Sorti d’on ne sait où, le président sortant - mais toujours en exercice faute de nouvelles élections - de l’Ordre des journalistes de Madagascar, Rufin Rakotomaharo s’insurge contre la décision d’interdiction de retour des délégations partis à Maputo. Quatre journalistes dans l’exercice de leur mission de couverture médiatique sont interdits de retour au même titre que les autres membres des délégations des trois mouvances politiques à Maputo. Rufin Rakotomaharo déplore que ces professionnels da la presse soient otages de questions politiques dans lesquelles ils n’ont vraiment rien à voir, car le journaliste demeure celui qui part à la recherche des informations destinées au public.
Rufin Rakotomaharo dénonce non seulement l’entrave aux libertés de circulation et aux libertés de pensées et d’opinion mais aussi l’entrave au devoir du journaliste d’informer et le droit du public à être informé ; bref, il condamne l’entrave aux libertés fondamentales qui ont trait aux choses de l’esprit, aux informations qui contribuent à forger l’indépendance de l’opinion. Il interpelle par la même occasion les 21 associations de journalistes et la communauté internationale en ce jour de célébration des droits de l’homme.
Croix blanche et bouche muselée
On ne sait s’il y eut synergie dans le mouvement de contestation mais des organisations de la société civile ont elle aussi interpellé le public et la communauté internationale ce même jeudi 10 décembre. Elles sont intervenues en pleine séance dédiée à célébrer les 61 ans de la déclaration des droits de l’homme, organisée par la représentations du système des Nations unies dans la capitale. Brandissant une croix blanche et bouche muselée, des membres de l’Alliance des organisations de la société civile favorable aux Accords de Maputo et à l’Acte additionnel d’Addis-Abeba ont manifesté silencieusement, surprenant tout le monde. Il faut dire que l’objectif rejoint quelque part l’intervention de Rufin mais il faut reconnaître que la société civile a toujours réclamé le dialogue et la réconciliation. Elle a initié et continue de conduire l’initiative « Mifanaraha ! » ou « mettez-vous d’accord ».
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Ordre des journalistes malgaches ????
Société civile ??????
Il faut que La France accelère le ’remplacement’ , avant que tout ne s’embrase
Ce que cherche cet écervélé foza est extrement mortel pour Madagasikara
et risque d’entrainer cette partie de l’Océan Indien vers un sanglant
affrontement
Tous les observateurs à Madagasikara sont d’accord avec nous et pour la défense des malagasy contre ce mégaloloufoque foza : nous exhortons
toutes les forces à s’unir pour sauver les malagasy
Oui Ruffin, il vaut mieux tard que jamais. J’espère que ceci est le fruit de votre vrai courage de dénoncer les choses mais non une autre situation d’opportunisme. Je vous encourage à vraiment dénoncer ce qui fait mal aux malgaches depuis que la « démocratie » à la rajoel est en place jusqu’ici. Il faut citer tout ce qu’ont subi et subissent encore les journalistes depuis mars 2009 en particulier, car on n’est jamais tombé aussi bas dans le pays.
Il n’est pas trop tard pour dénoncer ce qui risque d’être l’irréparable. Le pays s’achemine vers le fascisme. Un dictateur ne fait qu’à sa tête et ne veut rien entendre du cri d’un peuple. Il veut être simplement le president au sacrifice du peuple. On a connu çà dans l’histoire de l’humanité et on sait comment ca se termine.
A vous de jouer.