Devant quelques journalistes, le Docteur Joseph Randriamiarisoa, ancien ministre de l’Environnement, a insisté sur la priorité que l’on doit accorder à l’article premier de la feuille de route. Il est vrai, a-t-il admis, que le retour à l’ordre constitutionnelle est urgent mais ce dialogue entre Malgaches est primordial, faute de quoi même la feuille de route ou encore les élections ne satisferont pas les politiciens et présenteront des risques de retour de la crise. Or si les hommes politiques se concertent et adoptent un accord politique, tout peut baigner dans l’huile par la suite et la date du 8 mai sera facilement respectée. Dr. Joseph Randriamiarisoa fait constater que la crise a duré près de 4 ans parce que les politiciens se chamaillent et ne se sont pas vraiment concertés pour accorder leurs violons. Il estime donc qu’il est inopportun de débattre des élections présidentielles ou législatives tant que le dialogue malgacho-malgache n’aura abouti à un accord politique. À son avis, le FFKM est déjà à l’œuvre dans ce sens et il faut l’encourager car cette entreprise dit-il, ne peut qu’engendrer un accord politique qui conduit vers la réconciliation.
Interrogé par rapport à ces élections qui commencent à donner des couleurs et à fixer l’attention de l’opinion, l’ancien ministre de l’Environnement réitère que les élections sont certes urgentes mais ce n’est pas suffisant pour sortir de la crise.
Recueilli par Bill
