besoin de dirigeant qui soient sages, qui apportent l’apaisement pour autoriser des emplois.
Ce partage de points de vue s’est déroulé lors de la visite de Roland Ratsiraka au Coum 67ha auprès des artisans où il a manifesté sa compassion à l’égard du peuple qui ne cesse de souffrir en raison de la crise interminable.
En tout cas, ce candidat membre du « collectif » estime que la recomposition de la Cour électorale spéciale (Ces) recommandée par le Groupe international de contact doit être effectué le plus rapidement possible. À son avis, le gouvernement devrait ce lundi 22 juillet prendre les dispositions nécessaires aux fins de publication d’une ordonnance dans ce sens.
Recueilli par Valis
