Quand pourrait se tenir l’élection ? C’est la question qui préoccupe l’ensemble des acteurs politiques et surtout les candidats à la présidentielle. Si on a bien compris les explications techniques du porte-parole et coordonnateur auprès de la Commission électorale nationale indépendante de transition (Cenit), l’élection présidentielle demande au moins quatre à cinq mois de préparation technique pour la simple raison que l’Imprimerie nationale n’est en mesure d’éditer que 3 millions de bulletin unique en 45 jours.
Le bulletin unique ayant été adopté, il a été convenu au départ que l’impression de ce bulletin unique s’effectuerait avec la communauté internationale sur financement du « basket fund ». Mais le cours des événements politiques locaux a fait que l’Union européenne a suspendu sa participation au financement du bulletin unique. La Commission électorale (Ceni) sud-africaine est venue à la rescousse et avait promis à la Cenit qu’elle prendra en charge l’impression et le transport du bulletin unique. L’opération ne prendra que trois (3) semaines.
Cependant, la Ceni sud-africaine a par la suite officiellement déclaré qu’elle n’a pas obtenu le mandat de la Direction de la Coopération du ministère des Affaires étrangères sud-africain qui délivre l’autorisation d’usage du fonds de renaissance pour imprimer le bulletin unique de Madagascar ; l’Afrique du Sud étant membre de la communauté internationale, ne peut se soustraire aux décisions de cette communauté aussi bien de la SADC que de l’UA et du Gic-M.
La grande déception est venue de l’Imprimerie nationale malgache qui avait informé la Cenit que l’impression des 9 millions de bulletin unique était possible et qu’il n’y a aucun problème d’approvisionnement en matière première pour ce faire. Mais plus tard et officiellement l’Imprimerie nationale déclare qu’elle ne peut éditer que 3 millions de bulletin en 45 jours, que le stock de matière première est insuffisant et qu’il faut en importer et que cette opération peut prendre 45 à 60 jours. En d’autres termes si on devait imprimer nous-mêmes le bulletin unique, cela nous prendra 45 jours multiplié par 3, soit 135 jours ; en plus du temps d’acheminement de ces bulletins jusque dans tous les bureaux de vote et des deux séances de formation des membres des bureaux de vote et des membres des Sections de recensement des matériels de vote (Srmv) au niveau du district des Commissions électorales de district (Ced).
Aux politiciens de choisir ! Le citoyen lambda pour sa part ne souhaite que d’aller aux urnes le plus tôt possible.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Ça y est, ANR a encore réussi un coup de maître. Il voulait différer cette élection coûte que coûte pour mieux magouiller. Chose faite. Il ne lui reste plus qu’à faire en sorte que le reste soit en sa faveur.
C’est tout à fait çà.
Election reportée à une date inconnue, ANR et sa troupe ont atteint leur but : se maintenir au pouvoir sans élection ; pauvre Madagascar !!!
Comment s’en étonner ? Cela fait 4 ans qu’il nous joue la même comédie !
Et voilà comment rendre « légal » la pire des magouilles.Encore une démonstration du DJ pour retarder puis annuler les élections.
Pour le DJ, les élections c’est le début de tous les dangers !
Alors il n’est pas trop pressé d’y aller !
Faire bien attention
Car ce p’tit morveux n’est pas à son premier ’machiaviélisme’
Ces elections pourraient bien avoir lieu ce 24 Juillet ... sans la participation des électeurs , mais uniquement les personnes ’manipulées’ par le p’tit avec le concours des potiches qu’il a plantées un peu partout à Madagasikara
Jusqu’à présent aucune décision concrète n’a été prise , concernant le report effectif de cette élection , ni du coté de Rajoelina ni du coté du gouvernement
et ni du coté de ce que l’on appelle Communauté internationale , qui disons le aime bien pérorer mais ne concrétise point ses déclarations
Donc , méfions nous , tout ce CINEMA est destiné à gommer les actions des adversaires de Dzoudzou et de focaliser l’opinion malagasy sur lui
pour les polititiens Malagasy (encore plus vrai pour les putshistes) ainsi que les anciens Présidents de la République, les anciens Chefs d’État et les anciens Présidents du Sénat ou anciens Présidents de la Chambre basse, la jouissance de certains avantages s’érige en droit à vie.
Telle est la place que nous donnons à la politique dans notre pays, ne nous étonnons pas si tout le monde se rue vers cet eldorado et que le nombre des partis politiques augmente d’une manière exponentielle, sachant que hors de cette sphère-là, point de salut. De là s’explique, à mon sens, notre difficulté actuelle à nous sortir de cette crise qui perdure dangereusement. Car l’équipe à Andry Rajoelina( l’imposteur putshiste) ayant pris goût à l’argent facile et par crainte de retomber de nouveau dans une traversée du désert et surtout de retour de manivelle, s’accroche et ne veut rien LACHER , au risque de provoquer une explosion sociale dont personne ne saura prévoir le degré du chaos que cela risquerait d’engendrer. Idem pour ceux qui cherchent à tout prix à lui arracher le pouvoir. Personne ne souhaite louper cette « manne », ce raccourci pour un enrichissement à la vitesse grand V.
– Je redoute cette fois que le CHAOS est au rendez -vous, merci à l’Europe d’avoir prononcé l’interdiction l’espace shengen à cet imposteur putshiste , son entourage, famille, ainsi qu’aux hommes politiques protagonistes de ce blocage ......
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« surtout de retour de manivelle »
Promettons lui aucune manivelle et nous pourrons passer sereinement a l’election.
Tant que le peuple Malagasy se laisse en permanence se faire entourlouper , en se courbant l’échine par des imposteurs de tous bords ;il est sûr que tout effort tendant à instaurer une stabilité durable s’éloigne. Par voie de conséquence, notre cycle de crise va se répéter indéfiniment. Dans ces conditions là, ne nous lamentons pas si notre pays s’enlise davantage dans la pauvreté , que le CHAOS sera la finalité, pendant que quelques privilégiés en profitent pour se faire une bonne santé financière en plaçant leurs vols non plus en Europe mais dans les pays Exotiques Asiatiques.
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Solution radicale concernant la confection des bulletins de vote en peu de temps :
1°) - Au nom de la Nation, pour servir l’intérêt général : réquisitionner une partie des avoirs à l’étranger de nos « politiciens ». Quitte à les rembourser sur 30 ou 50 ans, si justifiés (sous forme de crédits d’impôt ou avoirs fiscaux, ...). Un test aussi pour eux de manifester leurs intérêts pour la Nation malagasy et M/car.
Là, on verra ... le sens du devoir de nos « candidats ».
Mon but c’est faire 2 coups d’une seule boule ... (ricochet ou effet dominos !!!). Comme à la pétanque ou au bowling ...
2°) - Faire confectionner ces bulletins dans des imprimeries performantes et fiables à l’étranger (Cà court les rues en Europe ou en Asie, ...) moyennant finances avec « nos avoirs » évidemment.
RESULTAT : En 1 semaine, la boucle est bouclée ...
Concernant « nos avoirs », les administrations financières et fiscales de la Communauté internationale savent où ils sont et à combien ils s’élèvent. Leurs déblocages et mises à disposition ne demandent que notre autorisation ou notre réquisition pour SERVIR LA NATION ET M/CAR.
Sans mettre le feu au lac, las et usé de ces palabres, optons pour le réalisme qui peut froisser (et non gêner) moins de 1 % des Malagasy.
Et c’est motivant !
Veloma !
P.S. : En côtoyant la Communauté internationale, c’est génial !!! On se file des renseignements et des idées ...
ce serait bien... mais ... trop simple...
il faut que DJ, R8, Rasirakaka, chacun de leurs cotes, négocient avec Mamadou le Karana, pour connaitre le cousin qui peut faire des faux bulletins, permettant des faux électeurs,
donc tout doit se faire a Madagascar, où chacun à son Mamadou le Karana...
Mais le mieux serait d’autoriser les procurations pour les gens qui habitent a plus de 53 metres du lieu de vote....
Chaque candidat pourrait fournir gracieusement des personnes pouvant voter pour eux.......
voici des vrais élections...
– « Il faut abandonner l’utilisation du bulletin unique ».
– Faire des bulletins individuels ,payés d’avance, par les cautions des candidates/candidats.
Tous les frais à la charge de chaque candidat/candidate.
Seule la distribution dans les bureaux de votes,à la charge de l’Etat.
Seuls les candidats obtenant 10% de votes des électeurs votants pourraient espérer le rembourser des frais.