Ranjivason Jean Théodore, secrétaire général de MATSILO une formation dissidente du TIM, voit la situation politique actuelle comme un acquis en quelque sorte, de la démocratie. L’ancien MONIMA, ancien MFM, et ancien TIM, mais également enseignant à l’université et membre du syndicat SECES et ancien ministre à plusieurs reprises, considère que l’on ne doit pas remettre en cause les postes occupés par Andry Rajoelina et Monja Roindefo. Il n’est pas non plus juste de revoir les institutions actuelles et les membres de ces institutions. A son avis il faudrait par contre considérer les autres mouvances comme un contre-pouvoir et leur accorder des places dans les autres institutions prévues dans la formule de Maputo : le Congrès de la Transition, le Conseil national de Réconciliation, la vice présidence de la transition ou les vices premiers ministres.
Recueilli par Ben
Vos commentaires
Les partis et les hommes politiques à madagascar, c’est un peu comme le nombres de têtes de zébus par rapport à la population..iL Y EN A AUTANT...Ancien monima, ancien mfm, ancien tim, le parcours est éloquent et parle de lui-même.. futur incompris de la vie politique, M Ranjivason ménage les autres mouvance en vue de sauter dans le prochain wagon dès que le TGV sera dans les choux..
– « M Ranjivason ménage les autres mouvance en vue de sauter dans le prochain wagon dès que le TGV sera dans les choux.. »
Et il le sera très bientôt en vrai potée ! satria misy farany avokoa ny atao rehetra eh !
C’est clair et nette comme il l’a bien expliqué le Pr Ranjivason.
Il n’a pas oublié d’appuyer « il ne faut pas remettre en question le putsch » réalisé par TGV, c’est la meileure des recherches que cet homme aurait réussi à proposer aux générations futures.
Comme ils sont tous des anciens « PARTIS », ils feront 10 fois pire en peu de temps que ce qu’ils ont essayé de faire depuis.
C’est une idée comme une autre, mais elle a peu de chance de passer car elle fait fi du principe de solution consensuelle et inclusive tant réclamée par le GIC.
Avec le style de gouvernance que la HAT nous a habitué, il est peu probable qu’un simple système de contre-pouvoir puisse marcher, et mener vers une élection juste et fiable. Il faut une vraie partage de responsabilité de l’intérieur de l’exécutif même, sinon la HAT mettra toujours tout le monde devant le fait accompli.
Comment peut-on accepter cette déclaration du PHAT qui veut être le seul à dicter les règles de jeu ? C’est de la provocation pure.
La réciprocité est la base de toute négociation.
« Il faut une vraie partage de responsabilité de l’intérieur de l’exécutif même... »
Personne n’y a jamais cru !! Comment mener à bien une transition quand le président et le 1er ministre se tirent des balles à vue ?? Cette histoire de gouvernement consensuel est utopique et ne sert à rien.. Si, elle sert plutôt à freiner les choses... Dans aucun pays (ex la France), la cohabitation n’a fonctionné...
Cordialement.
Ancien MONIMA, ancien MFM, et ancien TIM, mais également enseignant à l’université et membre du syndicat SECES et ancien ministre à plusieurs reprises,
Et également « Ancien politicien prisonnier à tsiafahy » pour être accusé de « commanditaire » de l’incendie de la RNM (il faut re - voir les vidéo et tous les films de cette journée noire)
Un CV bien costaud !!!
Postule pour un poste vacant à la HAT comme « opérateur de riz et/ou farine » - étudie toute proposition !!!!!
Prêt pour un essai de 3 mois renouvelable jusqu’à finition complète de 1 villa
Prétentions : Une voiture 4*4 neuve + un fils de Berger allemand comme garde de corps
Que peut-il bien enseigner à l’université, à part être disciple du Ché, de Castro ou Mao Zé Dong ?
Le parfait CV du théoricien révolutionnaire (voir les partis dans lesquels il a trempé). Une constante addiction à tous les courants revendicateurs. Il serait en train de renier ses convictions en acceptant le pouvoir de fait en place ? Plus de révolutions ?
Etonnant revirement non ? Où alors il n’a plus la banane, il se fait vieux, il veut se caser.
bonjour,
si j’ai bien compris, ce monsieur a bouffé à tous les râteliers.
un contre pouvoir ? comment ?
la dictature est en place. tous les postes sont tenu par des rajoelinaïstes. les élus locaux restants seront remplacés par nomination par des rajoelinaïstes.
il se prépare un nouveau râtelier.
jacques
Je persiste à soutenir la nécessité d’une co-gestion de la transition par les quatre mouvances au moins.
Une première raison est que tout autre contre-pouvoir en dehors de l’exécutif n’a eu que très peu d’influence sur le cours des choses à Madagascar. Pour preuve, Rajoelina a réussi à s’imposer comme PHAT avec l’aide d’une poignée de militaires rébelles, sans que les parlementaires, qui sont majoritairement de la mouvance Ravalomanana, aient pu faire quoi que ce soit.
Une deuxième raison, est que faute d’une référence légale claire, la transition n’étant plus régie par la constitution, l’exécutif a tout loisir d’agir sans que les contre-pouvoir puissent l’interpeller en référence è des textes de lois précis.
Une troisième raison est que le PHAT, oh pardon le Président de la transition, peut légiférer par ordonnance quand il le veut, donc il n’est pas tenu de consulter systématiquement les autres structures de la transition. Ce qui met automatiquement ces dernières dans une position de faiblesse.
En dernier lieu, l’argent étant le nerf de la guerre, la raison principale qui explique cette intransigeance actuelle de la HAT est la peur de perdre le contrôle des Ministères clés qui puissent leur assurer rapidement (ne me demandez pas comment) la constitution d’un trésor de guerre suffisant pour affronter sereinement les prochaines échéances électorales, sans oublier le contrôle de la préparation même de ces élections.
Croyez-vous que TGV soit prêt à prendre le risque de confier à d’autres le soin de préparer la révision de la constitution alors que ce n’est pas acquis qu’il puisse se présenter, ce malgré les actes d’allégeances présentées lors des pseudo-assises ?
Non, croyez-moi, les autres mouvances connaissent bien plus que moi les enjeux relatifs aux différentes structures de la transition.
On pourra parler d’un vrai système de contre-pouvoir une fois les élections terminées.
Quand les hommes politiques de chez nous auraient compris qu’une élection, rien qu’une élection qui puissent ligitimer un pouvoir, Madagascar aurait franchis un grand pas en avant.
Quand on entend des commentaire que la situation actuelle est comme un acquis, l’homme profondement democrate que je suis est un peu confus.
Je note en passant que 40ans après l’independance, le pays est complétement détruit physiquement, moralement et democratiquement. Soyons serieux une minite : vous croyez vraiment que s’il y a une élection aujourhui, demain ou après demain la HAT gagne ou gagnera cette élection ? Vous le savez tous que non. On sait le genre d’homme politique qui durera, on le sait, on le sent.
En passant, je laisse avec ceci : nous aurons encore à la tete du pays Ravalomanana aujourhui sans l’intervention de Mr. Ratsiraka, à méditer.
AZA MAIKA TSY FAINGANA HOATRANY OMBISARETIN-DRALEVA hoy ny fitenenana.