Dans le cadre de la préparation d’observation de processus électoral
en 2013, le KMF CNOE et l’ONG Saha avec l’appui financier de Helvetas
Swiss ont organisé durant les mois d’octobre, novembre et décembre des ateliers d’échanges entre les acteurs électoraux sur leurs droits, devoirs et responsabilités dans le processus électoral auprès des six ex chefs de lieux de province de Madagascar. Le rapport de ces ateliers a été présenté ce jeudi 13 décembre à l’Espace Dera Tsiadana. En effet, la Cenit, les ministères chargés de la préparation des élections, les partis politiques, les organisations de la société civile, les districts et les régions ainsi que différentes institutions de l’Etat et les médias ont été représentés durant ces ateliers, selon les explications du membre de KMF CNOE. Les débats qui ont suivi les présentations ont été ainsi fixés sur : les problèmes rencontrés par les acteurs ne leur permettant pas de jouir pleinement de leurs droits et limitant l’exercice effectif des devoirs et
responsabilités. Ils ont également discuté des activités à mettre en œuvre au niveau local pour améliorer l’exercice de ces devoirs et responsabilités pour une meilleure participation des électeurs.
Au cours de ces ateliers donc, il a été constaté que chaque ex chef lieu
de province a son propre problème mais les problèmes communs sont notamment l’insuffisance ou l’inexistence même d’éducation électorale des citoyens, particulièrement dans les lieux enclavés, le manque d’une large diffusion des différents textes, l’insuffisance d’accessibilité aux informations liée
aux sélections des informations diffusés par les médias.
Les interventions, notamment celle des acteurs politiques et de la société
civile, avaient également traits à des demandes d’éclaircissement et de précision technique quant aux dispositions des textes et aux modalités de leur mise en œuvre, à l’incertitude sur la tenue des élections aux dates annoncées en se référant aux cas de l’amnistie et de la réconciliation. Ils avaient aussi traits aux dispositions des textes et mesures à prendre concernant les actions de pré campagne ainsi qu’à la capacité de société civile à respecter sa neutralité durant le processus électoral.
En outre, les zones victimes des insécurités restent toujours à discuter quant à l’inscription des citoyens immigrés dans la liste électorale. Les exploitations minières dans quelques zones font également partie des facteurs de migration citoyenne.
Le représentant de la Cenit, Fano Rakotondrazaka , au cours de cette présentation du rapport des ateliers, a tout de suite répondu que des mesures telles que la mobilisation des agents électoraux de la Cenit et la communication entre ces agents et la mise en place d’un carnet au bureau régional en vue de les inscrire ont été déjà réalisé. Etant donné que ces victimes montent dans les villes les jours tandis que les nuits ils se sont
enfuis.
Pour en revenir aux ateliers, les participants et les organisateurs ont convenus de mettre en place un espace de discussion pour faire connaitre les textes, en partager une lecture commune et établir une synergie d’action bénéfique aux électeurs. D’autres ateliers d’échanges vont ainsi être réalisé ont-ils affirmé.
Recueilli par Haingo