Lors de l’assemblée générale de la Cenit de ce jeudi 1er août, son président, Béatrice Atallah, a avoué que le processus électoral est plus que jamais dans l’impasse totale. Elle espère que les consultations effectuées en ce moment par la médiation de la Sadc et le Gic-M apportent rapidement la solution. Elle s’attend, dit-elle avec et au nom de la population qui meurt d’impatience, à ce que dans 10 ou 15 jours tout au plus, le blocage soit résolu par les politiciens s’ils veulent vraiment qu’il y ait des élections cette année. Sur le plan technique réitère-t-elle pour la enième fois, la Cenit est fin prête pour organiser les élections quoi qu’en disent les détracteurs – une réplique aux insinuations du ministère de l’Intérieur qui se croit le plus capé en matière d’élection.
La mouvance Ravalomanana cependant martèle que quoi qu’il arrive, son candidat, Lalao Ravalomanana, ne cèdera pas aux pressions et qu’elle maintiendra toujours sa candidature. Mamy Rakotoarivelo, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, estime que les sanctions ne devraient pas être limitées aux seules trois personnalités incriminées et à leurs « proches » mais également aux 109 personnalités condamnés en 2009 par l’Union africaine conformément aux accords UE-ACP. Les 41 candidats doivent tous se présenter devant les électeurs selon Mamy Rakotoarivelo qui juge qu’il est impensable que les trois « indésirables » retirent leur candidature.
Quant au candidat Didier Ratsiraka, il se complait dans son silence si le candidat Andry Rajoelina a mis un préalable à son retrait de la liste des candidats – un préalable auquel le médiateur semble croire.
Recueilli par Bill




