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Politique

Meeting du Pr. Zafy à Toamasina

Les forces de l’ordre ont sévi

vendredi 20 février 2009 |  4339 visites  | 2 commentaires 

Comme prévu depuis mercredi 18 février et annoncé le lendemain, les partis politiques de l’opposition conduits par le Comité de Réconciliation nationale (CRN) devaient tenir un meeting hier 19 février à Toamasina. Le Pr. Zafy Albert devait y prendre la parole pour expliquer la situation politique, sociale et économique dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui. La description du mouvement déclenché par Andry Rajoelina, les tenants et aboutissants du mouvement étaient à l’ordre du jour de ce meeting qui devait se dérouler dans l’après-midi sur la Place de la Démocratie, située en plein centre ville, devant la Gare Manguier.

Mais tôt le matin, les forces de l’ordre ont érigé des barrages à travers les grands artères qui conduisent sur le site. Les manifestants qui ont pris le chemin de la Place de la Démocratie ont été dispersés par des éléments de l’Etat-major mixte opérationnel de la Région (EMMOREG) qui ont utilisé la force et les grenades lacrymogènes. Il y eut des blessés, apparemment légers.

La presse, encore une fois victime

Un journaliste de la station télévisée TV Plus a été chahuté par les forces de l’ordre qui l’ont tabassé et lui ont pris sa caméra. Herilala, comme ses collègues l’appellent, a été conduit avec quatre autres personnes par les forces de l’ordre à la brigade de la Gendarmerie pour enquêtes. Ce journaliste a été envoyé spécialement par sa rédaction pour couvrir l’événement et c’est en cadrant dans son objectif les forces de l’ordre en pleine action de dispersion qu’il a reçu un coup de poing en pleine figure, dit-il. Si Herilala a été ensuite relâché, les autres sont encore retenues. Il s’agit entre autres de l’ancien député Tabera Andriamanantsoa et de Betiana Bruno, ancien sénateur et ancien ministre de l’Energie et des Mines sous la Présidence Zafy Albert. L’un des dirigeants de l’opposition à Toamasina, Victor Wong a échappé aux forces de l’ordre.

Recueilli par Valis

2 commentaires

Vos commentaires

  • 20 février 2009 à 18:23 | Ranavavy (#104)

    Encore une fois la liberté de la presse est bafouée à MADAGASCAR et quand une presse est malmenée dans un pays ça veut dire peut-être que les DIRIGANTS n’acceptent pas la critique et les remises en question ;rappelez-vous en Chine pour les jeux olympiques.Les forces de l’ordre ne veulent pas être photographiées en pleine action ?C’est une mauvaise image de marque pour les politiques et la gouvernance .

  • 22 février 2009 à 15:54 | Lègasyvavy (#246)

    Je trouve qu’il y a une contradiction entre les dires-ça et là- que le peuple malgache est toujours derrière Ra8 et les réactions « musclées » des forces de l’ordre dès qu’il y a 1 manifestation, en province .