Le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) Me Hery Rakotomanana a déclaré à la presse ce lundi 26 septembre 2011 en son siège à Alarobia, qu’il ne s’agit pas de s’accrocher à des postes mais que les membres de la CENI, dont lui en particulier, sont disposés à les quitter si nécessaire. Me Hery Rakotomanana en appelle toutefois aux acquis de la CENI telle l’organisation et la réussite du référendum du 17 novembre 2010. Personne ne peut dire que le référendum à l’issue duquel la Constitution a été adoptée ne vaut rien. De plus, ajoute-t-il, si l’organisation de ce référendum était nulle, on aurait pu porter plainte auprès de la Haute cour constitutionnelle qui n’a cependant pas enregistré des plaintes de ce genre.
Toujours est-il a-t-il expliqué que la CENI est régie à la fois par une loi et par la feuille de route. Il a saisi l’occasion d’une réunion de tous les responsables de commissions électorales de districts et de régions, convoquée pour une séance de renforcement de capacité en vue des prochaines échéances électorales, pour répondre aux détracteurs et aux critiques formulées contre la CENI aussi bien par des politiciens que par des observateurs de la vie nationale. Le président de la CENI a rappelé alors la mission principale de l’organe qu’il dirige qui est d’organiser des élections dans les règles de l’art et en toute indépendance. C’est ainsi que la CENI comprend en son sein des personnes provenant de trois entités : la société civile qui assure la crédibilité et la neutralité et l’indépendance, l’administration représentée par deux ministères (le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Décentralisation) pour apporter les appuis techniques, et la classe politique. Le rôle des politiciens devrait se limiter aux observations ; ils peuvent tout au plus apporter des critiques. Les politiciens ne peuvent nullement s’immiscer dans l’organisation des élections. En tout cas, la CENI est en train de faire le point de la situation et d’améliorer les savoir-faire et connaissances de ses démembrements en attendant les experts de l’ONU en matière d’élections.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
« Personne ne peut dire que le référendum à l’issue duquel la Constitution a été adoptée ne vaut rien. » Il vaut mieux lire ça que d’être aveugle !
de profession libérale, de la société civile, de l’armée, de la justice, de simple politicard, de partout, quand on a un fauteuil juteux il faut s’accrocher, s’accrocher, s’y planter (mifantsika) quitte à y mourir !!!
Je ne sais pas pour ma part si le CENI est pret mais ce que je sais est que je ne me trouve pas encore sur la liste des inscrits malgre des tentatives de regularisation aupres de mon fokontany a ampitatafika. Cela fait plus d’un mois que j’ai saisi le responsable du fokontany pour verifier la raison pour la quelle ma femme et moi , nous ne sommes pas sur la liste.
Je n’ai pas pu meme participer au referendum car ma carte d’electeur n’etait pas bien rempli : ni le nom, ni le numero de CN.
Alors dire que la CENI a fait du bon boulot est loin de la realite.
CENI,
Connais pas !!
Avec un Ministère de l’intérieur et ses services extérieurs,on aurait pu organiser des élections au suffrage universel direct.
Tous les représentants politiques déclarés peuvent participer au déroulement des élections et comme « ON » parle de souveraineté,notre appareil judiciaire fera le « RESTE » (Tribunal d’Instance et HCC et Conseil d’Etat).
La CENI est là,malheureusement il faut continuer dans ce chemin hasardeux,à l’africaine.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Avec des affirmations du genre « Me Hery Rakotomanana en appelle toutefois aux acquis de la CENI telle l’organisation et la réussite du référendum du 17 novembre 2010 », la CENI est vraiment mal partie. Dire que le référendum du 17 novembre 2010 est une réussite suppose une absence d’honnêteté intellectuelle grave de la part d’un responsable de la CENI.
Ensuite : « si l’organisation de ce référendum était nulle, on aurait pu porter plainte auprès de la Haute cour constitutionnelle qui n’a cependant pas enregistré des plaintes de ce genre ». Comme si ce genre d’intervention pouvait changer quelque chose chez nous !
CENI-nao Ramose+referendum du 17 novembre 2010 = RESAKETO.............!!ok !!