En application du message radio du Ministère de l’Intérieur, la Commune Urbaine d’Antananarivo a fait savoir que toute réunion publique politique en dehors de la propagande du référendum est désormais interdite. Cette mesure annule ainsi toutes les autorisations d’utilisation des infrastructures de la Capitale accordées avant cette décision ministérielle.
Dans le même temps, le service communication de Monja Roindefo réaffirme à plusieurs reprises qu’il tiendra meeting ce samedi à proximité du boulevard de l’Europe, sur la place à Ankorondrano située entre les sociétés Henri Fraise et Materauto. Ladite place fait pourtant partie des infrastructures publiques de la municipalité.
Les communicateurs de l’ancien Premier ministre précisent que l’entrée du public commencera à 9 heures.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
ON CROIRAIT ÊTRE EN ALLEMAGNE VERS LA FIN DES ANNÉES 30 DU XX° SIÈCLE !
« En application du message radio du Ministère de l’Intérieur, la Commune Urbaine d’Antananarivo a fait savoir que toute réunion publique politique en dehors de la propagande du référendum est désormais interdite. Cette mesure annule ainsi toutes les autorisations d’utilisation des infrastructures de la Capitale accordées avant cette décision ministérielle ».
Donc, si je sais bien lire le Français et si j’ai encore le « bon sens » je devrai comprendre que les tournées de M. Andry Nirina Rajoelina et de ses « ministres » ne constituent pas des « réunions politiques » mais doivent être comprises comme des campagnes de « propagande du référendum » (et en faveur du OUI) ?
Et cette fameuse CENI ? Devant le non respect du « Code Électoral » élaboré par ce régime, la CENI reste muette ou elle pense que M. Andry Nirina Rajoelina et ses « ministres » ne font ni de la propagande en faveur du OUI ni des réunions à caractère politique (car ces messieurs parlent du beau et du mauvais temps mais pas de « projet de constitution » ou quand on parle du « projet de constitution » on ne parle pas de politique mais on explique une simple dissertation scolaire). Ou encore en expliquant le « projet de constitution » on explique « les points forts et les points faibles » du projet d’une manière « objective » sans pour autant tenter de persuader les citoyens que « les points forts l’emportent sur les point faibles » ! Mme Madeleine Ramaholimihaso (du SEFAFI) dont on connaît pourtant la sympathie à le’ndroit du régime de fait a mis en garde tous les responsables des riques de dérapages qui pourront s’en suivre ! ... Ou encore la CENI arguera que le Code Électoral en vigueur n’interdit pas les « campagnes d’explication sur le contenu du projet » ou encore, il n’y a pas de propagande car M. Andry Nirina Rajoelina et ses sbires ne prononcent nullement des formules explicites persuadant les gens à voter OUI, car aucune formule telle que « Alors, mes chers concitoyens, nous devrons être convaincus que ce projet de texte a corrigé tous les errements des régimes antérieurs ! » Ceci veut dire « implicitement » : « Alors mes chers concitoyens soyez persuadés que c’est un beau projet de constitution et vous pouvez voter OUI sans aucun regret ! ».
Si ce que je viens d’expliquer n’est point fondé, alors nous sommes des hypocrites !
« Dans le même temps, le service communication de Monja Roindefo réaffirme à plusieurs reprises qu’il tiendra meeting ce samedi à proximité du boulevard (...) »
Alors, est-ce que M. Monja Roindefo va se replier ou est-ce qu’il va tenir tête au Colonel Richard Ravalomanana et au parquet ? Si jamais M. Monja Roindefo persiste, est-ce que le régime de fait, par le truchement du Colonel Ravalomanana et le « parquet », ira appliquer à M. Monja Roindefo et ses partisans les mesures prises à l’encontre de M. Fetison Rakoto Andrianirina et ses deux autres co-détenus ?
Mais qu’espérait donc Monja Roindefo, indigne fils de son père. Que la population d’Antananarivo allait venir en masse écouter un homme qui passe son temps à ne débiter que des intentions et à aller de médisance en insulte à l’encontre d’une transition dont, pourtant, il se targue d’être toujours le Premier ministre ?
Monja Roindefo est devenu le fourre-tout du langage de bois (de rose).
En effet, il peut se permettre ses virées en avion privé et en Hummer à un milliard car son « pouvoir » repose, à présent, sur l’argent.
il est donc le premier voyou de cette transition qu’il nomme de tous les noms.
Monja Roindefo « voyou » ... De surcroît il apporte la confirmation de la démagogie et de l’agressivité ...
Enfin, une grande révélation : la population n’est pas venue car les artistes programmés avaient « reçu des menaces ». Alors les gens seraient venus pour ces chanteurs et non pour lui ?
Monsieur BRUNEAU
Enfin vous êtes sérieux, mais essayez d’éviter d’utiliser des vocables diffamants tels que « voyou » pour une simple raison : respect des droits et de la dignité humaine ! En effet vous ne comprendrez la bêtise d’arrêter sommairement des gens pour les jeter en prison pour des motifs flous et discutables ! Pourquoi ne pas avoir fait retenir à Tsiafahy Voninahitsy et Pety si vous êtes convaincu que Fetison et ses trois amis méritent leur arrestation et leur détention ? Car autrement vous faites « deux poids deux mesures » et vous êtes foncièrement « injuste » !
Au moins syez digne ! En effet M. Monja Roindefo se considère encore le Premier Ministre légitime et légal de la Transition de M. Andry Nirina Rajoelina ! Parions que si ce M. Andry Nirina Rajoelina vire le Gal Camille Vital et repêche Monja Roindefo, ce dernier ne tarira pas d’éloges à l’égard de son camarade et complice Andry Nirina Rajoelina le D.J. Putschiste ! N’est-ce pas ?
IKOTOROA
Et on peut continuer notre questionnement..
Est-ce que Mr Ratsiraka vieu et ivrogne ira aussi à Antanimora si jamais il ouvre sa gueule ?
Est-ce que Antanimora suffira à emprisonner les partisans de Ratsiraka,ra8,zafy..ou notre TGV ouvrira d’autres camps..
Certains parlent..de stade ,de gymnase..d’antsojobe pourquoi pas des camps de concentration moderne aux normes internationales !!???
Tant pis !
Toute chose a son règle, Et les politiciens ont su ce regle du jeu, mais dommage pour les forcings des extremistes !!!! et les pretendus connaisseurs comme certains forumistes !
Le moment est consacré pour le propagande concernant le referendum, mais les autres sont perdus des ces propres intérêts ! Completement dommage !
M. Meloky
Dommage que M. Andry Nirina Rajoelina soit soutenu « aveuglemt » par des personnes comme vous ! Car les méfaits rejaillissent sur le Peuple malgache !
Évidemment vous avez le LEADER que vous méritez !
TANT PIS ! ... TANT MIEUX !
En bon entendeur salut !
Si nos politiciens sont de vrais patriotes, je parle là de ceux de l’opposition, il faut qu’ils bravent les symboles de la repression comme la prison, le passage à tabac, les « sakoroka », les mise en résidence surveillée..... Imaginons que Ndefo, Zafy, Pierrot, Voninahiotsy..... vont à Tsiafahy, comment la communauté internationale réagirait-elle ? Parlera- t - on encore de démocratie à Madagascar ? C’est la différence entre nos actuels politicards et des nationalistes du temps de feu Monja Jaona.
Donc, oseront-ils franchir le pas pour parvenir à leur but final ?
Wait and see !.....
Ikopa
Quelle ânerie et quelle bêtise !
Ou vous êtes bête car n’ayant pas su tirer les leçons de l’Hisotoire et des autres « histoires » ou vous êtes animé par l’esprit de vengeance. On croirait qu’on est encore sous le règne du « tangena » ! Je ne discuterai pas si vous pensez que le peuple malgache ne mérite pas les « luxes » du principe des droits humains ! Puisque le vieux Monja Jaona a été assigné à résidence fixe sous la II° République, les pro-Ravalomanana devront aussi obligatoirement accepter l’arrestation de Fetison, du Pasteur Edouard, de Zafilahy ! Tant que nous y sommes, pourquoi ne pas pousser jusqu’à dire que Rasalama a été exécutée à Ambohipotsy en 1837 sur ordre de Ranavalona I pour défendre le « hasina » de Madagascar devant l’invasion des Étrangers, pourquoi ne pas transformer les stades de Mahamasina, d’Antanimena (Malacam) et d’Alarobia en vastes camps de concentration pour détenir tous les pro-Ravalomanana qui sont toujours taxés de fauteurs de troubles, avant de les faire gazéifier dans des chambres à gaz à créer pour « maintenir l’ordre public et pour défendre les biens et la vie des personnes » ?
Évidemment le peuple malgache a la « démocratie », le Pdt H.A.T. qu’il mérite, comme les Allemands de 1934 à 1945 ont eu le « führer » qu’ils ont mérité ! Dommage !
La lutte pour le pouvoir ne date pas d’aujourd’hui. Toutes les nations du monde connaissent bien les empoignades que celle-ci engendre.
Mais peut-on mieux dire et bien décrire le pouvoir aussi bien que ce philosophe bien ancien, lorsqu’il dit : « LE POUVOIR REND FOU ; LE POUVOIR ABSOLU REND ABSOLUMENT FOU. »
Il appartient à chacun de mesurer avec instantanéité l’ampleur de cette pathologie.
L’accés au pouvoir à Madagascar depuis 1960 s’est toujours fait de façon trés équivoque. Donc un pouvoir incohérent. Celui d’ aujourd’hui n’en fait pas exception.
Aussi la ritournelle du : pouvoir de fait-ne serait-elle pas un pis-aller pour certains, afin de mieux ouvrir bien grandes les portes des abus, des délits lucifériens, des mains basses et autres forfaits ???
C’est- sans doute- une façon d’observer que de nombreux politicards étaient et resteront des adeptes de Pavlov dés qu’il s’agit : de fauteuil, de titre, de prébendes, d’espèces sonnantes et trébuchantes....
Peut-on penser un instant que c’est en faisant régner la chienlit que la crise trouvera sa sortie ? c’est tout faux, car il s’agit de problème de pénurie d’homme de qualité, aux valeurs transcendantes, de compétence effective parée d’humilité.
Alors, que faire de nos acteurs rococo avec une vision des choses riquiqui et, de surcroît,spécialisés dans la chamaillerie ??? quadrature du cercle mon z’ami !!!
M. Bary
Vous avez raison de dire que la lutte pour le pouvoir ne date pas d’aujourd’hui. Mais je tiens à proposer une hypothèse concernant ce problème car dans tout système de gouvernement il y a toujours des règles, soit de succession soit alternance, pour le cas de Madagascar je pense qu’il y eut une certaine « problématique » irrésolue héritée directement de la colonisation française. En effet au cours de la période de la « décolonisation » la France n’était pas prête pour octroyer l’indépendance à son empire colonial, les preuves : le 29 mars 1947 à Madagascar, en 1954 : la défaite de l’armée coloniale française à Dien Bien Phu, le début de la guerre coloniale en Algérie. Mais elle fut contrainte de s’y résoudre, à contre cœur, devant la double pression : celle des Américains et celle des Soviétiques. Donc il fallait à la Mère Patrie « sauver la face » mais tenter de garder sous d’autres formes l’essentiel à savoir une influence conséquente sur les anciennes colonies. Une course à la montre fut entamée : créer de toute pièce des cadres autochtones (nationaux) pour diriger les nouvelles nations. Ces cadres serviront de relai ou de courroie de transmission pour maintenir le système de domination dans les nouvelles nations qui naîtront et d’interface aux yeux du concert des nations. Pour le cas de Madagascar la Mère Patrie a opté pour l’ancie cadre du PADESM et il est bien logique que les anciens militants nationalistes (MDRM, JINA, PANAMA) sont exclus de ce cercle qui allait se former et s’étoffer au fil des ans. Ce n’est pas par hasard si les « nationalistes » comme les anciens du MDRM au casier judiciaire très chargé sont exclus presque automatiquement de la course aux responsabilités politiques (membres des Conseils provinciaux). Au moment de la mise en place de la LOI CADRE une nouvelle élite politique issue du PADESM était déjà prête ! C’est la raison pour laquelle l’amnistie générale ne fut prononcée qu’après la mise en place de tout le système politico-administratif de type « néo-colonial » dont l’ossature et l’épine dorsale sera le Parti Social-Démocrate du feu Philibert Tsiranana ! Une recomposition du paysage politique malgache s’est amorcé aboutissant à un clivage empruntant une connotation « tribale » ou « ethnique » ou « régionale » TANINDRANA/TANIVO. (Savez-vous que dans les Statuts organiques du PADESM il est écrit noir sur blanc que les Hova et les Andriana merina ne sont pas acceptés dans les rangs du PADESM ?). Mais parfois les exceptions remettent en cause cet « équilibre » artificiel que la France veut toujours préserver ! Feu Tsiranana fut obligé de composer avec d’anciens nationalistes du MDRM comme Ravoahangy et Rabemananjara.
C’est toujours cette règle qui régit les jeux politiques à Madagascar et tant que cette façon de concevoir « le politique » et « la politique » se pérennise, tant que le monde politique reste immuable à Madagascar les tensions ne manqueront pas de tout « foutre en l’air » (excusez moi l’expression) ! Les Malgaches devront être conscients de cette réalité et doivent avoir la volonté et le courage de corriger cette « erreur historique » imposée par l’ancienne Mère Patrie ! Pour ce faire un grand débat national devra avoir lieu, toutes les parties, toutes les institutions, toutes les entités, tous les partis politiques, toutes les « religions » devront y prendre part et ça aurait dû être la raison d’une Conférence Nationale élargie, consensuelle, inclusive mais malheureusement ce ne fut point le cas car la Conférence Nationale récemment organisée « à la va vite » fut monopolisée par les pro-TGV de tous les bords et elle n’a accouché que d’une souris, dommage !
A mon humble avis, une vraie transition doit être pensée, négociée et mise en place avec un très large consensus et cette transition devra durer plus longtemps que nous le pensons. Souvenez-vous, Ramanantsoa a pensé que sa transition durera de 3 à 5 ans et à cet effet il a même proposé un programme par voie référendaire (le 8 octobre 1972), malheureusement il y eut des crises non maîtrisées qui ont fait capoter la transition de Ramanantsoa laquelle a abouti à l’assassinat de Ratsimandrava et tout ceci a donné naissance à la II° République. Ainsi il est important que la communauté internationale aide vraiment Madagascar à résoudre « une fois pour toute » cette crise que certains pensent être en voie de résolution mais laquelle, en réalité, cache une autre laquelle sera plus tenace et plus dévastatrice !
Pourquoi, alors, tous ceux qui ont été écartés par la H.A.T. ne se concertent-ils pas pour définir des « actions politiques à caractère stratégique » non point pour s’empresser de soumettre une autre constitution (qui pourra obtenir une large adhésion des partis politiques et des politiciens mais qui pourra porter préjudices au peuple malgache, car, souvenons-nous, ce qui est bon pour les politiciens peut être néfaste pour le peuple !) mais pour identifier les racines du mal qui ronge Madagascar.
Votre commentaire me semble-t-il, est trés, voire trop élaboré, pour que le citoyen lambda puisse s’ en saisir.
Seuls les enseignants chercheurs pourraient s y’ attarder et s y’apesantir.
Pour ma part, je m’en tiendrai aux réalités et à plus de réalisme ; d’autant que comparaison n’est point raison et que l’histoire ne saurait se répéter à chaque épisode.
Un point sur lequel on ne peut transiger c’est que la qualité de nos hommes n’ a pas toujours été en phase avec le progrès ; et tous les maux vus ici et là viennent de ce point d’achoppement- ici, il y a beaucoup à dire et à méditer.
En tout état de cause, vous avez réussi à situer TROIS ensembles bien déterminés, qui sont les suivants :
– celui formé à l’école du führer ;
– celui propulsé par la furie _ reçue en héritage ;
– et celui composé de FURAX _ dépités par ces querelles bryantes pour des vétilles.
Il n’est pas rare de ouïr ici et là : « izay mahasoa ataon’Andriamanitra. »
Monsieur Bary,
Vous disiez : « Votre commentaire me semble-t-il, est trés, voire trop élaboré, pour que le citoyen lambda puisse s’ en saisir. Seuls les enseignants chercheurs pourraient s y’ attarder et s y’apesantir ». Mais vous concédez : « Un point sur lequel on ne peut transiger c’est que la qualité de nos hommes n’ a pas toujours été en phase avec le progrès ; et tous les maux vus ici et là viennent de ce point d’achoppement ».
Je ne veux nullement me montrer plus « instruit » qu’autrui, loin de là, seulement j’explique que le « mal » qui ronge notre pays s’enracine dans le passé, à savoir vers la fin des années 5O (du XX° siècle) et que ce n’est nullement de notre faute mais ceci découle de la volonté de la France de maintenir toujours et à jamais Madagascar sous son giron ! Pour comprendre ce fait il ne faudra pas être un « érudit » ou Un « enseignat chercheur ». Moi qui vous écris ces lignes suis loin d’être un enseignant chercheur émargeant à l’Université d’Antananarivo mais un simple père de famille suant et peinant pour joindre les deux bouts !
La ruse des « dominants » consiste à « désintéresser » les « sujets » (dominés) à leur propre histoire et ne nous laissons pas nous faire attraper ! D’autant plus que nous, Malgaches sommes très « passéistes », je voudrais dire que nous sommes très marqués par les évènements passés ! Nous, Malgaches, nous tournons toujours vers le passé et ce « passé » constitue notre « point de repère » qui va façonner tout notre devenir ! Voici une simple preuve : quand nous parlons du passé nous disons : « TALOHA » dont la racine est « aloha » ce qui veut dire en Français « au devant ». Alors notre « passé » se trouve toujours « devant nous » ou encore « en face de nous » et l’avenir... « derrière notre dos ». Quand nous projetons quelque chose ou quand nous tentons de parler du futur nous disons : « any afara any » ou encore « any aoriana any » ! Ce qui veut dire que nous avons peur de faire face à notre FUTUR « immédiat » fusse-t-il ! Raison pur laquelle Ratsiraka a pu reprendre les rennes du pouvoir en 1997 après avoir été écarté au profit de Zafy en 1992 ! Comment ? Quand Zafy fut piégé et fut « empêché » en 1996 plus de 50 % des électeurs ont voté pour l’ « Iraikalahy TALOHA » !
Camarade et complice Bary, sachez que celui qui maîtrise l’histoire peut faire face à l’avenir.
Salut !
IKOTOROA
Pour qu’une personne morale soit punissable,trois conditions sont requises :
– il faut que l’infraction soit imputable à une personne morale en vertu d’un texre légal ou réglementaire ;
– que l’infraction ait été commise par un organe ou représentant de la personne morale ;
– et qu’elle ait été commise pour le compte de la personne morale.
La « RESPONSABILITE » n’est pas engagée du seul fait d’autrui,mais que le fait d’autrui peut révéler la faute personnelle de celui qui a manqué à ses devoirs.
Il y a également délit,en cas d’imprudence,de négligence ou de manquement à une obligation de prudence.
Monsieur Monja n’échappe pas à la réglementation édictée par le Gouvernement « solidaire » de Transition :
« PROPAGANDE pour le référendum sur la place publique »....AUTORISEE.
Monja Roindefo n’en a cure
14 novembre 10:35, par bary (#4906)
Votre commentaire me semble-t-il, est trés, voire trop élaboré, pour que le citoyen lambda puisse s’ en saisir.
Je suis un citoyen lambda et le post de Ikoto intéresse aussi ce citoyen.
L’histoire nationale s’élève quand son expression est faite d’une manière scientifique.
L’histoire fait partie des sciences sociales quand les règles sont respectées.
Nous devons apprendre du passé pour règler les problèmes du présent et envisager l’avenir avec sérénité et justice !
En effet l’héritage colonial est une réalité et cette réalité est lourde de conséquences.
Mais il nous faut en sortir si vraiment nous voulons aller de l’avant et aimons notre pays.
J’ai souvent avancé ici l’idée d’un ETAT de DROIT ,une REPUBLIQUE et une DEMOCRATIE.
Pourquoi ?
Car à notre époque je pense que c’est la seule structure politique capable de créer une économie (une création de richesses) qui soit juste et qui répond aux aspirations des plus grands nombres(de la majorité).
Un Etat qui n’est pas au-dessus de sa constitution.Constitution véritable MIROIR de ce que veut le peuple malagasy.Un CONTRAT entre les « élus » et les « citoyens »(gens de la cité sans distinction ,à égalité)
Une République qui fait des affaires de l’Etat une affaire publique.
Des hommes d’affaires ,d’église..s’ils veulent devenir HOMME d’ETAT doit faire le deuil de son statut..et mentalement et matériellement..
Un officier de marine une fois devenu homme d’état ne doit plus ni confondre ni profiter de son ancien statut d’officier .Toute tentative de mélange de genre l’expose à une trahision de sa fonction républicaine..
Un industriel-laitier..même sanction..un pasteur ou un curé(le vatican s’y oppose à priori les hommes d’église catho ne doivent pas faire de la politique ;rien ne l’empêche de parler politique...) aussi...
Une Démocratie:un cadre qui doit qualifier et l’ETAT et la REPUBLIQUE et l’organisation de la vie politique nationale.
L’objectif est en fait le bien-être du peuple et c’est le peuple qui gouverne de façon démocratique où la majorité décide et n’écrase pas la minorité ;l’alternance du fait du choix du peuple est admise....comme le cours normal de la vie de la NATION !!!
SORTIR COMPLETEMENT DU JOUG ET DE LA POLITIQUE COLONIALE est une condition sine qua non de la SORTIE DE CRISE.
UNE AUTRE MANIERE DE VOIR LA REPUBLIQUE ET SA GOUVERNANCE.
Dans un pays démocratique laïque faire de la PROPAGANDE en ce qui concerne une CONSTITUTION ne peut être que POLITIQUE.
En Iran peut-être quand ils parlent de constitution ils discutent du coran..
En chine quand ils parlent de constitution ils se posent la question comment fabriquer une machine à laver
En irlande ils parlent de comment fabriquer le whisky..!!
Alors comment le « GVT SOLIDAIRE » du colonel VITAL basileinsis peut prétendre que Monja Roindefo ne doit seulement discuter que du « comment faire cuire la tête de veau » dans un meeting en vue d’un référendum sur la CONSTITUTION ,la règle suprême de notre vie politique..!!!???..sans qu’on le taxe de DICTATEUR........
Ce n’est pas par hasard si les « nationalistes » comme les anciens du MDRM au casier judiciaire très chargé sont exclus presque automatiquement de la course aux responsabilités politiques (membres des Conseils provinciaux). Au moment de la mise en place de la LOI CADRE une nouvelle élite politique issue du PADESM était déjà prête
Savez-vous que dans les Statuts organiques du PADESM il est écrit noir sur blanc que les Hova et les Andriana merina ne sont pas acceptés dans les rangs du PADESM ?(ikoto,bon père de famille)
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Votre assertion signifie-t-elle donc que le PADESM,au sein duquel les hova et les andriana ne sont pas admis n’était point NATIONALISTE et n’était qu’un outil de la politique coloniale pour pérenniser sa domination politique et son exploitation économique ???
D’après vos dires la situation n’a pas changé et cet « équilibre » est entretenue..les resampa,beranto...sont-ils l’expression de cette volonté ?
Le descedant de..... "En 1895, au lendemain de la défaite militaire face à une armée d’invasion supérieure en armements, le Gouvernement royal de Ranavalona III appela Rainandriamampandry au poste délicat de Ministre de l’Intérieur. Le 6 Août 1896, une loi française prononce l’annexion pure et simple, comme colonie, de Madagascar. Aussitôt, la résistance nationale et patriotique s’organise. Cela durera plusieurs années.
Pour y faire échec, le Général Galliéni, alors Proconsul, décide de frapper haut et fort. Son idée est de faire fusiller deux personnalités pour intimider la population. Il prend conseil auprès de son entourage. On choisit donc l’oncle de la Reine, le Prince Ratsimamanga pour mater la noblesse. Le second personnage est longuement discuté. On hésite entre Rasanjy, ancien secrétaire du Premier Ministre Rainilaiarivony et le Général Rainandriamampandry. Finalement, l’avis d’un Conseiller civil l’emporte. Voici, son argumentation : « Rasanjy est un personnage sans conscience. Comme il est sensible aux honneurs et à la richesse, même pour un plat de lentilles, il vendra son pays. Il ne respecte que les forts et il exécutera toutes les mauvaises oeuvres qu’on lui commandera. En résumé, sa mauvaise nature nous rendra service. Quant à Rainandriamampandry, j’ai pour lui un grand respect et c’est pour moi un honneur de le considérer comme un ami. On ne peut pas nier que c’est incontestablement la plus belle conscience de tout le pays. Il ne compte d’autre ennemi que Rasanjy. Tout le monde le respecte. C’est un travailleur, un vrai patriote. Quand il était dans l’enseignement, il a oeuvré pour le développement des écoles à Madagascar. L’an dernier, quand il était soldat, on a vu comment il s’opposa à nous à Farafaty. Aussi bien, voici ma conclusion : faisons de Rasanjy un Premier Ministre et fusillons Rainandriamampandry ! ».« »"..entouré des noms que j’ai prononcés plus haut ne fait donc que perdurer cette domination coloniale...????
Ikoto bon père de famille je pense qu’il est utile de débattre sur ces pans de notre histoire pour corriger comme vous dites les tirs coloniaux qui pèsent sur notre développement....
Nous ne pouvons plus faire semblant de ne pas connaitre ces réalités !